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« Rue Jean-Marie Duhamel » : différence entre les versions

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[[Fichier:Bouet duhamel.jpg|left|thumb|400x400px|La rue Duhamel. Vue prise en venant de la rue Saint-Hélier. À gauche, le mur d'enceinte de la prison militaire et, dans le prolongement de la rue, les Moulins St-Hélier. Carte postale de Léon Bouet de 1899. Coll. YRG et AmR 44Z0023 ]]
[[Fichier:Bouet duhamel.jpg|left|thumb|400x400px|La rue Duhamel. Vue prise en venant de la rue Saint-Hélier. À gauche, le mur d'enceinte de la prison militaire et, dans le prolongement de la rue, les Moulins St-Hélier. Carte postale de Léon Bouet de 1899. Coll. YRG et AmR 44Z0023 ]]
[[File:Rennes-Immeuble-Poirier-Mosaique-Odorico-23-Janvier-2021-03.jpg|250px|right|thumb|Immeuble Art-déco Odorico, à l'angle de l'avenue Janvier et de la [[rue Duhamel]] - (de Wikimedia Commons)]]
[[File:Rennes-Immeuble-Poirier-Mosaique-Odorico-23-Janvier-2021-03.jpg|250px|right|thumb|Immeuble Art-déco Odorico, à l'angle de l'avenue Janvier et de la [[rue Duhamel]] - (de Wikimedia Commons)]]
La '''rue Jean-Marie Duhamel''', créée vers 1880 dans les terrains dits "[[La Californie]]", part de l'[[avenue Janvier]], à hauteur du [[lycée Émile Zola]], laisse à gauche les [[Moulins Logeais]] ou [[Moulins de Saint-Hélier]] et, tournant à 90°, passe à droite le long des arrières de l'immeuble de FR3 et de celui du [[Théâtre National de Bretagne]] (construit à l'emplacement de l'ancienne prison militaire), traverse la [[rue Saint-Hélier]] pour rejoindre l'avenue Janvier, à proximité de la [[place de la Gare]]. Cette partie de la rue Duhamel - son nom étant souvent abrégé - allant de l'avenue Janvier aux Grands Moulins de Rennes, était un ruisseau de dérivation qui reliait le moulin aux douves situées à l'est de la ville. La rue Jean-Marie Duhamel était autrefois une partie de la [[rue de Châtillon]], nommée sur un plan de la ville de 1846 ''ruelle de Châtillon'', avant l'acquisition des terrains de Lorette pour y construire la [[gare de Rennes]]. Elle fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 20 février 1878.
La '''rue Jean-Marie Duhamel''', créée vers 1880 dans les terrains dits "[[La Californie]]", part de l'[[avenue Janvier]], à hauteur du [[lycée Émile Zola]], laisse à gauche les Moulins Logeais ou [[Moulins de Saint-Hélier]] et, tournant à 90°, passe à droite le long des arrières de l'immeuble de FR3 et de celui du [[Théâtre National de Bretagne]] (construit à l'emplacement de l'ancienne prison militaire), traverse la [[rue Saint-Hélier]] pour rejoindre l'avenue Janvier, à proximité de la [[place de la Gare]]. Cette partie de la rue Duhamel - son nom étant souvent abrégé - allant de l'avenue Janvier aux Grands Moulins de Rennes, était un ruisseau de dérivation qui reliait le moulin aux douves situées à l'est de la ville. La rue Jean-Marie Duhamel était autrefois une partie de la [[rue de Châtillon]], nommée sur un plan de la ville de 1846 ''ruelle de Châtillon'', avant l'acquisition des terrains de Lorette pour y construire la [[gare de Rennes]]. Elle fut dénommée par délibération du conseil municipal de la ville de Rennes le 20 février 1878.


{{Citation|texte=''RUE de CHÂTILLON. Cette rue s'appellera désormais '''rue Duhamel''', du nom de celle dont elle n'est que la continuation.|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 24 février 1901|collecteur=Manu35|date=2018}}
{{Citation|texte=''RUE de CHÂTILLON. Cette rue s'appellera désormais '''rue Duhamel''', du nom de celle dont elle n'est que la continuation.|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 24 février 1901|collecteur=Manu35|date=2018}}
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L'édifice au n° 17, la minoterie ''Les grands Moulins de Rennes'', est implanté à l'emplacement de l'ancien moulin Saint-Hélier, visible sur les plans du 17e siècle qui appartenait à l'[[abbaye Saint-Georges de Rennes|abbaye Saint-Georges]]. Ce dernier fut agrandi d'une salle pour les moteurs par l'entrepreneur Badault, en 1929. Il faut lui associer la demeure du directeur de la minoterie, n°15, construite vers 1898, et le petit immeuble qui abrite les bureaux, au n°19, ancienne tannerie Fouéré, agrandi en 1930. Il s'agit d'un des principaux établissements industriels de la ville qui présente, outre l'intérêt majeur des innovations techniques liées à sa construction, celui d'être toujours en activité.
L'édifice au n° 17, la minoterie ''Les grands Moulins de Rennes'', est implanté à l'emplacement de l'ancien moulin Saint-Hélier, visible sur les plans du 17e siècle qui appartenait à l'[[abbaye Saint-Georges de Rennes|abbaye Saint-Georges]]. Ce dernier fut agrandi d'une salle pour les moteurs par l'entrepreneur Badault, en 1929. Il faut lui associer la demeure du directeur de la minoterie, n°15, construite vers 1898, et le petit immeuble qui abrite les bureaux, au n°19, ancienne tannerie Fouéré, agrandi en 1930. Il s'agit d'un des principaux établissements industriels de la ville qui présente, outre l'intérêt majeur des innovations techniques liées à sa construction, celui d'être toujours en activité.
[[Fichier:Biscuiterie_rue_Duhamel.png|150px|right]]
[[Fichier:Biscuiterie_rue_Duhamel.png|150px|right]]
L'immeuble au n°1 (qui a une autre entrée avenue Janvier au n°7), signé de l'architecte [[Jean Poirier]], est construit sur un axe visible sur le plan [[Ange de Léon des Ormeaux]] de 1861, dans le quartier des entrepreneurs. C'est un édifice majeur de l'architecte à Rennes, exceptionnel par la qualité de son décor, œuvre du mosaïste [[Isidore Odorico]]. L'architecte y installe ses bureaux, une salle d'exposition et un bureau de dessin, orientés vers l'avenue Janvier, sur laquelle se distribuent les appartements les plus prestigieux. L'immeuble est coté *** au plan local d'urbanisme.
L'immeuble au n°1 (qui a une autre entrée avenue Janvier au n°7), signé de l'architecte Jean Poirier<ref>https://www.pss-archi.eu/architecte/4562</ref>, est construit sur un axe visible sur le plan [[Ange de Léon des Ormeaux]] de 1861, dans le quartier des entrepreneurs. C'est un édifice majeur de l'architecte à Rennes, exceptionnel par la qualité de son décor, œuvre du mosaïste [[Isidore Odorico]]. L'architecte y installe ses bureaux, une salle d'exposition et un bureau de dessin, orientés vers l'avenue Janvier, sur laquelle se distribuent les appartements les plus prestigieux. L'immeuble est coté *** au plan local d'urbanisme.


Au n°45 se trouvait jusqu'en 2016<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-soiree-nostalgique-pour-la-fermeture-du-chat-bavard-4701485</ref> un bistrot bien connu de plusieurs générations de travailleurs rennais, l'ancien "Café Mestre", devenu plus tard "Chez Ramon et Pedro", puis "Le Chat Bavard"<ref>Voir la splendide épopée relatée en trois articles : http://alter1fo.com/chez-ramon-et-pedro-histoire-dun-bar-rennais-1-lodyssee-de-ramon-1909-1945-94518</ref>. Ce bar a notamment été le lieu de rassemblement d'exilés espagnols ou d'ouvriers venus travailler à la construction des quartiers de La Touche et de Maurepas, à l'[[usine PSA - La Janais|usine Citroën de La Janais]], ouverte en 1961, ou encore dans l'une des nombreuses industries installées dans le quartier.
Au n°45 se trouvait jusqu'en 2016<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-soiree-nostalgique-pour-la-fermeture-du-chat-bavard-4701485</ref> un bistrot bien connu de plusieurs générations de travailleurs rennais, l'ancien "Café Mestre", devenu plus tard "Chez Ramon et Pedro", puis "Le Chat Bavard"<ref>Voir la splendide épopée relatée en trois articles : http://alter1fo.com/chez-ramon-et-pedro-histoire-dun-bar-rennais-1-lodyssee-de-ramon-1909-1945-94518</ref>. Ce bar a notamment été le lieu de rassemblement d'exilés espagnols ou d'ouvriers venus travailler à la construction des quartiers de La Touche et de Maurepas, à l'[[usine PSA - La Janais|usine Citroën de La Janais]], ouverte en 1961, ou encore dans l'une des nombreuses industries installées dans le quartier.

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