« Chronique vezinoise sous l'occupation n°10 » : différence entre les versions

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[[Fichier:Pont_chemin_de_fer_Montigne.JPG|thumb|upright=2|Pont qui enjambe la voir de chemin de fer à Montigné‎]]
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Par un bel après midi ensoleillé, ''(se méfier des journées ensoleillées, elles nous réservent souvent de mauvaises surprises venues du ciel)'' à une date imprécise, mais probablement un jour chômé, une file de promeneurs s'étire sur la route qui mène à Montigné en direction des Trois marches. Il doit se passer quelque chose de festif là bas pour que tant de gens s’y rendent. Je devance ma mère d’une courte distance, elle discute derrière avec d’autres promeneurs. Je franchis le petit pont à voie unique qui enjambe la ligne de chemin de fer, à proximité  du château de Montigné. Je me trouve à cet instant à son extrémité, quand ma mère s'apprête aussi à le traverser. Un avion alors surgit soudainement par dessus nos têtes, je le vois très gros, en rase motte, en alignement avec la voie de chemin de fer. Il vole tellement à  basse altitude que le pilote doit nous voir. Il mitraille sur la voie de chemin de fer. Un homme alors me saisit précipitamment et me colle sous lui au fossé. Ma mère de l'autre côté du pont voulant me rejoindre hurle plusieurs fois mon nom. Un autre promeneur la retient et l’entraîne avec lui également au fossé. La présence de l’avion est brève mais bruyante. Je ne suis pas du tout effrayé, je ne me rends pas compte du danger, par contre ma mère est toute bouleversée. L'évènement de jour terminé,  elle est heureuse de retrouver son fils sain et sauf. Quelques moments plus tard, tous indemnes, les  promeneurs dérangés mais heureux que rien de grave ne soit survenu, commentent entre eux l’évènement. ''« Ça, c'est sûr ! Ce sont des avions Anglais. Ils volent bas et frappent juste, pas sur les civils ! ».'' Une réputation gagnée par les British par opposition aux Américains.
Par un bel après midi ensoleillé, ''(se méfier des journées ensoleillées, elles nous réservent souvent de mauvaises surprises venues du ciel)'' à une date imprécise, mais probablement un jour chômé, une file de promeneurs s'étire sur la route qui mène à Montigné en direction des Trois marches. Il doit se passer quelque chose de festif là bas pour que tant de gens s’y rendent. Je devance ma mère d’une courte distance, elle discute derrière avec d’autres promeneurs. Je franchis le petit pont à voie unique qui enjambe la ligne de chemin de fer, à proximité  du château de Montigné. Je me trouve à cet instant à son extrémité, quand ma mère s'apprête aussi à le traverser. Un avion alors surgit soudainement par dessus nos têtes, je le vois très gros, en rase motte, en alignement avec la voie de chemin de fer. Il vole tellement à  basse altitude que le pilote doit nous voir. Il mitraille sur la voie de chemin de fer. Un homme alors me saisit précipitamment et me colle sous lui au fossé. Ma mère de l'autre côté du pont voulant me rejoindre hurle plusieurs fois mon nom. Un autre promeneur la retient et l’entraîne avec lui également au fossé. La présence de l’avion est brève mais bruyante. Je ne suis pas du tout effrayé, je ne me rends pas compte du danger, par contre ma mère est toute bouleversée. L'évènement de jour terminé,  elle est heureuse de retrouver son fils sain et sauf. Quelques moments plus tard, tous indemnes, les  promeneurs dérangés mais heureux que rien de grave ne soit survenu, commentent entre eux l’évènement. ''« Ça, c'est sûr ! Ce sont des avions Anglais. Ils volent bas et frappent juste, pas sur les civils ! ».'' Une réputation gagnée par les British par opposition aux Américains.
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