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discrète ; puis les autorités de justice y internèrent par lettre de cachet des | discrète ; puis les autorités de justice y internèrent par lettre de cachet des | ||
nobles remuants qui se trouvaient ici mieux que dans une | nobles remuants qui se trouvaient ici mieux que dans une | ||
prison car les conditions matérielles, déplorables pour la plupart, variaient selon le statut social et le montant d'une pension versée. | prison car les conditions matérielles, déplorables pour la plupart, variaient selon le statut social et le montant d'une pension versée. Une garde était nécessaire, l'hospice devint aussi caserne... <ref>''Histoire des hôpitaux de Rennes'', professeur J-C. Sournia. BIU Santé - 1969 </ref>. | ||
En 1728 les "baraques des fols" étaient en réalité des cellules avec des chaînes reliant les lits au sol. | En 1728 les "baraques des fols" étaient en réalité des cellules avec des chaînes reliant les lits au sol. Cependant, en 1789, un courrier à l'administration des hôpitaux de Rennes dresse un tableau sinistre sur les conditions de vie : locaux manquant d'air, grabats sans châlit, dortoirs sales troublés par les cris émanant des cellules voisines, nourriture détestable ne correspondant pas aux montants des pensions versées. Des économies sur le dos de Saint-Méen avaient été faites en faveur des autres hôpitaux : l'Hôtel-Dieu, l'hôpital général et celui des incurables. | ||
Au 18e siècle furent édifiées trois modestes constructions, les | Au 18e siècle furent édifiées trois modestes constructions, les | ||
seules pour le siècle dans tous les hospices de Rennes : un petit corps | seules pour le siècle dans tous les hospices de Rennes : un petit corps | ||
de logis aux incurables en 1745, un pavillon pour les prêtres retraités en 1767, | de logis aux incurables en 1745, un pavillon pour les prêtres retraités en 1767, | ||
dû à la générosité du comte de la Bourdonnaye | dû à la générosité du comte de la Bourdonnaye depas aux montants Montluc, et un bâtiment | ||
offert par Pierre Fournier et Mme La Bourdonne, dont Louis XVI fit un | offert par Pierre Fournier et Mme La Bourdonne, dont Louis XVI fit un | ||
établissement à part : l'Hôpital des Enfants Trouvés. En 1770 on y comptait 121 pensionnaires, militaires non compris car l'institution avait une telle renommée que des soldats malades y furent envoyés aux frais du roi. En 1786, le roi et les | établissement à part : l'Hôpital des Enfants Trouvés. En 1770 on y comptait 121 pensionnaires, militaires non compris car l'institution avait une telle renommée que des soldats malades y furent envoyés aux frais du roi. En 1786, le roi et les |
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