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Cette voie rend hommage à Fernand Pelloutier, fondateur des Bourses du Travail ( | Cette voie rend hommage à Fernand Pelloutier, fondateur des Bourses du Travail (1er octobre 1867, Paris - 13 mars 1901, Sèvres, Seine-et-Oise, aujourd'hui Hauts-de-Seine) | ||
Secrétaire de la Fédération nationale des bourses du travail, il dédia les meilleures années d’une vie trop courte à la cause ouvrière, et joua un rôle déterminant dans le tournant grève-généraliste du mouvement syndical, puis dans le tournant syndicaliste du mouvement anarchiste. Dès les lendemains de sa disparition, il était considéré comme un des « pères fondateurs » du syndicalisme français<ref>https://militants-anarchistes.info/spip.php?article13899</ref>. | |||
Journaliste de formation à Saint-Nazaire, il se lie d'amitié dès 1885 à Aristide Briand<ref>[[avenue Aristide Briand]]</ref>, alors qu'il rédige des articles pour ''La Démocratie de l’Ouest''. | |||
Déjà miné par la tuberculose, il assista tout de même au congrès de Rennes<ref>http://kropot.free.fr/Pelloutier-Bourses.htm</ref>, VIIème congrès national des bourses du travail, du 21 au 24 septembre 1898<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k241300j/f1.item</ref>. Il prolonge sa visite à Rennes en participant au congrès CGT, du 26 au 30 septembre 1898<ref>https://militants-anarchistes.info/spip.php?article13899</ref>, mais en revient exténué. | |||
A cette époque, il collabora d'ailleurs au quotidien dreyfusard ''L’Aurore''. Rappelons au passage le procès d'[[Alfred Dreyfus à Rennes]]. | |||
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Version actuelle datée du 8 octobre 2024 à 08:22
La rue Fernand Pelloutier se situe dans le quartier 6 : Jeanne d'Arc – Longs Champs – Beaulieu. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 7 février 1983[1].
Cette voie rend hommage à Fernand Pelloutier, fondateur des Bourses du Travail (1er octobre 1867, Paris - 13 mars 1901, Sèvres, Seine-et-Oise, aujourd'hui Hauts-de-Seine)
Secrétaire de la Fédération nationale des bourses du travail, il dédia les meilleures années d’une vie trop courte à la cause ouvrière, et joua un rôle déterminant dans le tournant grève-généraliste du mouvement syndical, puis dans le tournant syndicaliste du mouvement anarchiste. Dès les lendemains de sa disparition, il était considéré comme un des « pères fondateurs » du syndicalisme français[2].
Journaliste de formation à Saint-Nazaire, il se lie d'amitié dès 1885 à Aristide Briand[3], alors qu'il rédige des articles pour La Démocratie de l’Ouest.
Déjà miné par la tuberculose, il assista tout de même au congrès de Rennes[4], VIIème congrès national des bourses du travail, du 21 au 24 septembre 1898[5]. Il prolonge sa visite à Rennes en participant au congrès CGT, du 26 au 30 septembre 1898[6], mais en revient exténué.
A cette époque, il collabora d'ailleurs au quotidien dreyfusard L’Aurore. Rappelons au passage le procès d'Alfred Dreyfus à Rennes.