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Violette progresse très vite en musique et plus particulièrement sur les airs tziganes. En 1938, la famille Silberstein obtient la nationalité française. | Violette progresse très vite en musique et plus particulièrement sur les airs tziganes. En 1938, la famille Silberstein obtient la nationalité française. | ||
En 1940, avec l'avancée des troupes allemandes, Violette, qui a 14 ans, part sur les chemin de l'exode en compagnie de sa mère. Après un mois passé en Bretagne, la famille retour au Havre où elle demeure jusqu'en 1942. Démobilisé, son père les a rejoints. Désormais, ils sont devenus apatrides car le gouvernement de Vichy leur a retiré la nationalité française et il leur faut porter l'étoile jaune. Violette est alors envoyée chez des amis à Paris, bientôt rejointe par ses parents, pensant être plus anonyme en ville. Le 16 juillet 1942, c'est la rafle du Vel d'Hiv. Le danger est maintenant partout pour les juifs. La famille Silberstein entre dans la clandestinité et part se réfugier à Lille, chez un oncle maternel, qui lui ne s'est pas déclaré juif. Mais l'amant de sa tante, un italien qui trafique avec l'occupant, adepte du marché noir, dénonce toute la famille. | |||
Ils sont arrêtés par la Gestapo, le 1er juillet 1943 et emprisonnés à Loos (Nord). Ils passent ensuite en Belgique, d'abord à la prison Saint-Gilles, à Bruxelles puis au camp de Malines, avant d'arriver au camp d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne, le 2 août 1943. Durant tout le voyage personne ne connaissait la destination finale. Les wagons tellement pleins qu'il faut se relayer pour s'asseoir ou pour s'allonger. Dès leur arrivée, les hommes et les femmes sont séparés, tandis que Violette prend la direction des baraquements, sa mère est embarquée dans un camion. | Ils sont arrêtés par la Gestapo, le 1er juillet 1943 et emprisonnés à Loos (Nord). Ils passent ensuite en Belgique, d'abord à la prison Saint-Gilles, à Bruxelles puis au camp de Malines, avant d'arriver au camp d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne, le 2 août 1943. Durant tout le voyage personne ne connaissait la destination finale. Les wagons tellement pleins qu'il faut se relayer pour s'asseoir ou pour s'allonger. Dès leur arrivée, les hommes et les femmes sont séparés, tandis que Violette prend la direction des baraquements, sa mère est embarquée dans un camion. |
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