« Amand Bazillon résistant » : différence entre les versions

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A partir de cet instant ma recherche s’accélère, je rassemble en effet de la part de monsieur Emile Deroyer des informations précieuses. Il me fait le récit suivant, récit confirmé par le neveu d’Amand Bazillon, monsieur Jean François Bazillon et par monsieur Maurice Comére qui lui,  tient ses informations directement de sa mère qui est  la sœur d’Amand.
A partir de cet instant ma recherche s’accélère, je rassemble en effet de la part de monsieur Emile Deroyer des informations précieuses. Il me fait le récit suivant, récit confirmé par le neveu d’Amand Bazillon, monsieur Jean François Bazillon et par monsieur Maurice Comére qui lui,  tient ses informations directement de sa mère qui est  la sœur d’Amand.


« Fin juin 1944, (en fait il a été arrêté le 16 ou 17 juin) de bonne heure le matin, des éléments de la Milice frappent à la porte de chez Amand Bazillon, l’interpellent et l’emmènent. Il est placé à l’arrière d’une traction noire entre deux miliciens. Un chauffeur est à l’avant».
''« Fin juin 1944, ''(en fait il a été arrêté le 16 ou 17 juin) ''de bonne heure le matin, des éléments de la Milice frappent à la porte de chez Amand Bazillon, l’interpellent et l’emmènent. Il est placé à l’arrière d’une traction noire entre deux miliciens. Un chauffeur est à l’avant».''
   
   
Des Français collaborateurs, des scélérats qui se font passer pour des résistants ont habilement su interroger les habitants des villages alentours. Le résultat de leurs investigations les ont amenés tout droit vers Amand Bazillon qu’ils cueillent ainsi facilement. Il est transporté à la kommandantur de Fougères, puis à la prison départementale, [[boulevard Jacques Quartier]] à Rennes. A t-il été transféré ensuite au poste de la Milice, au lieu-dit ''la Croix Rouge'' à Rennes pour y être interrogé ? Je le crois fermement ! Cette maison, lieu de tortures que la Milice occupe, est surnommée «La Météo» parce que située à proximité d’une station météorologique.<ref> [[La Milice quitte Rennes]]</ref> Enfant, me rendant à pied avec ma mère de Vezin-le-Coquet à Rennes, je suis passé plusieurs fois devant ce sinistre lieu. Des chevaux de frise avec du barbelé sont disposés en chicane sur la route. Ce poste de contrôle commande une des entrées de la ville de Rennes. Une sentinelle vêtue d’un uniforme  bleu foncé surveille le passage.  C’est certain ! c’est à cet endroit qu’Amand Bazillon a été amené puis interrogé et torturé, son corps ayant été retrouvé, sans vie, non loin de là. Il n’a, paraît-il, pas parlé.
Des Français collaborateurs, des scélérats qui se font passer pour des résistants ont habilement su interroger les habitants des villages alentours. Le résultat de leurs investigations les ont amenés tout droit vers Amand Bazillon qu’ils cueillent ainsi facilement. Il est transporté à la kommandantur de Fougères, puis à la prison départementale, [[boulevard Jacques Quartier]] à Rennes. A t-il été transféré ensuite au poste de la Milice, au lieu-dit ''la Croix Rouge'' à Rennes pour y être interrogé ? Je le crois fermement ! Cette maison, lieu de tortures que la Milice occupe, est surnommée «La Météo» parce que située à proximité d’une station météorologique.<ref> [[La Milice quitte Rennes]]</ref> Enfant, me rendant à pied avec ma mère de Vezin-le-Coquet à Rennes, je suis passé plusieurs fois devant ce sinistre lieu. Des chevaux de frise avec du barbelé sont disposés en chicane sur la route. Ce poste de contrôle commande une des entrées de la ville de Rennes. Une sentinelle vêtue d’un uniforme  bleu foncé surveille le passage.  C’est certain ! c’est à cet endroit qu’Amand Bazillon a été amené puis interrogé et torturé, son corps ayant été retrouvé, sans vie, non loin de là. Il n’a, paraît-il, pas parlé.
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