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'''Bernard Lucas'''
'''Bernard Lucas'''
(8 janvier 1922, Rennes - 1er juin 2009, Rennes)


Le fils des boulangers de la place Sainte-Anne s'est engagé dans la France Libre le 1er juillet 1940, dans l'arme du génie. Quelques jours plus tôt, il avait quitté Rennes  avec le soutien actif de Paul Hutin, secrétaire général d'Ouest-Éclair, en camionnette, pour  Saint-Pabu etPaimpol d'où il a embarqué avec quelques camarades du journal, le 19 au soir. Le 20, ils sont à Plymouth. Ils quittèrent l'Angleterre le 1er septembre 1940 pour gagner l'Afrique et les combats. Avec lui il y avait Fernand Alix, Georges Berson, René Josse, René Olive, Fanch Lesaint, Henri David et Roger Leprince.
Le fils des boulangers de la place Sainte-Anne s'est engagé dans la France Libre le 1er juillet 1940, dans l'arme du génie. Quelques jours plus tôt, il avait quitté Rennes  avec le soutien actif de Paul Hutin, secrétaire général d'Ouest-Éclair, en camionnette, pour  Saint-Pabu etPaimpol d'où il a embarqué avec quelques camarades du journal, le 19 au soir. Le 20, ils sont à Plymouth. Ils quittèrent l'Angleterre le 1er septembre 1940 pour gagner l'Afrique et les combats. Avec lui il y avait Fernand Alix, Georges Berson, René Josse, René Olive, Fanch Lesaint, Henri David et Roger Leprince.
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'''Roger Leprince'''
'''Roger Leprince'''
(15 février 1921, Domfront - 17 mars 2007, Rennes)


Il fut immatriculé le 91*"* Français Libre. Équipés à la hâte et sans encore aucune formation, ils défilèrent comme ils purent le 14 juillet dans les rues de Londres, acclamés par la foule. Après deux mois de for¬mation à la Section de Sapeurs mineurs, en sep¬tembre 1940, c'est le départ pour Dakar puis Douala, et puis vinrent les grandes batailles, la campagne d'Érythrée et l'héroïque combat de Bir Hakeim. Évacué de Bir Hakeim en Italie, sitôt guéri, il s'évade et gagne la Suisse où il est interné. Nouvelle évasion, il rejoint la 1'" DFL à Lyon et reprend le combat, fait la campagne de France et d'Alsace.
Il fut immatriculé le 91*"* Français Libre. Équipés à la hâte et sans encore aucune formation, ils défilèrent comme ils purent le 14 juillet dans les rues de Londres, acclamés par la foule. Après deux mois de for¬mation à la Section de Sapeurs mineurs, en sep¬tembre 1940, c'est le départ pour Dakar puis Douala, et puis vinrent les grandes batailles, la campagne d'Érythrée et l'héroïque combat de Bir Hakeim. Évacué de Bir Hakeim en Italie, sitôt guéri, il s'évade et gagne la Suisse où il est interné. Nouvelle évasion, il rejoint la 1'" DFL à Lyon et reprend le combat, fait la campagne de France et d'Alsace.
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'''Fernand  Alix'''
'''Fernand  Alix'''
[9 mai 1920, Montfort-sur-Meu - 9 mai 1986, Chantepie)


Fernand Roger Marie, né le 9 mai 1920 à Montfort-sur-Meu fut  F.F.L. dès le 1er juillet 1940 à Londres - Il fit les campagnes avec la 1° D.F.L. : Cameroun, Soudan, Erythrée, Égypte, Palestine, Syrie, Libye (blessé à Bir Hakeim), Tunisie, Italie, France (Toulon, Alpes et Alsace).
Fernand Roger Marie, né le 9 mai 1920 à Montfort-sur-Meu fut  F.F.L. dès le 1er juillet 1940 à Londres - Il fit les campagnes avec la 1° D.F.L. : Cameroun, Soudan, Erythrée, Égypte, Palestine, Syrie, Libye (blessé à Bir Hakeim), Tunisie, Italie, France (Toulon, Alpes et Alsace).


'''Jean Milon'''  
'''Jean Milon'''  
(2 juillet 1922, Rennes - 13 avril 1941, en mer)


Élève officier de la Marine Marchande, il s’était engagé dans la Marine nationale. Le 3 juillet 1940, il était à Mers-el-Kébir, drame durement ressenti par les marins français qui en voulurent longtemps aux Anglais. Lorsqu’il revint à Rennes, en août, son père ,[[Yves Milon]], doyen de la Faculté des Sciences, le convainquit cependant que la poursuite du combat passait par de Gaulle et donc par l’Angleterre. Il traversa l’Espagne et parvint à gagner Gibraltar où il signa un acte d’engagement dans les Forces Françaises Libres.
Élève officier de la Marine Marchande, il s’était engagé dans la Marine nationale. Le 3 juillet 1940, il était à Mers-el-Kébir, drame durement ressenti par les marins français qui en voulurent longtemps aux Anglais. Lorsqu’il revint à Rennes, en août, son père ,[[Yves Milon]], doyen de la Faculté des Sciences, le convainquit cependant que la poursuite du combat passait par de Gaulle et donc par l’Angleterre. Il traversa l’Espagne et parvint à gagner Gibraltar où il signa un acte d’engagement dans les Forces Françaises Libres.
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'''Auguste Chilou'''
'''Auguste Chilou'''
(17 mai 1912, Rennes - 29 juin 1944, Plumelec)


Le 15 juin 1940, fait prisonnier par les Allemands,  il s'évade en décembre 1940, et revient à Rennes. Traqué par les S.S., il se cache [[rue de Nantes]], travaille dans le bâtiment, mais souhaite rejoindre la France Libre. Il quitte  Rennes le 3 avril 1942 et rejoint l'Espagne. Parachuté en France le 6 juin 1944 au-dessus du moulin de Plumelec (Morbihan), il participe à l’instruction des maquisards de Saint-Marcel, ainsi qu’aux opérations de parachutage, au P.C de La Nouette.
Le 15 juin 1940, fait prisonnier par les Allemands,  il s'évade en décembre 1940, et revient à Rennes. Traqué par les S.S., il se cache [[rue de Nantes]], travaille dans le bâtiment, mais souhaite rejoindre la France Libre. Il quitte  Rennes le 3 avril 1942 et rejoint l'Espagne. Parachuté en France le 6 juin 1944 au-dessus du moulin de Plumelec (Morbihan), il participe à l’instruction des maquisards de Saint-Marcel, ainsi qu’aux opérations de parachutage, au P.C de La Nouette.
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