« Allée André Ménard » : différence entre les versions

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L' '''allée André Ménard''' se situe dans le quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin. Elle prend son origine à l'angle formé par l'[[avenue François Château]] au nord et la [[rue Sous-Lieutenant Lay]] à l'ouest pour se diriger vers la [[Vilaine]] au sud-est. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 30 octobre 1978<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
L' '''allée André Ménard''' se situe dans le quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin. Elle prend son origine à l'angle formé par l'[[avenue François Château]] au nord et la [[rue Sous-Lieutenant Lay]] à l'ouest pour se diriger vers la [[Vilaine]] au sud-est. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 30 octobre 1978<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


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Version du 6 novembre 2022 à 14:21

L' allée André Ménard se situe dans le quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin. Elle prend son origine à l'angle formé par l'avenue François Château au nord et la rue Sous-Lieutenant Lay à l'ouest pour se diriger vers la Vilaine au sud-est. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 30 octobre 1978[1].

Cette voie rend hommage à

André Ménard

Résistant rennais

(16 janvier 1921, Guingamp - février 1945).

André Auguste Eugène Ménard habite rue Alfred de Musset à Rennes où il suit des études en 2ème année de licence de chimie. Durant la Seconde Guerre Mondiale, il participe au premier parachutage d'armes en Ille-et-Vilaine ainsi qu'à des émissions clandestines et à la propagande en compagnie d'autres résistants. Il est agent de renseignement et action des forces françaises combattantes en liaison avec le BCRA/DGER et son délégué pour la Bretagne Joël LE TAC. Il est arrêté par les autorités allemandes le 2 février 1942 dans la villa de ses parents au 104 rue Saint-Hélier à Rennes (maison qui existe encore), en compagnie d'André Pailheret, alors qu'il était en train de transmettre un message annonçant l'arrestation de son chef de réseau sur un poste émetteur radio clandestin, repéré par un camion gonio allemand.Il est incarcéré à Fresnes puis à Compiègne Royallieu au Frontstalag 152 - Déporté le 20 avril 1943 de Compiègne à Mauthausen (Autriche) - Matricule : 28332 au camp - Affecté le 15/07/1943 en kommando de travail au creusement du tunnel de la Loibl pass à la frontière entre l'Autriche et la Yougoslavie. Affecté sur un poste d'électricien, il parvint à fabriquer un poste radio qui lui permettait d'écouter une radio suisse. Il informait ensuite ses codétenus sur l'évolution de la guerre - Le 23 novembre 1944, il s'évade avec trois autres prisonniers et rejoignent les partisans yougoslaves - Mort au combat ou fusillé en février 1945 du fait de sa tenue de bagnard suite au repli des partisans yougoslaves face à une division allemande en Croatie il est déporté le 20 avril 1943 de Compiègne vers le camp de concentration de Mauthausen en Autriche.

André Ménard s’échappe du camp de Loibl Pass, annexe du camp de concentration de Mauthausen situé à la frontière de l’Autriche et de la Yougoslavie, par un tunnel creusé dans le massif des Karawanken pendant deux années par des déportés, en majorité français, et rejoint un maquis yougoslave avant d’être tué au combat ou fusillé par les Allemands en raison de sa tenue de bagnard en février 1945[2].

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