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'''Le 10 et 11 septembre 1960''' le général de Gaulle inaugure l’usine Citroën en construction de Rennes – La Janais, à [[Chartres-de-Bretagne]], parcourue par un long cortège officiel. Le dimanche 11, le général et son épouse entendent la messe à la [[cathédrale Saint-Pierre]] puis, place de la Mairie au soleil, il fait un bref discours disant sa "confiance dans le destin de la Bretagne lié à celui de la France"<ref> | '''Le 10 et 11 septembre 1960''' le général de Gaulle inaugure l’usine Citroën en construction de Rennes – La Janais, à [[Chartres-de-Bretagne]], parcourue par un long cortège officiel. Le dimanche 11, le général et son épouse entendent la messe à la [[cathédrale Saint-Pierre]] puis, place de la Mairie au soleil, il fait un bref discours disant sa "confiance dans le destin de la Bretagne lié à celui de la France"<ref> | ||
http://www.ina.fr/politique/allocutions-discours/video/</ref> <ref>[[Déplacement à Rennes du général de Gaulle les 10 et 11 septembre 1960]]</ref>. | http://www.ina.fr/politique/allocutions-discours/video/</ref> <ref>[[Déplacement à Rennes du général de Gaulle les 10 et 11 septembre 1960]]</ref>. | ||
'''Le 31 janvier 1969''' est la date du dernier passage à Rennes du général de Gaulle. Arrivé en Caravelle à l’[[aéroport de | [[Fichier:De_Gaulle,_janvier_1969.png|250px|right|thumb|En quittant la préfecture, le 31 janvier 1969]] | ||
'''Le 31 janvier 1969''' est la date du dernier passage à Rennes du général de Gaulle. Arrivé en Caravelle à l’[[aéroport de Rennes–Saint-Jacques]] sous la pluie, il gagne le centre par la [[Rue de l'Alma]], passe par les quais et monte à la préfecture. Le lendemain il prend un bain de foule place de la Mairie. A l’hôtel de Ville [[Henri Fréville]] affirme que « nous ne séparons pas dans nos affections la Bretagne de la France. Dans sa réponse le général constate que « Rennes, métropole, grande ville industrielle, universitaire et technique lie la péninsule bretonne au reste du corps de la patrie» et il annonce qu'elle sera le chef-lieu d’une région officiellement reconnue comme les autres régions de France (c’est une des mesures prévues par la réforme constitutionnelle qui sera mise au référendum et repoussée avec toute la réforme, ce qui amènera le général à démissionner de la présidence de la République). Sur la place, parmi les applaudissements, on entend des cris : « Libérez la Bretagne ! » et « Le fascisme ne passera pas ». Puis, pendant une demi-heure le général survola en hélicoptère l’agglomération pour prendre la mesure des efforts universitaires (Beaulieu), en matière de logements (Maurepas et amorce de la ZUP sud) et pour l’industrie (Citroën qui fournit déjà 8000 emplois). | |||
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