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[[Fichier:Ets_V%C3%A9ron.jpg|left|300px|thumb|Les Ets Véron se situaient au nord de la rue de Brest, et juste au nord de l'emplacement actuel des immeubles Les Horizons]]
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[[Fichier:Emplacement_des_ets_V%C3%A9ron.png|left|300px|thumb|Site actuel des anciens éts Véron]]
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[[Fichier:Ets_V%C3%A9ron_en_bord_d%27un_bras_de_l%27Ille389.jpg|right|400px|thumb|Les Ets véron au bord d'un bras de l'Ille ( en arrière-plan une section du canal d'Ille-et-Rance, après le pont la vieille [[rue de Brest]] ]]
[[Fichier:Ets_V%C3%A9ron_en_bord_d%27un_bras_de_l%27Ille389.jpg|right|400px|thumb|Les Ets véron au bord d'un bras de l'[[Ille]] (en arrière-plan une section du canal d'Ille-et-Rance, après le pont la vieille [[rue de Brest]] ]]
[[Fichier:L%27usine_V%C3%A9ron396.jpg|right|400px|thumb|L'usine Véron ( en arrière-plan à droite, bâtiment du grand séminaire)]]
[[Fichier:L%27usine_V%C3%A9ron396.jpg|right|400px|thumb|L'usine Véron (en arrière-plan à droite, bâtiment du grand séminaire)]]


== Une entreprise textile rennaise ==
== Une entreprise textile rennaise ==
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En 1914, à la déclaration de guerre, bien qu'il soit dégagé de toute obligation militaire, Constant Véron, à 50 ans, décide de partir et arrête son usine. Il est nommé lieutenant et se voit confier la formation et le commandement d'un groupe cycliste dont il fera progressivement une équipe de Génie. Il reste au front jusqu'en 1917, date à laquelle il est évacué pour maladie.
En 1914, à la déclaration de guerre, bien qu'il soit dégagé de toute obligation militaire, Constant Véron, à 50 ans, décide de partir et arrête son usine. Il est nommé lieutenant et se voit confier la formation et le commandement d'un groupe cycliste dont il fera progressivement une équipe de Génie. Il reste au front jusqu'en 1917, date à laquelle il est évacué pour maladie.


À la fin de la guerre, l'association Véron-Le Ho reprend, mais en 1921 Jean Le Ho s'éloigne pour occuper de hautes fonctions dans d'autres activités commerciales. Constant Véron est alors secondé par son gendre, M. Orain, qui lui apporte une aide précieuse dans la partie administrative et commerciale, ainsi que ses deux fils, dont l'un André (gendre du Docteur Baderot<ref>[[rue Docteur Baderot]]</ref>, médecin des sapeurs-pompiers de Rennes, appelé "Docteur des pauvres"), prendra la direction de l'entreprise.
À la fin de la guerre, l'association Véron-Le Ho reprend, mais en 1921 Jean Le Ho s'éloigne pour occuper de hautes fonctions dans d'autres activités commerciales. Constant Véron est alors secondé par son gendre, M. Orain, qui lui apporte une aide précieuse dans la partie administrative et commerciale, ainsi que ses deux fils, dont l'un André (gendre du Docteur Baderot<ref>[[rue Docteur Baderot]]</ref>, médecin des sapeurs-pompiers de Rennes, appelé "Docteur des pauvres"), prendra la direction de l'entreprise. Le 12 août 1933, les ateliers de l'usine situés [[rue de Brest]] subissent un début d'incendie rapidement maîtrisé<ref>L'Ouest-Eclair du 13 août 1933, page 6</ref>.


Lors de la crise mondiale qui paralyse l'industrie française, Les établissements Véron n'y échappent pas. Constant Véron décide de tenir le coup au risque de perdre sa fortune et sa santé. Il réussit à redresser la situation et sauve l'entreprise. En 1941, ils emploient 310 personnes. <ref> ''Ouest-Eclair'' 12/07/1941</ref> En 1959, dans un ouvrage sur l'Ille-et-Vilaine,  sous le titre "Une industrie textile à Rennes", deux pages sont consacrées aux Établissements Véron qui emploient alors 400 ouvriers.
Lors de la crise mondiale qui paralyse l'industrie française, Les établissements Véron n'y échappent pas. Constant Véron décide de tenir le coup au risque de perdre sa fortune et sa santé. Il réussit à redresser la situation et sauve l'entreprise. En 1941, ils emploient 310 personnes. <ref> ''Ouest-Eclair'' 12/07/1941</ref> En 1959, dans un ouvrage sur l'Ille-et-Vilaine,  sous le titre "Une industrie textile à Rennes", deux pages sont consacrées aux Établissements Véron qui emploient alors 400 ouvriers.
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