« Amand Bazillon résistant » : différence entre les versions

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Un petit mur sépare le cimetière communal qui entoure l’église, du potager du directeur de l’école, de là, je peux voir la tombe, je l’observe. Je sais que ce n’est pas le fruit de mon imagination, je distingue bien encore, comme une photographie, un petit ruban tricolore sur la croix de bois de cette tombe.  
Un petit mur sépare le cimetière communal qui entoure l’église, du potager du directeur de l’école, de là, je peux voir la tombe, je l’observe. Je sais que ce n’est pas le fruit de mon imagination, je distingue bien encore, comme une photographie, un petit ruban tricolore sur la croix de bois de cette tombe.  
Le corps est rapatrié au cimetière de Saint-Sauveur-des-Landes le 23 avril 1949. Le milicien responsable de cet assassinat a voulu s’engager pour l’Indochine, afin d’échapper à l’épuration. Il a été reconnu à temps par un résistant. Il a été jugé à Rennes et fusillé, paraît-il, dans l’espace dit «de l’Enfer» du jardin botanique du Thabor à Rennes. ( Les Allemands y fusillaient des résistants) (2)<ref>[[Epuration]]</ref>
Le corps est rapatrié au cimetière de Saint-Sauveur-des-Landes le 23 avril 1949. Le milicien responsable de cet assassinat a voulu s’engager pour l’Indochine, afin d’échapper à l’épuration. Il a été reconnu à temps par un résistant. Il a été jugé à Rennes et fusillé, paraît-il, dans l’espace dit «de l’Enfer» du jardin botanique du Thabor à Rennes. ''( Les Allemands y fusillaient des résistants)'' (2)<ref>[[Epuration]]</ref>


Les informations rapportées que j’ai pu recueillir en interrogeant les proches ou les voisins au sujet des activités d’Amand Bazillon au sein de la résistance,  sont peu nombreuses. Les personnes de son groupe qui auraient pu témoigner sont toutes disparues. On sait toutefois qu’Amand agissait au sein d’une équipe autonome dont il aurait pu être le responsable. Ce groupe avait comme dénomination locale «le maquis de la Salorge». La nuit avec des camarades, il participait à des coups de mains, dont l’attaque d’un convoi allemand. Il s’occupait également de la récupération d’armes parachutées. Il disposait aussi d’un poste radio émetteur-récepteur. Il était brave, insouciant du danger. Il faisait toutefois trop grande confiance aux gens qu’il connaissait en ne prenant pas suffisamment garde aux délateurs de tout poil qui agissaient par vengeance personnelle, par bêtise, voire  par naïveté mais aussi pour certains, par cupidité ou conviction, ceux-la mêmes qui étaient de vrais collaborateurs. C’est paraît-il la cause de son arrestation.  
Les informations rapportées que j’ai pu recueillir en interrogeant les proches ou les voisins au sujet des activités d’Amand Bazillon au sein de la résistance,  sont peu nombreuses. Les personnes de son groupe qui auraient pu témoigner sont toutes disparues. On sait toutefois qu’Amand agissait au sein d’une équipe autonome dont il aurait pu être le responsable. Ce groupe avait comme dénomination locale «le maquis de la Salorge». La nuit avec des camarades, il participait à des coups de mains, dont l’attaque d’un convoi allemand. Il s’occupait également de la récupération d’armes parachutées. Il disposait aussi d’un poste radio émetteur-récepteur. Il était brave, insouciant du danger. Il faisait toutefois trop grande confiance aux gens qu’il connaissait en ne prenant pas suffisamment garde aux délateurs de tout poil qui agissaient par vengeance personnelle, par bêtise, voire  par naïveté mais aussi pour certains, par cupidité ou conviction, ceux-la mêmes qui étaient de vrais collaborateurs. C’est paraît-il la cause de son arrestation.  
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