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En 1675, lors de la [[révolte du papier timbré]], femmes et filles de bonne famille se réfugièrent en grand nombre chez elles pour échapper à la soldatesque des 8 000 hommes de troupe imposés par le roi. Finalement, en 1789 l'hôpital n'abritait que 61 lits pour hommes et 64 pour femmes, soit 100 de moins qu'un siècle et demi plus tôt. Dans ce nombre ne sont pas compris les nourrissons abandonnés, logés dans les combles, dont l'effectif ne fit que croître au long du siècle, preuve des conditions de vie dramatiques que subissait le peuple<ref>''Histoire des hôpitaux de Rennes'', professeur J-C. Sournia. BIU Santé</ref>. | En [[1675]], lors de la [[révolte du papier timbré]], femmes et filles de bonne famille se réfugièrent en grand nombre chez elles pour échapper à la soldatesque des 8 000 hommes de troupe imposés par le roi. Finalement, en 1789 l'hôpital n'abritait que 61 lits pour hommes et 64 pour femmes, soit 100 de moins qu'un siècle et demi plus tôt. Dans ce nombre ne sont pas compris les nourrissons abandonnés, logés dans les combles, dont l'effectif ne fit que croître au long du siècle, preuve des conditions de vie dramatiques que subissait le peuple<ref>''Histoire des hôpitaux de Rennes'', professeur J-C. Sournia. BIU Santé</ref>. | ||
'''Pendant l'époque révolutionnaire''' | '''Pendant l'époque révolutionnaire''' | ||
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<ref> ''Rennes en 1800''. Audience solennelle de la cour d'appel de Rennes, du 16 octobre 1900, discours de M. Denier, avocat général. Imprimerie rennaise, 5 rue Bourbon</ref> | <ref> ''Rennes en 1800''. Audience solennelle de la cour d'appel de Rennes, du 16 octobre 1900, discours de M. Denier, avocat général. Imprimerie rennaise, 5 rue Bourbon</ref> | ||
L’assistance à domicile fonctionnait déjà à Rennes ; ce service dénommé « la Marmite des Pauvres », sous la direction des ci-devant Sœurs Grises, et sous la surveillance de la Commission de bienfaisance, secourait un nombre considérable d’indigents.Les sœurs reprirent leur vie communautaire de prière et de service des pauvres et des malades | L’assistance à domicile fonctionnait déjà à Rennes ; ce service dénommé « la Marmite des Pauvres », sous la direction des ci-devant Sœurs Grises, et sous la surveillance de la Commission de bienfaisance, secourait un nombre considérable d’indigents.Les sœurs reprirent leur vie communautaire de prière et de service des pauvres et des malades. | ||
En 1896, les sœurs Augustines fondent la [[clinique Saint-Yves]] pour continuer le « service des pauvres et des malades par la miséricorde ». | En [[1849]], le docteur rennais Adolphe Toulmouche, <ref>[[rue Toulmouche]]</ref> observe qu'à l'hôpital Saint-Yves, "la mortalité est de 7 1/2, celle de la ville | ||
étant de 5 sur 1OO habitants, il est mal situé, trop vieux, malpropre, | |||
trop petit de moitié, car il faudrait qu'il pût contenir au moins 360 à | |||
400 lits c'est-à-dire un peu plus du centième de la population. En outre, il manque de salles pour les convalescents, de cours, de promenoirs, de jardins où les malades puissent prendre l'air, de lingerie, de | |||
séchoirs, de matelasserie, de magasins, de salles pour les femmes en | |||
couches. !l est donc urgent de le remplacer." | |||
En vue de permettre l'achèvement de la ligne des quais, la translation de cet hospice eut lieu le 21 novembre 1858, au nouvel Hôtel-Dieu construit au nord-ouest de Rennes. | |||
En [[1896]], les sœurs Augustines fondent la [[clinique Saint-Yves]] pour continuer le « service des pauvres et des malades par la miséricorde ». | |||
== Références == | == Références == |
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