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En 1888, Madame Véron qui a développé sa maison au prix de grands efforts meurt prématurément. Constant, qui vient de finir son service, et son frère Auguste conscients de leur responsabilité vis-à-vis de leurs frères et sœurs prennent l'affaire en mains. Cette collaboration dure jusqu'en 1891, date à laquelle pour des raisons familiales, Auguste part à Laval. | En 1888, Madame Véron qui a développé sa maison au prix de grands efforts meurt prématurément. Constant, qui vient de finir son service, et son frère Auguste conscients de leur responsabilité vis-à-vis de leurs frères et sœurs prennent l'affaire en mains. Cette collaboration dure jusqu'en 1891, date à laquelle pour des raisons familiales, Auguste part à Laval. | ||
Un jeune soldat, pour occuper ses loisirs, propose à Constant Véron de surveiller la comptabilité de l'entreprise. Le jeune homme vient régulièrement, finit même par devenir le beau-frère de Constant, celui qui allait devenir plus tard, entre autre, le Premier Président de la Foire-Exposition de Rennes, dont il sera l'un des fondateurs s'appelle, Jean Le Ho <ref>[[rue Jean Le Hô]]</ref>. Les deux associés, en 1901, vont transformer l'entreprise en industrie et font l'acquisition d'un terrain à Bourg-l'Evêque <ref> [[rue du Bourg l'Evesque]]</ref>où ils montent une usine de carbonisage qui est l'élimination chimique des impuretés végétales des fils ou tissus des fibres animales et l'effilochage des déchets de laine destinés à être réutilisés pour la fabrication de drap ou d'autres produits de filature. | Un jeune soldat, pour occuper ses loisirs, propose à Constant Véron de surveiller la comptabilité de l'entreprise. Le jeune homme vient régulièrement, finit même par devenir le beau-frère de Constant, celui qui allait devenir plus tard, entre autre, le Premier Président de la Foire-Exposition de Rennes, dont il sera l'un des fondateurs s'appelle, Jean Le Ho <ref>[[rue Jean Le Hô]]</ref>. Les deux associés, en 1901, vont transformer l'entreprise en industrie et font l'acquisition d'un terrain, dans l'[[Île Mathibus]], à Bourg-l'Evêque <ref> [[rue du Bourg l'Evesque]]</ref>où ils montent une usine de carbonisage qui est l'élimination chimique des impuretés végétales des fils ou tissus des fibres animales et l'effilochage des déchets de laine destinés à être réutilisés pour la fabrication de drap ou d'autres produits de filature. | ||
En 1914, à la déclaration de guerre, bien qu'il soit dégagé de toute obligation militaire, Constant Véron, à 50 ans, décide de partir et arrête son usine. Il est nommé lieutenant et se voit confier la formation et le commandement d'un groupe cycliste dont il fera progressivement une équipe de Génie. Il reste au front jusqu'en 1917, date à laquelle il est évacué pour maladie. | En 1914, à la déclaration de guerre, bien qu'il soit dégagé de toute obligation militaire, Constant Véron, à 50 ans, décide de partir et arrête son usine. Il est nommé lieutenant et se voit confier la formation et le commandement d'un groupe cycliste dont il fera progressivement une équipe de Génie. Il reste au front jusqu'en 1917, date à laquelle il est évacué pour maladie. |
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