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Le bâtiment est classé au titre des  Monuments historiques en 1991<ref>{{Mérimée|PA00090677|Le couvent de Bonne-Nouvelle sur la Base Mérimée des monuments historiques}}</ref>.
Le bâtiment est classé au titre des  Monuments historiques en 1991<ref>{{Mérimée|PA00090677|Le couvent de Bonne-Nouvelle sur la Base Mérimée des monuments historiques}}</ref>.


Après avoir abrité de temps à autres des expositions, il fit l'objet à partir de 2012 de travaux très importants en vue d'y aménager un '''centre de congrès''' apte à accueillir 1500 personnes en réunion plénière, 25 commissions en simultané, 3 000 m2 d’exposition, et 1 500 personnes en configuration restauration. '''Le centre des congrès du couvent des Jacobins''' a fait de  Rennes un endroit remarquable pour l'accueil de rencontres nationales et internationales, facile d'accès par la LGV Paris-Rennes, l'[[aéroport de Rennes-Bretagne]] et le métro.
Après avoir abrité de temps à autres des expositions, il fit l'objet à partir de 2012 de travaux très importants en vue d'y aménager un '''centre de congrès''' apte à accueillir 1500 personnes en réunion plénière, 25 commissions en simultané, 3 000 m2 d’exposition, et 1 500 personnes en configuration restauration. '''Le centre des congrès du couvent des Jacobins''' a fait de  Rennes un endroit remarquable pour l'accueil de rencontres nationales et internationales, facile d'accès par la LGV Paris-Rennes, l'[[Aéroport de Rennes - Bretagne]] et le métro.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 7 juillet 2021 à 08:51

Le plan de situation du couvent
Façade du couvent rue de Saint-Malo en 2013.
Le couvent des Jacobins, cour et chapelle - (de Wikimedia Commons)
Tableau de la Vierge à l'Enfant dans la Basilique Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle .Photo GO69, de Wikimedia Commons
Couvent des Jacobins, bâtiment latéral (Photo Pymouss44 de Wikimedia Commons)
Le couvent des Jacobins, ou de Bonne Nouvelle, transformé en 2018 en centre de congrès

Le couvent de Bonne-Nouvelle, de nos jours plus fréquemment appelé couvent des Jacobins, est situé au 4 rue d'Échange, à l’angle de la place Sainte-Anne et de la rue de Saint-Malo. Fondé en 1368 sur initiative du duc de Bretagne qui avait fait un vœu sur le champ de bataille d'Auray, sa première pierre est posée le 2 février 1369 dans le faubourg Saint-Malo en présence du duc de Bretagne. l'enclos entièrement constitué au 16e siècle occupe 4 hectares au nord de l'enceinte médiévale Il est organisé autour d'un cloître carré, avec une église au sud terminée par une abside à laquelle était accolée une petite chapelle au nord. L'aile ouest du couvent abritait un grand réfectoire parfois loué pour de grandes assemblées laïques. L'aile est accueillait la salle capitulaire surmontée d'un dortoir. Cuisine, caves et latrines et un autre dortoir étaient situées en partie nord. Le couvent accueille les frères prêcheurs, les Dominicains ou Jacobins. Les États de Bretagne s'y réunirent plusieurs fois, notamment en 1503. En 1632, à l'époque de la peste à Rennes, la procession du vœu se rend de la cathédrale Saint-Pierre à Bonne-Nouvelle. Au 17 e siècle l'aile sud du cloître est modifiée pour accueillir les pèlerins qui veulent se recueillir devant le tableau de la Vierge à l'enfant: sa largeur est doublée pour créer une chapelle de 240 m2 et une plus petite consacrée à Saint-Joseph. Le développement du culte de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle transforme la galerie sud en lieu d'inhumation et le commerce des sépultures est à son apogée : plus d'un millier de sépultures prennent place en divers endroits du couvent. Une nouvelle hôtellerie est aménagée dans l'angle nord-est. Les Dominicains vont l'occuper jusqu’à la Révolution et y disposent d'une bibliothèque de 5000 volumes. Le couvent devient un magasin militaire pour deux siècles. Un incendie, le 19 août 1821, détruit la charpente de l'église et celle de la chapelle Notre-Dame ; la toiture de la nef est rétablie en 1826 mais celle de la chapelle ne l'est qu'en 1877. Au cours de la seconde moitié du 19 e siècle, le jardin intérieur et les cours sont occupés par une blanchisserie, une boulangerie et des cuves à hydrocarbures.

Le 3 août 1944, veille de la libération de Rennes, alors que les troupes allemandes s'apprêtent à quitter Rennes, dans l'ancien couvent qui servait aussi de dépôt de matériel aux Allemands, trois foyers d'incendie avec du foin furent arrosés d'essence et le feu devait y être mis à 20 h 30. Dix minutes plus tard, un premier foyer venait d'être allumé lorsque le chef du détachement allemand reçut un contre-ordre de la Kommandantur et la destruction fut ainsi évitée[1]

À la fin du 20 e siècle le couvent abrite le centre sportif de la garnison de Rennes et devient propriété de Rennes Métropole en 2002. Un nouvel avenir va lui être tracé : devenir un grand centre de congrès. En juillet 2010, l'équipe de l'architecte Jean Guervilly avait été désignée pour la conception du centre. De novembre 2011 à juin 2013, une campagne de fouille intégrale du site est menée par l’INRAP. Une trentaine d'archéologues recensent près d'un millier de sépultures médiévales et modernes, principalement dans la salle du chapitre, lieu d'inhumation en principe réservé aux frères, dans la galerie des enfeus ou dans l'église. Dans le chœur de l'église, ils mirent au jour quatre tombes (sarcophages en plomb à loges céphaliques avec à leur tête des urnes en forme de cœur) de personnages du 18e siècle, notamment celle de Louise de Quengo, veuve retirée au couvent où elle termina sa vie. Le centre de congrès ouvre en janvier 2018.


Descriptions de 1725

Extrait du "Mémoire pour Monsieur l'Intendant de Bretagne concernant la paroisse de Saint Germain de la ville de Rennes. 1725."

Ce qu'il y a de plus remarquable dans la rue St Dominique, anciennement rue Haute, est le couvent des dominiquains, autrement de notre Dame de Bonne Nouvelle fondé en Jan 4, Comte de Monfort et duc de Bretagne, en mémoire et en reconnaissance de la victoire qu'il avait remporté près de la ville d'Auray en 1364 sur Charles de Blois, son compétiteur pour ce duché au quel ce dernier prétendoit avoir droit par sa femme Janne de Peinthièvre fille de Guy de Bretagne fils d'Artur Second au préjudice du comte de Monfort neveu du même Artur. La nouvelle qui fust apportée à ce prince par un héraut au fort de la bataille de la deffaitte et de la mort de son ennemi donna à ce monastère le nom de Couvent de Bonne Nouvelle. Ce héraut luy ayant crié, Monseigneur, bonne nouvelle vous este duc de Bretagne. Ce comte, maitre de la province, mist la première pierre à l'église en 1368, le jour de la purification pour acquitter le voeu qu'il avoit fait le jour du combat. Il fust accompagné dans cette cérémonie des prélats et des Barons de la province qui firent des libéralités considérables à ce couvent. Quelques papes à leur exemple l'ont favorisée de plusieurs grâces. Ce qu'il y a de plus remarquable est le choeur qui est fermé d'une grille de fer fort propre, l'autel est très orné et d'un beau dessein.

2011-2012 - les fouilles archéologiques

Les fouilles ont révélé et approfondi six domaines principaux :

  • les occupations artisanales, résidentielles et publiques de Condate, 1er au IVe siècle.
  • les installations médiévales de la périphérie de la ville.
  • le couvent en son état initial, fin XIVe au XVIIe.
  • les sépultures faites par les moines.
  • les agrandissements du XVIIe et XVIIIe.
  • les aménagements militaires depuis la fin du XVIIIe jusqu'à la fin XXe.


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Monument historique, le couvent des Jacobins centre de congrès

Le bâtiment est classé au titre des Monuments historiques en 1991[2].

Après avoir abrité de temps à autres des expositions, il fit l'objet à partir de 2012 de travaux très importants en vue d'y aménager un centre de congrès apte à accueillir 1500 personnes en réunion plénière, 25 commissions en simultané, 3 000 m2 d’exposition, et 1 500 personnes en configuration restauration. Le centre des congrès du couvent des Jacobins a fait de Rennes un endroit remarquable pour l'accueil de rencontres nationales et internationales, facile d'accès par la LGV Paris-Rennes, l'Aéroport de Rennes - Bretagne et le métro.

Notes et références

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