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Élève officier de la Marine Marchande, il s’était engagé dans la Marine nationale. Le 3 juillet 1940, il était à Mers-el-Kébir, drame durement ressenti par les marins français qui en voulurent longtemps aux Anglais. Lorsqu’il revint à Rennes, en août, son père ,[[Yves Milon]], doyen de la Faculté des Sciences, le convainquit cependant que la poursuite du combat passait par de Gaulle et donc par l’Angleterre. Il traversa l’Espagne et parvint à gagner Gibraltar où il signa un acte d’engagement dans les Forces Françaises Libres. | Élève officier de la Marine Marchande, il s’était engagé dans la Marine nationale. Le 3 juillet 1940, il était à Mers-el-Kébir, drame durement ressenti par les marins français qui en voulurent longtemps aux Anglais. Lorsqu’il revint à Rennes, en août, son père ,[[Yves Milon]], doyen de la Faculté des Sciences, le convainquit cependant que la poursuite du combat passait par de Gaulle et donc par l’Angleterre. Il traversa l’Espagne et parvint à gagner Gibraltar où il signa un acte d’engagement dans les Forces Françaises Libres. | ||
Mais Jean Milon fut intégré dans les services britanniques de l’Intelligence Service (MI 6, French section). Dès novembre 1940, il était de retour en France pour une mission dans l’ouest. La seconde mission dont il fut chargé, avec l’équipe nommée par les Britanniques « The Johnny’s group », marqua en mars 1941, les débuts du réseau Johnny auquel appartint aussi son père. Au cours de cette mission il échappa aux Allemands à Saint-Nazaire, gagna Rennes où il séjourna 2 jours, avant de rejoindre la côte et le bateau qui devait le transporter. Celui-ci ayant été intercepté par les Allemands, il embarqua seul sur un petit voilier de 6 m, la nuit du 12 au 13 avril 1941, mais ne parvint jamais en Angleterre. | Mais Jean Milon fut intégré dans les services britanniques de l’Intelligence Service (MI 6, French section). Dès novembre 1940, il était de retour en France pour une mission dans l’ouest. La seconde mission dont il fut chargé, avec l’équipe nommée par les Britanniques « The Johnny’s group », marqua en mars 1941, les débuts du réseau Johnny auquel appartint aussi son père. Au cours de cette mission il échappa aux Allemands à Saint-Nazaire, gagna Rennes où il séjourna 2 jours, avant de rejoindre la côte et le bateau qui devait le transporter. Celui-ci ayant été intercepté par les Allemands, il embarqua seul sur un petit voilier de 6 m, la nuit du 12 au 13 avril 1941, mais ne parvint jamais en Angleterre. <ref>[[rue Jean Milon]]</ref> | ||
'''Auguste Chilou''' | '''Auguste Chilou''' | ||
Le 15 juin 1940, fait prisonnier par les Allemands, il s'évade en décembre 1940, et revient à Rennes. Traqué par les S.S., il se cache [[rue de Nantes]], travaille dans le bâtiment, mais souhaite rejoindre la France Libre. Il quitte Rennes le 3 avril 1942 et rejoint l'Espagne. Parachuté en France le 6 juin 1944 au-dessus du moulin de Plumelec (Morbihan), il participe à l’instruction des maquisards de Saint-Marcel, ainsi qu’aux opérations de parachutage, au P.C de La Nouette. | Le 15 juin 1940, fait prisonnier par les Allemands, il s'évade en décembre 1940, et revient à Rennes. Traqué par les S.S., il se cache [[rue de Nantes]], travaille dans le bâtiment, mais souhaite rejoindre la France Libre. Il quitte Rennes le 3 avril 1942 et rejoint l'Espagne. Parachuté en France le 6 juin 1944 au-dessus du moulin de Plumelec (Morbihan), il participe à l’instruction des maquisards de Saint-Marcel, ainsi qu’aux opérations de parachutage, au P.C de La Nouette. | ||
Avec ses hommes, il prend une part active au combat du 18 juin, lors de l’attaque allemande sur Saint-Marcel. Afin d’assurer le repli et la sécurité d’un groupe de résistants, il revient vers Plumelec. Le 29 juin, à la suite d’une dénonciation, il est encerclé par les Allemands à la ferme de Romungol-du-Bas. Il est tué après avoir épuisé les trois chargeurs de son arme. | Avec ses hommes, il prend une part active au combat du 18 juin, lors de l’attaque allemande sur Saint-Marcel. Afin d’assurer le repli et la sécurité d’un groupe de résistants, il revient vers Plumelec. Le 29 juin, à la suite d’une dénonciation, il est encerclé par les Allemands à la ferme de Romungol-du-Bas. Il est tué après avoir épuisé les trois chargeurs de son arme. <ref>[[rue Auguste Chilou]]</ref> | ||
===Références=== |
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