« Square Général Jacques Paris de Bollardière » : différence entre les versions
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Cette voie rend hommage au Général Jacques Paris de Bollardière, compagnon de la Libération (1907 - 1986) | Cette voie rend hommage au Général Jacques Paris de Bollardière, compagnon de la Libération (16 décembre 1907, Chateaubriant - 22 février 1986, Guidel) | ||
Combattant de la Seconde Guerre mondiale et rallié aux Forces françaises libres, il est l’un des rares officiers français à recevoir la plus haute distinction militaire britannique, le ''Distinguished order Service and Bar'', pour ses engagements et ses combats pendant la guerre<ref>https://histoirecoloniale.net/l-hommage-de-Paris-au-general.html</ref>. Il poursuit son action en Indochine, puis en Algérie où il devient en novembre 1956, le plus jeune général de France, à 49 ans. | |||
Il quitte l'armée en 1961 pour protester contre l'usage de la torture lors de la Guerre d'Algérie, qu'il dénonce dès mars 1957. Devenu une figure de la non-violence en France, il intervient le 5 mai 1984, à l'initiative de la section locale du Mouvement pour une alternative non violente, dans l'amphithéâtre Renan de l'Université de Haute Bretagne à Rennes<ref>https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/portrait-guerre-d-algerie-bollardiere-le-general-pacifiste-qui-a-dit-non-a-la-torture-8929d654-94c2-11ec-bde8-dbba9f3f1962</ref>. | |||
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Version actuelle datée du 15 février 2023 à 11:03
Le square Général Jacques Paris de Bollardière se situe dans le quartier 5 : Maurepas - Bellangerais entre la rue René-Louis Gallouëdec au nord et la rue Gustave Toudouze au sud. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 23 janvier 1989[1].
Cette voie rend hommage au Général Jacques Paris de Bollardière, compagnon de la Libération (16 décembre 1907, Chateaubriant - 22 février 1986, Guidel)
Combattant de la Seconde Guerre mondiale et rallié aux Forces françaises libres, il est l’un des rares officiers français à recevoir la plus haute distinction militaire britannique, le Distinguished order Service and Bar, pour ses engagements et ses combats pendant la guerre[2]. Il poursuit son action en Indochine, puis en Algérie où il devient en novembre 1956, le plus jeune général de France, à 49 ans.
Il quitte l'armée en 1961 pour protester contre l'usage de la torture lors de la Guerre d'Algérie, qu'il dénonce dès mars 1957. Devenu une figure de la non-violence en France, il intervient le 5 mai 1984, à l'initiative de la section locale du Mouvement pour une alternative non violente, dans l'amphithéâtre Renan de l'Université de Haute Bretagne à Rennes[3].