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La '''rue de Léon''' se situe en prolongement de la [[rue Hippolyte Lucas]], parallèlement à la [[rue Dupont des Loges]] et rejoint la [[rue de La Bourdonnaye]]. Elle fut créée avec ces trois rues dans le cadre du lotissement dit de [[la Californie]] à la fin du 19e siècle et entra dans le domaine public en 1908. Elle abritait un atelier du mosaïste [[Isidore Odorico]]," de grands bâtiments dans une cour encombrée de matériaux qui s'étendent jusqu'au fleuve". <ref> ''Ouest-Eclair'' du 10 janvier 1929 </ref>
La '''rue de Léon''' se situe en prolongement de la [[rue Hippolyte Lucas]], parallèlement à la [[rue Dupont des Loges]] et rejoint la [[rue de La Bourdonnaye]]. Elle fut créée avec ces trois rues dans le cadre du lotissement dit de [[la Californie]] à la fin du 19e siècle, fut dénommée par la délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 6 novembre 1903, et entra dans le domaine public en 1908. Elle abritait un atelier du mosaïste [[Isidore Odorico]], "de grands bâtiments dans une cour encombrée de matériaux qui s'étendent jusqu'au fleuve"<ref>''Ouest-Eclair'' du 10 janvier 1929</ref>. Elle portait autrefois le nom de "''rue des Lavoirs''".


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(15 septembre 1807, Rennes - 11 octobre 1873, Rennes)
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Élu maire de Rennes en 1855, à la suite de la démission de [[Frédéric de Moncuit]], il fut révoqué par le Préfet pour ses idées légitimistes en avril 1861 et remplacé par le magistrat Armand Robinot de Saint-Cyr.
Élu maire de Rennes en 1855, à la suite de la démission de [[Frédéric de Moncuit]], il fut révoqué par le Préfet pour ses idées légitimistes en avril 1861 et remplacé par le magistrat Armand Robinot de Saint-Cyr<ref>[[quai Robinot de Saint-Cyr]]</ref>.


Ayant déclaré : "''Notre honneur exige qu'en 1855 nous léguions à nos descendants un plan digne d'être la continuation de l'œuvre de 1720"'', il fut l'auteur d'un ambitieux plan d'aménagement urbain entre 1852 et 1855, notamment pour le développement de la ville au sud de la [[Vilaine]] et recruta, après de longues négociations avec celui-ci, [[Jean-Baptiste Martenot]], âgé de 27 ans, comme architecte de la Ville. On combla le canal des murs et fut créé l'actuel [[boulevard de la Liberté]]. De nombreux ouvrages datent de cette époque, comme la reconstruction du théâtre incendié, l'[[Hôtel-Dieu]], le lycée, la [[Gare de Rennes]] avec l'[[arrivée du chemin de fer à Rennes]] en 1857<ref>''Rennes au XIXe siècle, architectes, urbanisme et architecture'', par Jean-Yves Veillard.  Editions du Thabor -1978</ref>.
Ayant déclaré : "''Notre honneur exige qu'en 1855 nous léguions à nos descendants un plan digne d'être la continuation de l'œuvre de 1720"'', il fut l'auteur d'un ambitieux plan d'aménagement urbain entre 1852 et 1855, notamment pour le développement de la ville au sud de la [[Vilaine]] et recruta, après de longues négociations avec celui-ci, [[Jean-Baptiste Martenot]], âgé de 27 ans, comme architecte de la Ville. On combla le canal des murs et fut créé l'actuel [[boulevard de la Liberté]]. De nombreux ouvrages datent de cette époque, comme la reconstruction du théâtre incendié, l'[[Hôtel-Dieu]], le lycée, la [[Gare de Rennes]] avec l'[[arrivée du chemin de fer à Rennes]] en 1857<ref>''Rennes au XIXe siècle, architectes, urbanisme et architecture'', par Jean-Yves Veillard.  Editions du Thabor -1978</ref>.

Version du 15 septembre 2017 à 15:02

La rue de Léon se situe en prolongement de la rue Hippolyte Lucas, parallèlement à la rue Dupont des Loges et rejoint la rue de La Bourdonnaye. Elle fut créée avec ces trois rues dans le cadre du lotissement dit de la Californie à la fin du 19e siècle, fut dénommée par la délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 6 novembre 1903, et entra dans le domaine public en 1908. Elle abritait un atelier du mosaïste Isidore Odorico, "de grands bâtiments dans une cour encombrée de matériaux qui s'étendent jusqu'au fleuve"[1]. Elle portait autrefois le nom de "rue des Lavoirs".

Elle porte le nom de :

Ange de Léon des Ormeaux

(15 septembre 1807, Rennes - 11 octobre 1873, Rennes)

Élu maire de Rennes en 1855, à la suite de la démission de Frédéric de Moncuit, il fut révoqué par le Préfet pour ses idées légitimistes en avril 1861 et remplacé par le magistrat Armand Robinot de Saint-Cyr[2].

Ayant déclaré : "Notre honneur exige qu'en 1855 nous léguions à nos descendants un plan digne d'être la continuation de l'œuvre de 1720", il fut l'auteur d'un ambitieux plan d'aménagement urbain entre 1852 et 1855, notamment pour le développement de la ville au sud de la Vilaine et recruta, après de longues négociations avec celui-ci, Jean-Baptiste Martenot, âgé de 27 ans, comme architecte de la Ville. On combla le canal des murs et fut créé l'actuel boulevard de la Liberté. De nombreux ouvrages datent de cette époque, comme la reconstruction du théâtre incendié, l'Hôtel-Dieu, le lycée, la Gare de Rennes avec l'arrivée du chemin de fer à Rennes en 1857[3].

Sur la carte

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Références

  1. Ouest-Eclair du 10 janvier 1929
  2. quai Robinot de Saint-Cyr
  3. Rennes au XIXe siècle, architectes, urbanisme et architecture, par Jean-Yves Veillard. Editions du Thabor -1978