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== Architecture ==
== Architecture ==
L'édifice au n° 17, la minoterie ''Les grands Moulins de Rennes'', est implanté à l'emplacement de l'ancien moulin Saint-Hélier, visible sur les plans du 17e siècle qui appartenait à l'[[abbaye Saint-Georges de Rennes|abbaye Saint-Georges]]. Ce dernier fut agrandi d'une salle pour les moteurs par l'entrepreneur Badault, en 1929. Il faut lui associer la demeure du directeur de la minoterie, n°15, construite vers 1898, et le petit immeuble qui abrite les bureaux, au n°19, ancienne tannerie Fouéré, agrandi en 1930. Il s'agit d'un des principaux établissements industriels de la ville qui présente, outre l'intérêt majeur des innovations techniques liées à sa construction, celui d'être toujours en activité.
L'édifice au n° 17, la minoterie ''Les grands Moulins de Rennes'', est implanté à l'emplacement de l'ancien moulin Saint-Hélier, visible sur les plans du 17e siècle qui appartenait à l'[[abbaye Saint-Georges de Rennes|abbaye Saint-Georges]]. Ce dernier fut agrandi d'une salle pour les moteurs par l'entrepreneur Badault, en 1929. Il faut lui associer la demeure du directeur de la minoterie, n°15, construite vers 1898, et le petit immeuble qui abrite les bureaux, au n°19, ancienne tannerie Fouéré, agrandi en 1930. Il s'agit d'un des principaux établissements industriels de la ville qui présente, outre l'intérêt majeur des innovations techniques liées à sa construction, celui d'être toujours en activité.
 
[[Fichier:Biscuiterie_rue_Duhamel.png|150px|right]]
L'immeuble au n°1 (qui a une autre entrée avenue Janvier au n°7), signé de l'architecte [[Jean Poirier]], est construit sur un axe visible sur le plan [[Ange de Léon des Ormeaux]] de 1861, dans le quartier des entrepreneurs. C'est un édifice majeur de l'architecte à Rennes, exceptionnel par la qualité de son décor, œuvre du mosaïste [[Isidore Odorico]]. L'architecte y installe ses bureaux, une salle d'exposition et un bureau de dessin, orientés vers l'avenue Janvier, sur laquelle se distribuent les appartements les plus prestigieux. L'immeuble est coté *** au plan local d'urbanisme.
L'immeuble au n°1 (qui a une autre entrée avenue Janvier au n°7), signé de l'architecte [[Jean Poirier]], est construit sur un axe visible sur le plan [[Ange de Léon des Ormeaux]] de 1861, dans le quartier des entrepreneurs. C'est un édifice majeur de l'architecte à Rennes, exceptionnel par la qualité de son décor, œuvre du mosaïste [[Isidore Odorico]]. L'architecte y installe ses bureaux, une salle d'exposition et un bureau de dessin, orientés vers l'avenue Janvier, sur laquelle se distribuent les appartements les plus prestigieux. L'immeuble est coté *** au plan local d'urbanisme.


Au n°45 se trouvait jusqu'en 2016<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-soiree-nostalgique-pour-la-fermeture-du-chat-bavard-4701485</ref> un bistrot bien connu de plusieurs générations de travailleurs rennais, l'ancien "Café Mestre", devenu plus tard "Chez Ramon et Pedro", puis "Le Chat Bavard"<ref>Voir la splendide épopée relatée en trois articles : http://alter1fo.com/chez-ramon-et-pedro-histoire-dun-bar-rennais-1-lodyssee-de-ramon-1909-1945-94518</ref>. Ce bar a notamment été le lieu de rassemblement d'exilés espagnols ou d'ouvriers venus travailler à la construction des quartiers de La Touche et de Maurepas, à l'[[usine PSA - La Janais|usine Citroën de La Janais]], ouverte en 1961, ou encore dans l'une des nombreuses industries installées dans le quartier.
Au n°45 se trouvait jusqu'en 2016<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-soiree-nostalgique-pour-la-fermeture-du-chat-bavard-4701485</ref> un bistrot bien connu de plusieurs générations de travailleurs rennais, l'ancien "Café Mestre", devenu plus tard "Chez Ramon et Pedro", puis "Le Chat Bavard"<ref>Voir la splendide épopée relatée en trois articles : http://alter1fo.com/chez-ramon-et-pedro-histoire-dun-bar-rennais-1-lodyssee-de-ramon-1909-1945-94518</ref>. Ce bar a notamment été le lieu de rassemblement d'exilés espagnols ou d'ouvriers venus travailler à la construction des quartiers de La Touche et de Maurepas, à l'[[usine PSA - La Janais|usine Citroën de La Janais]], ouverte en 1961, ou encore dans l'une des nombreuses industries installées dans le quartier.
Au n° 57  on trouvait une biscuiterie au début du 20e siècle.


Le nom de la rue a été donné en mémoire de :
Le nom de la rue a été donné en mémoire de :
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