« Le général Boulanger » : différence entre les versions

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== Général Georges Boulanger==
(29 avril 1837, Rennes - 30 septembre 1891, Ixelles, Belgique)
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[[File:Boulanger.jpg|200px|thumb|right|Illustration du Petit Journal (10 octobre 1891)]]
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Le 8 juillet 1888, sur invitation de Le Bastard, Boulanger est en visite politique officielle à Rennes. Il revient lentement en landau avec Le Bastard des courses hippiques des [[Gayeulles]], acclamés par la foule et, passant devant l'archevêché, le cortège des sympathisants crie : "Les curés sac au dos !", allusion à la nouvelle loi qui astreint les prêtres au service militaire. Au balcon de l'''Hôtel de France'', [[rue de la Monnaie]], il est acclamé par la foule et, au grand banquet des Lices, Le Bastard salue "le ministre réformateur, le vaillant soldat et l'ardent patriote". Le lendemain, le général prend le train pour Saint-Malo et il y a foule à la gare ou de nombreux cheminots tiennent à venir lui serrer la main<ref>''Histoire de Rennes'', sous direction de Jean Meyer - Edouard Privat, éditeur, 1972 </ref>.
Le 8 juillet 1888, sur invitation de Le Bastard, le {{w|général Boulanger}} est en visite politique officielle à Rennes. Il revient lentement en landau avec Le Bastard des courses hippiques des [[Gayeulles]], acclamés par la foule et, passant devant l'archevêché, le cortège des sympathisants crie : "Les curés sac au dos !", allusion à la nouvelle loi qui astreint les prêtres au service militaire. Au balcon de l'''Hôtel de France'', [[rue de la Monnaie]], il est acclamé par la foule et, au grand banquet des Lices, Le Bastard salue "le ministre réformateur, le vaillant soldat et l'ardent patriote". Le lendemain, le général prend le train pour Saint-Malo et il y a foule à la gare ou de nombreux cheminots tiennent à venir lui serrer la main<ref>''Histoire de Rennes'', sous direction de Jean Meyer - Edouard Privat, éditeur, 1972 </ref>.
 
[[Fichier:Plaque_tombe_Boulanger.png|300px|left|thumb|Étrange inscription romantique sur la tombe]]
== Une fin sans gloire ==
== Une fin sans gloire ==
En 1889, un mandat d'arrêt est lancé contre lui, considéré comme un danger pour la République. Des révélations sur le concours financier donné au général par les chefs du parti monarchiste le déconsidèrent. Le boulangisme décroît; ses candidats sont battus dans tous les niveaux d'élections. Le président du Conseil fait courir le bruit de son arrestation imminente et, le 1er avril, il s'enfuit à Bruxelles. Le Sénat, constitué en haute cour, le condamne par contumace à la détention perpétuelle pour complot et attentat pour changer la forme du gouvernement. Le 30 septembre 1891, le général Boulanger se suicide au cimetière d'Ixelles, en banlieue de Bruxelles, sur la tombe de sa maîtresse, madame de Bonnemains, morte trois mois auparavant et qui l'avait accompagné dans son exil. Clémenceau inventera une épitaphe cruelle :"Ci-gît le général Boulanger qui mourut comme il vécut : en sous-lieutenant".
En 1889, un mandat d'arrêt est lancé contre lui, considéré comme un danger pour la République. Des révélations sur le concours financier donné au général par les chefs du parti monarchiste le déconsidèrent. Le boulangisme décroît; ses candidats sont battus dans tous les niveaux d'élections. Le président du Conseil fait courir le bruit de son arrestation imminente et, le 1er avril, il s'enfuit à Bruxelles. Le Sénat, constitué en haute cour, le condamne par contumace à la détention perpétuelle pour complot et attentat pour changer la forme du gouvernement. Le 30 septembre 1891, le général Boulanger se suicide au cimetière d'Ixelles, en banlieue de Bruxelles, sur la tombe de sa maîtresse, Marguerite de Bonnemains, morte deux mois et demi auparavant et qui l'avait accompagné dans son exil. Clémenceau inventera une épitaphe cruelle :"Ci-gît le général Boulanger qui mourut comme il vécut : en sous-lieutenant".


Cette personnalité politique n'a pas de rue à son nom dans sa ville natale.
Cette personnalité politique n'a pas de rue à son nom dans sa ville natale.
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