« Allée Francis Charpentier » : différence entre les versions
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abandonné à l’âge de 9 mois à l'Assistance Publique, Francis ne connaîtra pas ses parents. Élevé par une nourrice de la région de Monfort, il passe le certificat d’études primaires à 11 ans en étant reçu premier du canton. Il est placé commis de ferme. Après le service militaire ce sont les cinq années de guerre 14-18 dont il reviendra avec la croix de guerre et la médaille militaire. Il se marie le 1er octobre 1919 à Breteil. Devenu gendarme à l'entre-deux guerres à Dol-de-Bretagne et Combourg, Charpentier récupère en juin 1940 des armes abandonnées par les troupes polonaises séjournant à Dol et battant en retraite, puis les cache. Il prévient des gens nommés en tant que gaullistes ou communistes sur une liste adressée à la gendarmerie mais il est dénoncé. Il est mis à la retraite d'office en décembre 1941. Il devient agent d'assurances et adhère en mars 1942 au mouvement Front National. | |||
Il est arrêté par la Gestapo le 2 décembre 1942 et envoyé à la [[prison Jacques-Cartier]] de Rennes. Charpentier est déporté en Allemagne dès janvier 1943 et est interné dans différents camps<ref>http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/charpentier.htm</ref>. Il meurt le 10 avril 1945 (mention du décès figurant à l'état civil de Rennes) à Bergen-Belsen, quelques jours avant la veille de la libération du camp par les britanniques le 15 avril. <ref>http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.74.</ref>. | |||
Une caserne de gendarmerie porte son nom à Dol-de-Bretagne. | |||
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Version actuelle datée du 5 janvier 2025 à 10:02
L' allée Francis Charpentier se situe dans le quartier 9 : Cleunay - Arsenal - Redon et prend son origine sur la rue Eugène Pottier. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 2 mai 1995[1].
Cette voie rend hommage à
Francis Charpentier
Résistant déporté
(4 octobre 1894, Rennes - 10 avril 1945, Bergen-Belsen, Allemagne)
Sa mère, domestique de 32 ans accouche, à l'Hôtel-Dieu, de Francis, Joseph, Marie. L'enfant est reconnu par sa mère mais est
abandonné à l’âge de 9 mois à l'Assistance Publique, Francis ne connaîtra pas ses parents. Élevé par une nourrice de la région de Monfort, il passe le certificat d’études primaires à 11 ans en étant reçu premier du canton. Il est placé commis de ferme. Après le service militaire ce sont les cinq années de guerre 14-18 dont il reviendra avec la croix de guerre et la médaille militaire. Il se marie le 1er octobre 1919 à Breteil. Devenu gendarme à l'entre-deux guerres à Dol-de-Bretagne et Combourg, Charpentier récupère en juin 1940 des armes abandonnées par les troupes polonaises séjournant à Dol et battant en retraite, puis les cache. Il prévient des gens nommés en tant que gaullistes ou communistes sur une liste adressée à la gendarmerie mais il est dénoncé. Il est mis à la retraite d'office en décembre 1941. Il devient agent d'assurances et adhère en mars 1942 au mouvement Front National.
Il est arrêté par la Gestapo le 2 décembre 1942 et envoyé à la prison Jacques-Cartier de Rennes. Charpentier est déporté en Allemagne dès janvier 1943 et est interné dans différents camps[2]. Il meurt le 10 avril 1945 (mention du décès figurant à l'état civil de Rennes) à Bergen-Belsen, quelques jours avant la veille de la libération du camp par les britanniques le 15 avril. [3].
Une caserne de gendarmerie porte son nom à Dol-de-Bretagne.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes
- ↑ http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/charpentier.htm
- ↑ http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.74.
