« Le général Boulanger » : différence entre les versions

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'''Georges Boulanger''' naquit le 29 avril 1837 à Rennes, au lieu-dit "La Calliorne", indique la fiche d'état-civil (il existe à Rennes une [[rue de la Caliorne]]), il est baptisé à l' [[Église Saint-Hélier]]. Son père était avoué à la Cour, sa mère d'origine britannique. Après une belle carrière militaire en Kabylie et en Cochinchine, il prit part à la guerre franco-allemande comme lieutenant-colonel, chef de bataillon, puis franchit les  divers grades de général. De janvier 1886 à mai 1887, poussé par Clémenceau qui voit en lui un rempart pour la République radicale, il est ministre de la guerre et affiche une attitude patriotique contre l'Allemagne.
Georges Ernest Boulanger naquit le 29 avril 1837 à Rennes, au lieu-dit "La Calliorne", indique la fiche d'état-civil (il existe à Rennes une [[rue de la Caliorne]]), il est baptisé à l' [[Église Saint-Hélier]]. Son père était avoué à la Cour, sa mère d'origine britannique. Après une belle carrière militaire en Kabylie et en Cochinchine, il prit part à la guerre franco-allemande comme lieutenant-colonel, chef de bataillon, puis franchit les  divers grades de général. De janvier 1886 à mai 1887, poussé par Clémenceau qui voit en lui un rempart pour la République radicale, il est ministre de la guerre et affiche une attitude patriotique contre l'Allemagne.


== Un général très populaire==
== Un général très populaire==
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En 1889, un mandat d'arrêt est lancé contre lui, considéré comme un danger pour la République. Des révélations sur le concours financier donné au général par les chefs du parti monarchiste le déconsidèrent. Le boulangisme décroît; ses candidats sont battus dans tous les niveaux d'élections. Le président du Conseil fait courir le bruit de son arrestation imminente et, le 1er avril, il s'enfuit à Bruxelles. Le Sénat, constitué en haute cour, le condamne par contumace à la détention perpétuelle pour complot et attentat pour changer la forme du gouvernement. Le 30 septembre 1891, le général Boulanger se suicide au cimetière d'Ixelles, en banlieue de Bruxelles, sur la tombe de sa maîtresse, madame de Bonnemains, morte trois mois auparavant et qui l'avait accompagné dans son exil. Clémenceau inventera une épitaphe cruelle :"Ci-gît le général Boulanger qui mourut comme il vécut : en sous-lieutenant".
En 1889, un mandat d'arrêt est lancé contre lui, considéré comme un danger pour la République. Des révélations sur le concours financier donné au général par les chefs du parti monarchiste le déconsidèrent. Le boulangisme décroît; ses candidats sont battus dans tous les niveaux d'élections. Le président du Conseil fait courir le bruit de son arrestation imminente et, le 1er avril, il s'enfuit à Bruxelles. Le Sénat, constitué en haute cour, le condamne par contumace à la détention perpétuelle pour complot et attentat pour changer la forme du gouvernement. Le 30 septembre 1891, le général Boulanger se suicide au cimetière d'Ixelles, en banlieue de Bruxelles, sur la tombe de sa maîtresse, madame de Bonnemains, morte trois mois auparavant et qui l'avait accompagné dans son exil. Clémenceau inventera une épitaphe cruelle :"Ci-gît le général Boulanger qui mourut comme il vécut : en sous-lieutenant".


Cette personnalité politique n' pas de rue à son nom dans sa ville natale.
Cette personnalité politique n'a pas de rue à son nom dans sa ville natale.


==Notes et références ==
==Notes et références ==
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