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La '''rue Sapeur Michel Jouan''', axée ouest-est, va de la [[rue d'Inkermann]] à la [[rue Malakoff]], à proximité du [[quai de la Prévalaye]]. Elle s'appelait auparavant "''rue de l'Abattoir''" depuis la délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 12 décembre 1862, et prit son nom actuel par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 26 septembre 1969. | La '''rue Sapeur Michel Jouan''', axée ouest-est, va de la [[rue d'Inkermann]] à la [[rue Malakoff]], à proximité du [[quai de la Prévalaye]]. Elle s'appelait auparavant "''rue de l'Abattoir''" depuis la délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 12 décembre 1862, et prit son nom actuel par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 26 septembre 1969. | ||
Le sapeur Michel Jouan (?21 juillet? 1935, ?Redon? - 14 juillet 1965) était, comme son nom l'indique, pompier de son état. Il s'illustra souvent pour sauver des vies. Malheureusement, son dernier sauvetage lui coûta la sienne. Lors d'une fête nautique se déroulant le 14 juillet [[1965]] au [[Boël]], site naturel situé à 20 km au sud de Rennes qui surplombe la [[Vilaine]] sur la commune de [[Bruz]], six jeunes avaient traversé la [[Vilaine]] vers 22h30 pour rejoindre leur voiture, sur une petite barque en plastique qui chavira dans le fort courant, entraînant une jeune fille que les sapeurs pompiers de [[Bruz]] et de Guichen ne purent retrouver. Chef d'une unité de plongeurs, devant l'incompréhension de spectateurs critiquant l'action des sauveteurs, Michel Jouan tenta seul de la retrouver mais fut emporté par une vanne ouverte. Ses obsèques solennelles à Rennes démontrèrent l'émotion ressentie par la population<ref>''Rennes - Des combattants du feu aux techniciens du risque'', par Raymond Fillaut. Amicale des Sapeurs-pompiers de Rennes - 1999</ref>. | Le sapeur Michel Jouan (?21 juillet? 1935, ?Redon? - 14 juillet 1965, Bruz) était, comme son nom l'indique, pompier de son état. Il s'illustra souvent pour sauver des vies. Malheureusement, son dernier sauvetage lui coûta la sienne. Lors d'une fête nautique se déroulant le 14 juillet [[1965]] au [[Boël]], site naturel situé à 20 km au sud de Rennes qui surplombe la [[Vilaine]] sur la commune de [[Bruz]], six jeunes avaient traversé la [[Vilaine]] vers 22h30 pour rejoindre leur voiture, sur une petite barque en plastique qui chavira dans le fort courant, entraînant une jeune fille que les sapeurs pompiers de [[Bruz]] et de Guichen ne purent retrouver. Chef d'une unité de plongeurs, devant l'incompréhension de spectateurs critiquant l'action des sauveteurs, Michel Jouan tenta seul de la retrouver mais fut emporté par une vanne ouverte. Ses obsèques solennelles à Rennes démontrèrent l'émotion ressentie par la population<ref>''Rennes - Des combattants du feu aux techniciens du risque'', par Raymond Fillaut. Amicale des Sapeurs-pompiers de Rennes - 1999</ref>. | ||
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Version actuelle datée du 26 juin 2024 à 09:48
La rue Sapeur Michel Jouan, axée ouest-est, va de la rue d'Inkermann à la rue Malakoff, à proximité du quai de la Prévalaye. Elle s'appelait auparavant "rue de l'Abattoir" depuis la délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 12 décembre 1862, et prit son nom actuel par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 26 septembre 1969.
Le sapeur Michel Jouan (?21 juillet? 1935, ?Redon? - 14 juillet 1965, Bruz) était, comme son nom l'indique, pompier de son état. Il s'illustra souvent pour sauver des vies. Malheureusement, son dernier sauvetage lui coûta la sienne. Lors d'une fête nautique se déroulant le 14 juillet 1965 au Boël, site naturel situé à 20 km au sud de Rennes qui surplombe la Vilaine sur la commune de Bruz, six jeunes avaient traversé la Vilaine vers 22h30 pour rejoindre leur voiture, sur une petite barque en plastique qui chavira dans le fort courant, entraînant une jeune fille que les sapeurs pompiers de Bruz et de Guichen ne purent retrouver. Chef d'une unité de plongeurs, devant l'incompréhension de spectateurs critiquant l'action des sauveteurs, Michel Jouan tenta seul de la retrouver mais fut emporté par une vanne ouverte. Ses obsèques solennelles à Rennes démontrèrent l'émotion ressentie par la population[1].
Il repose au cimetière de l'Est.
Un an plus tard, le 5 septembre 1965, c'est un autre rennais, Eugène Morvan, employé à la S.N.C.F., ancien combattant et moniteur-secouriste des Hospitaliers Sauveteurs Bretons, qui perd la vie alors que la section s'entraînait dans la baie de l'Assiette, en Pléhérel (Côtes du Nord). Guy Faisant était alors responsable de la section sauveteurs-nageurs[2].
Sur la carte
Références
- ↑ Rennes - Des combattants du feu aux techniciens du risque, par Raymond Fillaut. Amicale des Sapeurs-pompiers de Rennes - 1999
- ↑ https://eugenemorvan.wordpress.com/author/gilbertmartin/
