« Rue Père Grignion » : différence entre les versions

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La '''rue Père Grignion''' est une voie de Rennes axée est-ouest reliant le [[quai d'Ille-et-Rance]] à la [[rue de la Paillette]]. Elle était appelée précédemment ''rue des Pollieux'' et allait jusqu'à la [[rue Nantaise]] avant le percement du canal, puis ''rue du Manège'' jusqu'en [[1923]] <ref> ''Le Vieux Rennes'', par P. Banéat. J. Larcher éd.</ref>.
La '''rue Père Grignion''' est une voie de Rennes axée est-ouest reliant le [[quai d'Ille-et-Rance]] à la [[rue de la Paillette]]. Elle était appelée précédemment [[rue des Pollieux]] et allait jusqu'à la [[rue Nantaise]] avant le percement du canal, puis [[rue du Manège]] jusqu'en [[1923]]<ref>''Le Vieux Rennes'', par P. Banéat. J. Larcher éd.</ref>.


Le nom actuel rappelle :
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== Louis-Marie Grignion de Monfort ==
== Louis-Marie Grignion de Monfort ==


fondateur de deux congrégations religieuses  
Fondateur de deux congrégations religieuses - (31 janvier [[1673]], Montfort sur Meu - 28 avril [[1716]], Saint-Laurent-sur-Sèvre) : d'une famille de dix-huit enfants, Louis-Marie Grignion est né à Montfort-la-Cane (aujourd'hui Montfort-sur-Meu, dans le département d'Ille-et-Vilaine). Elève des Jésuites, à Rennes, il se prépare au sacerdoce, à Paris. Ordonné prêtre en 1700, il se consacre à la prédication dans des missions rurales qui s'organisaient dans l'ouest et le centre de la France. Il réorganise l'hôpital de Poitiers et en est nommé aumônier. Montfort a beaucoup aimé les pauvres, mais il a aussi eu des amitiés spirituelles avec le Marquis de Magnanne et les époux de la Garaye<ref>[[allée de La Garaye]]</ref> en sont la preuve.
 
(31 janvier [[1673]], Montfort sur Meu - 28 avril [[1716]], Saint-Laurent-sur-Sèvre)
 
D'une famille de dix-huit enfants, Louis-Marie Grignion est né à Montfort-la-Cane (aujourd'hui Montfort-sur-Meu, dans le département d'Ille-et-Vilaine). Elève des Jésuites, à Rennes, il se prépare au sacerdoce, à Paris. Ordonné prêtre en 1700, il se consacre à la prédication dans des missions rurales qui s'organisaient dans l'ouest et le centre de la France. Il réorganise l'hôpital de Poitiers et en est nommé aumônier. Montfort a beaucoup aimé les pauvres, mais il a aussi eu des amitiés spirituelles avec le Marquis de Magnanne et les époux de la Garaye en sont la preuve.


Il fonde en 1703, avec Marie-Louise Trichet, une congrégation féminine, hospitalière à l'origine, ''les Filles de la Sagesse'', qui étendra son activité à l'enseignement.
Il fonde en 1703, avec Marie-Louise Trichet, une congrégation féminine, hospitalière à l'origine, ''les Filles de la Sagesse'', qui étendra son activité à l'enseignement.


Le 6 juin 1706, il rencontre le pape qui lui confère le titre de Missionnaire apostolique et lui demande de rester en France pour continuer à renouveler l'esprit du christianisme par le renouvellement des Promesses du Baptême et la consécration à la Sainte Vierge. Jusqu'à sa mort, en dix ans, Montfort prêche dans une dizaine de diocèses, de Saint-Brieuc à Saintes et de Nantes à Rouen. En 1712, il rédige à La Rochelle son ouvrage le plus connu et le plus important : le ''Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge''.
Le 6 juin 1706, il rencontre le pape qui lui confère le titre de Missionnaire apostolique et lui demande de rester en France pour continuer à renouveler l'esprit du christianisme par le renouvellement des Promesses du Baptême et la consécration à la Sainte Vierge. Jusqu'à sa mort, en dix ans, Montfort prêche dans une dizaine de diocèses, de Saint-Brieuc à Saintes et de Nantes à Rouen. En 1712, il rédige à La Rochelle son ouvrage le plus connu et le plus important : le ''Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge''.
Très vite, après son ordination, il avait désiré réunir, au sein d'une Compagnie de Marie, des prêtres et des catéchistes, dûment formés. A sa mort, il n'a que deux collaborateurs : le Père Mulot et le Père Vatel, formé dans le séminaire de Claude Poullart des Places<ref>[[rue Poullart des Places]]</ref> son ami de jeunesse. Après sa mort, ce noyau se développera en deux directions : ''la Compagnie de Marie'', congrégation religieuse de missionnaires ruraux (Pères Montfortains) et la ''Congrégation enseignante des Frères du Saint-Esprit'' (devenus Frères de l'instruction chrétienne de Saint-Gabriel au 19e siècle).
Très vite, après son ordination, il avait désiré réunir, au sein d'une Compagnie de Marie, des prêtres et des catéchistes, dûment formés. A sa mort, il n'a que deux collaborateurs : le Père Mulot et le Père Vatel, formé dans le séminaire de Claude Poullart des Places<ref>[[rue Poullart des Places]]</ref> son ami de jeunesse. Après sa mort, ce noyau se développera en deux directions : ''la Compagnie de Marie'', congrégation religieuse de missionnaires ruraux (Pères Montfortains) et la ''Congrégation enseignante des Frères du Saint-Esprit'' (devenus Frères de l'instruction chrétienne de Saint-Gabriel au 19e siècle).


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== Rérérences ==
== Références ==
<references/>
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== Lien externe ==
[[Catégorie:Voie de Rennes|Grignion]]
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[[Catégorie:Quartier 3 : Bourg l'Evesque – La Touche – Moulin du Comte]]
 
[[Catégorie:Voie citant la fonction de la personne honorée‎|Pere]]
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Version actuelle datée du 8 octobre 2024 à 13:27

La rue Père Grignion est une voie de Rennes axée est-ouest reliant le quai d'Ille-et-Rance à la rue de la Paillette. Elle était appelée précédemment rue des Pollieux et allait jusqu'à la rue Nantaise avant le percement du canal, puis rue du Manège jusqu'en 1923[1].

Le nom actuel rappelle :

Le Père Grignion de Montfort

Louis-Marie Grignion de Monfort

Fondateur de deux congrégations religieuses - (31 janvier 1673, Montfort sur Meu - 28 avril 1716, Saint-Laurent-sur-Sèvre) : d'une famille de dix-huit enfants, Louis-Marie Grignion est né à Montfort-la-Cane (aujourd'hui Montfort-sur-Meu, dans le département d'Ille-et-Vilaine). Elève des Jésuites, à Rennes, il se prépare au sacerdoce, à Paris. Ordonné prêtre en 1700, il se consacre à la prédication dans des missions rurales qui s'organisaient dans l'ouest et le centre de la France. Il réorganise l'hôpital de Poitiers et en est nommé aumônier. Montfort a beaucoup aimé les pauvres, mais il a aussi eu des amitiés spirituelles avec le Marquis de Magnanne et les époux de la Garaye[2] en sont la preuve.

Il fonde en 1703, avec Marie-Louise Trichet, une congrégation féminine, hospitalière à l'origine, les Filles de la Sagesse, qui étendra son activité à l'enseignement.

Le 6 juin 1706, il rencontre le pape qui lui confère le titre de Missionnaire apostolique et lui demande de rester en France pour continuer à renouveler l'esprit du christianisme par le renouvellement des Promesses du Baptême et la consécration à la Sainte Vierge. Jusqu'à sa mort, en dix ans, Montfort prêche dans une dizaine de diocèses, de Saint-Brieuc à Saintes et de Nantes à Rouen. En 1712, il rédige à La Rochelle son ouvrage le plus connu et le plus important : le Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge.

Très vite, après son ordination, il avait désiré réunir, au sein d'une Compagnie de Marie, des prêtres et des catéchistes, dûment formés. A sa mort, il n'a que deux collaborateurs : le Père Mulot et le Père Vatel, formé dans le séminaire de Claude Poullart des Places[3] son ami de jeunesse. Après sa mort, ce noyau se développera en deux directions : la Compagnie de Marie, congrégation religieuse de missionnaires ruraux (Pères Montfortains) et la Congrégation enseignante des Frères du Saint-Esprit (devenus Frères de l'instruction chrétienne de Saint-Gabriel au 19e siècle).

Il meurt à 43 ans, à l'occasion d'une mission paroissiale. Il a été béatifié par Léon XIII et a été canonisé en 1947 par Pie XII.

Sur la carte

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Références

  1. Le Vieux Rennes, par P. Banéat. J. Larcher éd.
  2. allée de La Garaye
  3. rue Poullart des Places