« Quartier Margueritte, puis caserne Guillaudot » : différence entre les versions

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L'année suivante, les travaux de viabilisation du terrain sont effectués dans ce secteur de Villeneuve. En 1919, on donne à la caserne le nom de quartier Margueritte, nom du général  {{w|Jean Auguste Margueritte}} mort de ses blessures au combat de Sedan en 1870. On attend l’arrivée en la caserne Margueritte d’un régiment de cavalerie, en l’occurrence le 24e Dragons en provenance de Dinan, plutôt qu’une unité d’artillerie. Or une unité de cavalerie ce sont 680 chevaux qui consomment du foin taxé en droits d'octroi à  6 francs la tonne, soit une rentrée de 40 000F  pour la ville qui attend aussi beaucoup des emplois induits par l’implantation d’un régiment dans une ville de garnison. Mais la guerre de 1914-1918 ampute et ralentit le programme de construction et la caserne reste vide de conscrits. En 1930, des terrains sont vendus à la société Bretonne d'Habitations à Bon Marché, en vue de la construction de 23 logements pour les sous-officiers et les officiers mariés. L'immeuble de la [[rue du Garigliano]] est construit en 1931 par l'entrepreneur Paul Richier, sur les plans de l'architecte  [[Georges Lefort]]. Le plan d'extension de 1928 prévoit l'ouverture du boulevard Georges-Clemenceau, qui sera réalisée en 1933. Trois ans plus tard, 11 385 m2 seront lotis, en bordure du nouveau boulevard. Au nord de la parcelle, divisée par la rue du Garigliano, se situe la caserne, dite Quartier Margueritte, au sud, le long du [[boulevard Georges Clemenceau]], s'étend la gendarmerie.  À l'est de la rue du Garigliano se situent les bâtiments administratifs, les services et les remises,  à l'ouest sont des logements (pavillons à plusieurs unités d'habitation et immeubles).
L'année suivante, les travaux de viabilisation du terrain sont effectués dans ce secteur de Villeneuve. En 1919, on donne à la caserne le nom de quartier Margueritte, nom du général  {{w|Jean Auguste Margueritte}} mort de ses blessures au combat de Sedan en 1870. On attend l’arrivée en la caserne Margueritte d’un régiment de cavalerie, en l’occurrence le 24e Dragons en provenance de Dinan, plutôt qu’une unité d’artillerie. Or une unité de cavalerie ce sont 680 chevaux qui consomment du foin taxé en droits d'octroi à  6 francs la tonne, soit une rentrée de 40 000F  pour la ville qui attend aussi beaucoup des emplois induits par l’implantation d’un régiment dans une ville de garnison. Mais la guerre de 1914-1918 ampute et ralentit le programme de construction et la caserne reste vide de conscrits. En 1930, des terrains sont vendus à la société Bretonne d'Habitations à Bon Marché, en vue de la construction de 23 logements pour les sous-officiers et les officiers mariés. L'immeuble de la [[rue du Garigliano]] est construit en 1931 par l'entrepreneur Paul Richier, sur les plans de l'architecte  [[Georges Lefort]]. Le plan d'extension de 1928 prévoit l'ouverture du boulevard Georges-Clemenceau, qui sera réalisée en 1933. Trois ans plus tard, 11 385 m2 seront lotis, en bordure du nouveau boulevard. Au nord de la parcelle, divisée par la rue du Garigliano, se situe la caserne, dite Quartier Margueritte, au sud, le long du [[boulevard Georges Clemenceau]], s'étend la gendarmerie.  À l'est de la rue du Garigliano se situent les bâtiments administratifs, les services et les remises,  à l'ouest sont des logements (pavillons à plusieurs unités d'habitation et immeubles).
[[Fichier:Caserne_Margueritte_vue_a%C3%A9rienne.png|400px|right|thumb|Vue d'ensemble de la caserne]]
[[Fichier:Caserne_Margueritte_vue_a%C3%A9rienne.png|400px|right|thumb|Vue d'ensemble de la caserne]]
En 1929 y est installé le 505e régiment de chars de combat. En 1936 le ministère de la Guerre envisage l’implantation à Rennes de trois pelotons de gardes mobiles. Au moment de l'ouverture de la [[rue du Garigliano]], on construit donc  des logements supplémentaires pour le casernement des gardes mobiles : 12 pavillons destinés au logement, des bâtiments administratifs et des annexes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la caserne et les terrains adjacents servent de camp aux Allemands qui y internent notamment des prisonniers de guerre coloniaux et alliés <ref> http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/caserne-dite-quartier-margueritte-boulevard-jacques-cartier-rennes/e44bf034-c565-4975-8210-1370bee1ed5f</ref>
En 1929 y est installé le 505e régiment de chars de combat. En 1936 le ministère de la Guerre envisage l’implantation à Rennes de trois pelotons de gardes mobiles. Au moment de l'ouverture de la [[rue du Garigliano]], on construit donc  des logements supplémentaires pour le casernement des gardes mobiles : 12 pavillons destinés au logement, des bâtiments administratifs et des annexes. Xavier de Gaulle, frère aîné de Charles, ingénieur civil des mines, surveille les travaux. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la caserne et les terrains adjacents servent de camp aux Allemands qui y internent notamment des prisonniers de guerre coloniaux et alliés <ref> http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/caserne-dite-quartier-margueritte-boulevard-jacques-cartier-rennes/e44bf034-c565-4975-8210-1370bee1ed5f</ref>
=== 2016 : la caserne général Maurice Guillaudot ===
=== 2016 : la caserne général Maurice Guillaudot ===
En mai 2016, exit  le général Margueritte de  la caserne du boulevard Georges-Clemenceau, mais il a  toujours son nom pour une rue voisine.<ref>[[Rue Général Margueritte]]</ref>  La caserne  est rebaptisée du nom de général Maurice Guillaudot,  <ref>[[Rue Général Maurice Guillaudot]]</ref> illustre gendarme, déporté-résistant, Compagnon de la Libération, général commandant de la région de gendarmerie de Bretagne. <ref>[[17 juin 1941 : manifestation rennaise]]</ref>  La caserne Général Maurice Guillaudot  abrite  des services de divers échelons : l’état-major de la zone de défense de Rennes, le centre de transmission de la 3e région militaire, la région de gendarmerie de Bretagne,  la brigade numérique de la gendarmerie, le groupement de gendarmerie départementale,
En mai 2016, exit  le général Margueritte de  la caserne du boulevard Georges-Clemenceau, mais il a  toujours son nom pour une rue voisine.<ref>[[Rue Général Margueritte]]</ref>  La caserne  est rebaptisée du nom de général Maurice Guillaudot,  <ref>[[Rue Général Maurice Guillaudot]]</ref> illustre gendarme, déporté-résistant, Compagnon de la Libération, général commandant de la région de gendarmerie de Bretagne. <ref>[[17 juin 1941 : manifestation rennaise]]</ref>  La caserne Général Maurice Guillaudot  abrite  des services de divers échelons : l’état-major de la zone de défense de Rennes, le centre de transmission de la 3e région militaire, la région de gendarmerie de Bretagne,  la brigade numérique de la gendarmerie, le groupement de gendarmerie départementale,


===Références===
===Références===
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