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L''''avenue Germaine Dulac''' est une voie de Rennes, axée nord-sud, située dans le quartier 10 Villejean-Beauregard, partant au sud de la [[rue Aurélie Nemours]].
L''''avenue Germaine Dulac''' est une voie de Rennes, axée nord-sud, située dans le quartier 10 Villejean-Beauregard, partant au sud de la [[rue Aurélie Nemours]].


Elle est ainsi nommée en honneur de :
Elle a été ainsi nommée par décision du Conseil municipal du 2& février 2011 en honneur de :


===Germaine Dulac===
===Germaine Dulac===

Version du 14 mai 2015 à 09:51


L'avenue Germaine Dulac est une voie de Rennes, axée nord-sud, située dans le quartier 10 Villejean-Beauregard, partant au sud de la rue Aurélie Nemours.

Elle a été ainsi nommée par décision du Conseil municipal du 2& février 2011 en honneur de :

Germaine Dulac

Fichier:Germaine Dulac.jpg
Germaine Dulac (de Wikimedia Commons)

Cinéaste

(17 novembre 1882, Amiens - 20 juillet 1942, Paris)


Considérée comme sensible, généreuse, indépendante, possédée par la passion de la recherche et du neuf, Germaine Dulac est parmi les premières en France à considérer le cinéma comme un grand art, et dès 1916, elle s'y consacre tout entière. Pionnière dans l'effort pour légitimer le cinéma en tant qu'art, elle est l'auteur d'une trentaine de courts- et longs-métrages, de fiction, documentaires ou d'avant-garde. Comme ses confrères des années 1920 – Marcel L'Herbier, Jean Epstein –, elle a connu une longue occultation.

Germaine Saisset-Schneider de son nom de jeune fille, épouse en 1905 le romancier Albert Dulac. D'abord au journal féministe La Française, elle rédige surtout des portraits de femmes et des critiques de théâtre de 1906 à 1913 puis, en 1916, elle monte avec son mari une maison de production, « Delia film »

Après Les Sœurs ennemies (1915) et Venus Victrix (1917), elle réalise, d'après un scénario de son ami Louis Delluc, La Fête espagnole. Dès 1920, elle publie de nombreux écrits historiques aux vues nouvelles.

Après La Mort du Soleil (1921), vient La Souriante Madame Beudet (1923), critique de la vie conjugale petite-bourgeoise. Elle milite pour répandre l'amour du cinéma et contribue à développer les ciné-clubs. Plus tard, elle rejoint la « seconde avant-garde », avec La Coquille et le Clergyman (1928) puis réalise des symphonies d'images en musique, avec Disque 927 (1927) (d'après Chopin) ou Thèmes et Variations (1928).

Le cinéma parlant arrêtant la production indépendante, elle œuvre aux Actualités Gaumont dont elle est directrice adjointe.