Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Horloges Lognoné dans l'archidiocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
Ligne 112 : Ligne 112 :
==== L'influence d'Arthur Regnault connu à Rennes pour ses édifices religieux d'inspiration orientale ====
==== L'influence d'Arthur Regnault connu à Rennes pour ses édifices religieux d'inspiration orientale ====


Vers 1890, alors qu'il dirige les travaux de restauration des autels, l'architecte diocésain Arthur Regnault, fidèle à son habitude de conserver et de mettre en valeur le mobilier en place, donne au sculpteur Pierre Aubert, de Romillé, le dessin des retables latéraux, dans le style néo-Renaissance. Dans le même temps, Aubert construit le "panneau supérieur" du retable du maître-autel : c'est donc sa main que l'on pourrait voir dans le second niveau et dans le décor des parties basses dont les chutes de fleurs vigoureuses s'opposent au reste de la sculpture de l'autel et du tabernacle, plus plate et maladroite. Dans les niches des retables, sont disposées des statues saint-sulpiciennes sorties de l'atelier de Raffl, dont se distingue celle de Notre-Dame des Victoires, particulièrement remise à l'honneur à cette date. En 1900, un ensemble de verrières décoratives est mis en place par le maître verrier angevin Jean Clemens.
Vers 1890, alors qu'il dirige les travaux de restauration des autels, l'architecte diocésain [[Arthur Regnault]], fidèle à son habitude de conserver et de mettre en valeur le mobilier en place, donne au sculpteur Pierre Aubert, de Romillé, le dessin des retables latéraux, dans le style néo-Renaissance. Dans le même temps, Aubert construit le "panneau supérieur" du retable du maître-autel : c'est donc sa main que l'on pourrait voir dans le second niveau et dans le décor des parties basses dont les chutes de fleurs vigoureuses s'opposent au reste de la sculpture de l'autel et du tabernacle, plus plate et maladroite. Dans les niches des retables, sont disposées des statues saint-sulpiciennes sorties de l'atelier de Raffl, dont se distingue celle de Notre-Dame des Victoires, particulièrement remise à l'honneur à cette date. En 1900, un ensemble de verrières décoratives est mis en place par le maître verrier angevin Jean Clemens.


Face à l'entrée sud, la statue en bois de saint Louis, de bonne facture, est traitée dans l'esprit du 17e siècle : il porte la couronne d'épines, la main de justice et un manteau semé de fleurs de lys ; la présence à son cou du collier de l'ordre de Saint-Michel, rétabli de 1815 à 1830, pourrait consolider l'hypothèse de datation vers 1820.
Face à l'entrée sud, la statue en bois de saint Louis, de bonne facture, est traitée dans l'esprit du 17e siècle : il porte la couronne d'épines, la main de justice et un manteau semé de fleurs de lys ; la présence à son cou du collier de l'ordre de Saint-Michel, rétabli de 1815 à 1830, pourrait consolider l'hypothèse de datation vers 1820.
1 696

modifications

Menu de navigation