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« Manifestation du 14 juillet 1943 » : différence entre les versions
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[[Fichier:Attentat_contre_ppf.png|300px|right|thumb|L'Ouest-Éclair du 18 juillet 1943 rapporte l'attentat "stupide" contre les locaux du PPF]] | |||
Pour le 14 juillet 1943, la B.B.C. avait invité les Français à manifester, sans toutefois donner de consignes bien précises quant au port de cocardes et aux chants à entonner, laissant aux organisations locales la définition de celles-ci, mission difficile pour elles qui ne pouvaient toucher, et très lentement, que leurs militants qui représentaient une infime partie de la population. Il y eut quand même quelques rassemblements massifs, au Havre, et à Vannes où près de 2000 personnes se répandirent dans les rues principales et où un magasin de couture exposa en vitrine des robes de mariées bleu-blanc-rouge et d'immenses bouquets de bleuets, marguerites et coquelicots.<ref>''Radio Londres 1940-1944 Les voix de la liberté'', par Aurélie Luneau, Perrin éd. - 2005</ref> | Pour le 14 juillet 1943, la B.B.C. avait invité les Français à manifester, sans toutefois donner de consignes bien précises quant au port de cocardes et aux chants à entonner, laissant aux organisations locales la définition de celles-ci, mission difficile pour elles qui ne pouvaient toucher, et très lentement, que leurs militants qui représentaient une infime partie de la population. Il y eut quand même quelques rassemblements massifs, au Havre, et à Vannes où près de 2000 personnes se répandirent dans les rues principales et où un magasin de couture exposa en vitrine des robes de mariées bleu-blanc-rouge et d'immenses bouquets de bleuets, marguerites et coquelicots.<ref>''Radio Londres 1940-1944 Les voix de la liberté'', par Aurélie Luneau, Perrin éd. - 2005</ref> | ||
Version du 8 février 2015 à 15:39
Pour le 14 juillet 1943, la B.B.C. avait invité les Français à manifester, sans toutefois donner de consignes bien précises quant au port de cocardes et aux chants à entonner, laissant aux organisations locales la définition de celles-ci, mission difficile pour elles qui ne pouvaient toucher, et très lentement, que leurs militants qui représentaient une infime partie de la population. Il y eut quand même quelques rassemblements massifs, au Havre, et à Vannes où près de 2000 personnes se répandirent dans les rues principales et où un magasin de couture exposa en vitrine des robes de mariées bleu-blanc-rouge et d'immenses bouquets de bleuets, marguerites et coquelicots.[1]
La ville de Rennes ne fut pas en reste : à 18 h 00 des groupes importants stationnèrent en silence pendant dix minutes devant les édifices publics : mairie, palais de Justice, préfecture.[2]
Coïncidence, un attentat avait eu lieu, dans la nuit du 13 au 14, à la permanence du Parti populaire français (PPF), situé à l'angle du boulevard de la Liberté et de la rue de Nemours provoquant de considérables dégâts matériels au magasin qui l'abrite. " Ce geste stupide a provoqué en ville un sentiment général de réprobation" affirmera l'Ouest-Éclair du 15 juillet.