« Hôpital Saint-Yves » : différence entre les versions

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'''Pendant l'époque révolutionnaire'''
'''Pendant l'époque révolutionnaire'''


Sous la direction de la femme de Nicolas Collet<ref>[[Carrier à Rennes]]</ref> fut ouverte une salle de gésine car jusqu'alors les femmes enceintes de plus de sept mois n'étaient pas admises à l'Hôtel-Dieu, et les filles-mères ne bénéficiaient d'aucun secours ni d'aucune pitié du public et des congrégations religieuses. La ville n'établit cette salle d'accouchement pour les filles non mariées que contrainte et forcée et obtint d'ailleurs de la fermer dès 1796, car les fonds que l'État avait promis n'avaient pas été versés, et aussi parce que l'opinion supportait mal ce « repaire de débauche », cette « pension gratuite pour prostituées »<ref>''Histoire des hôpitaux de Rennes'', par le professeur J.- C. Sournia. BIU Santé - 1969</ref>.
Nicolas Collet, ancien économe-gardien et ancien prêtre qui avait
prêté le serment constitutionnel et défroqué en 1793,  sollicita des conventionnels
Carrier et {{w|Pierre-Pomponne-Amédée Pocholle}},  sa réintégration comme économe
de Saint-Yves, ce qu'il obtint.  Carrier maria Nicolas Collet... dont la femme
devint la supérieure des citoyennes servant à 1'« Hôpital de la Fraternité » <ref>[[Carrier à Rennes]]</ref> fut ouverte une salle de gésine car jusqu'alors les femmes enceintes de plus de sept mois n'étaient pas admises à l'Hôtel-Dieu, et les filles-mères ne bénéficiaient d'aucun secours ni d'aucune pitié du public et des congrégations religieuses. La ville n'établit cette salle d'accouchement pour les filles non mariées que contrainte et forcée et obtint d'ailleurs de la fermer dès 1796, car les fonds que l'État avait promis n'avaient pas été versés, et aussi parce que l'opinion supportait mal ce « repaire de débauche », cette « pension gratuite pour prostituées »<ref>''Histoire des hôpitaux de Rennes'', par le professeur J.- C. Sournia. BIU Santé - 1969</ref>.


Les sœurs traversèrent la bourrasque de la Révolution d'abord avec des interdits, des perquisitions pour être enfin incarcérées, après avoir formé des personnes, dans les différentes prisons de la ville.
Les sœurs traversèrent la bourrasque de la Révolution d'abord avec des interdits, des perquisitions pour être enfin incarcérées, après avoir formé des personnes, dans les différentes prisons de la ville.
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