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[[Fichier:Listes_pour_le_STO.png|right|250px|thumb|Appel des directeurs d'établissement à collaborer (''Ouest-Eclair'' 17 juillet 1943)]] | [[Fichier:Listes_pour_le_STO.png|right|250px|thumb|Appel des directeurs d'établissement à collaborer (''Ouest-Eclair'' 17 juillet 1943)]] | ||
Constant Allain <ref> [[Rue Lieutenant-Colonel Constant Allain]]</ref> qui, à 18 ans, à l'arrivée des troupes allemandes en juin 1940, sur la route de Rennes près de Saint-Aubin-du-Cormier, avait abattu à la mitrailleuse deux officiers supérieurs ennemis et pris des papiers importants, réussit à devenir secrétaire au commissariat à la main-d'œuvre pour l'Allemagne, [[rue des Dames]] à Rennes, où il fit entrer plusieurs membres de son réseau. Fiches égarées, fausses annotations, identités changées, permirent à des milliers de jeunes Bretons requis d'échapper au S.T.O. mais, en janvier 1944, Radio-Londres ayant décerné un "prix d'honneur du sabotage" à l'administration qui l'employait, il fut arrêté dans son bureau par la Gestapo, 48 heures plus tard, le 20 janvier 1944<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/biogr/allain-lt-c.htm</ref>. Le Rennais Paul Cirrode, 23 ans, employé dans les bureaux de la direction régionale du S.T.O. à Rennes, établissait de fausses cartes d'identité mais sera arrêté et déporté le 3 août<ref>[[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]]</ref> et libéré à Belfort le 26 août.(Décédé 8 mars 2014). | '''Constant Allain''' <ref> [[Rue Lieutenant-Colonel Constant Allain]]</ref> qui, à 18 ans, à l'arrivée des troupes allemandes en juin 1940, sur la route de Rennes près de Saint-Aubin-du-Cormier, avait abattu à la mitrailleuse deux officiers supérieurs ennemis et pris des papiers importants, réussit à devenir secrétaire au commissariat à la main-d'œuvre pour l'Allemagne, [[rue des Dames]] à Rennes, où il fit entrer plusieurs membres de son réseau. Fiches égarées, fausses annotations, identités changées, permirent à des milliers de jeunes Bretons requis d'échapper au S.T.O. mais, en janvier 1944, Radio-Londres ayant décerné un "prix d'honneur du sabotage" à l'administration qui l'employait, il fut arrêté dans son bureau par la Gestapo, 48 heures plus tard, le 20 janvier 1944<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/biogr/allain-lt-c.htm</ref>. Le Rennais Paul Cirrode, 23 ans, employé dans les bureaux de la direction régionale du S.T.O. à Rennes, établissait de fausses cartes d'identité mais sera arrêté et déporté le 3 août<ref>[[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]]</ref> et libéré à Belfort le 26 août.(Décédé 8 mars 2014). | ||
[[Fichier:Appel_aux_travailleurs.gif|300px|left|thumb|Les travailleurs sont récalcitrants : le Feldkommandant menace dans l'''Ouest-Eclair'' du 27 février et du 1er mars 1943]] | [[Fichier:Appel_aux_travailleurs.gif|300px|left|thumb|Les travailleurs sont récalcitrants : le Feldkommandant menace dans l'''Ouest-Eclair'' du 27 février et du 1er mars 1943]] | ||
[[Fichier:Gros_salaires.png|center|250px|thumb|La promesse de gros salaires pour pallier les absences de requis au STO (''Ouest-Eclair'' du 1er décembre 1943)]] | [[Fichier:Gros_salaires.png|center|250px|thumb|La promesse de gros salaires pour pallier les absences de requis au STO (''Ouest-Eclair'' du 1er décembre 1943)]] | ||
=== Marcel Callo === | |||
Né à Rennes en 1921, dans une famille nombreuse, ouvrière et catholique, [[Marcel Callo]] est élève de 1927 à 1934 dans une école de la [[rue de Dinan]], entre apprenti à l'imprimerie Simon et devient ouvrier typographe. Il adhère en 1935 à la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne) après avoir été scout. Il se fiance. Il est réquisitionné au titre du STO le 19 mars 1943. Il est envoyé à Zella-Mehlis, en Thuringe où il continue l'action jociste. Il est arrêté le 19 avril 1944, emprisonné et déporté à Mauthausen le 24 octobre 1944 où il trouve Jean Courcier, jeune résistant communiste jugé à Rennes le 13 septembre 1941. Marcel meurt d'épuisement le 19 avril 1945. Il est béatifié en 1987 par le pape Jean-Paul II. | |||
[[Fichier:Le_gauleiter_Sauckel.png|250px|center|thumb|Le Gauleiter Sauckel parle aux familles ! (Ouest-Eclair 27,28.11.1943)]] | [[Fichier:Le_gauleiter_Sauckel.png|250px|center|thumb|Le Gauleiter Sauckel parle aux familles ! (Ouest-Eclair 27,28.11.1943)]] | ||
En mai 1944 arriva à Rennes un Groupe d'action pour la justice sociale (G.A.J.S.) du PPF chargé de traquer les réfractaires au S.T.O. mais dont les 25 agents furent surtout employés à des actions contre les maquisards<ref>[[Epuration]]</ref>. Il est aussi destiné à protéger les familles des militants. Ces groupes GAPPF vont échapper au contrôle du Parti pour ne plus travailler qu'au profit du Sipo/SD (la Gestapo). | En mai 1944 arriva à Rennes un Groupe d'action pour la justice sociale (G.A.J.S.) du PPF chargé de traquer les réfractaires au S.T.O. mais dont les 25 agents furent surtout employés à des actions contre les maquisards<ref>[[Epuration]]</ref>. Il est aussi destiné à protéger les familles des militants. Ces groupes GAPPF vont échapper au contrôle du Parti pour ne plus travailler qu'au profit du Sipo/SD (la Gestapo). | ||
Au total 800 jeunes gens rennais ont été déportés pour travailler en Allemagne. | Au total 800 jeunes gens rennais ont été déportés pour travailler en Allemagne. | ||
==='''Henri Jan''', réfractaire et déporté=== | |||
Henri JAN est né le 3 octobre 1922 à Rennes. Cimentier coffreur, il est domicilié à Rennes, 25 [[ rue Robiquet]] . Concerné par la loi du 16 février 1943 instituant le STO (Service du travail obligatoire) et imposant aux jeunes gens nés entre 1920 et 1922 d’aller travailler en Allemagne, Henri Jan choisit de ne pas partir. Il est arrêté une première fois le 19 novembre 1943 par la Gestapo, comme réfractaire. Il est incarcéré à la [[prison Jacques- Cartier]] de Rennes jusqu’au 31 mai 1944. Il est interpellé, une seconde fois, le 21 juin 1944, après dénonciation de Claude Caravel, agent de la Gestapo introduit dans son groupe de Résistance. Il est déporté à Buchenwald , n° 81273, par le convoi su 17 août 1944 au départ de Compiègne, La date de sa libération n’est pas connue. <ref> http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/jan-henri.htm </ref> | |||
===Références=== | ===Références=== | ||
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