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==Qui est-elle?== | ==Qui est-elle?== | ||
'''Violette Silberstein est née le 9 novembre 1925,'' à Petroșani, en Roumanie, dans une famille juive hongroise. Elle a trois ans lorsque la famille arrive en France, d'abord à Boulogne-sur-Mer, puis au Havre où son père exerce le métier de tailleur. Tous les trois vivent dans la même pièce et dorment dans le même lit. | '''Violette Silberstein est née le 9 novembre 1925,''' à Petroșani, en Roumanie, dans une famille juive hongroise. Elle a trois ans lorsque la famille arrive en France, d'abord à Boulogne-sur-Mer, puis au Havre où son père exerce le métier de tailleur. Tous les trois vivent dans la même pièce et dorment dans le même lit. | ||
Parmi les amis qui leurs rendent visite de temps à autres, il y a un violoniste. Alors qu'un soir, cet ami joue un morceau de violon, la jeune violette l'accompagne en chantonnant. On la trouve douée et qu'elle a le ton juste, à sept ans on la met alors au violon. Violette progresse très vite en musique et plus particulièrement sur les airs tziganes. En 1938, la famille Silberstein obtient la nationalité française. | Parmi les amis qui leurs rendent visite de temps à autres, il y a un violoniste. Alors qu'un soir, cet ami joue un morceau de violon, la jeune violette l'accompagne en chantonnant. On la trouve douée et qu'elle a le ton juste, à sept ans on la met alors au violon. Violette progresse très vite en musique et plus particulièrement sur les airs tziganes. En 1938, la famille Silberstein obtient la nationalité française. | ||
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Cette situation privilégiée ne l'empêche pas de tomber malade, Violette attrape le typhus. Par deux fois, elle se retrouve devant le médecin bourreau d'Auschwitz, Josef Mengele. La seconde fois, elle est tellement affaiblie qu'au moment de la sélection, elle sait que si elle ne fait pas un effort démesuré, elle est bonne pour la chambre à gaz. Dans un ultime effort, elle se dresse fièrement et échappe de justesse à la sentence. Fin 1944, avec ses camarades survivantes, elle est envoyée au camp de Bergen-Belsen, dans le même groupe que la jeune Anne Frank. Le 15 avril 1945, elle est libérée par les anglais. | Cette situation privilégiée ne l'empêche pas de tomber malade, Violette attrape le typhus. Par deux fois, elle se retrouve devant le médecin bourreau d'Auschwitz, Josef Mengele. La seconde fois, elle est tellement affaiblie qu'au moment de la sélection, elle sait que si elle ne fait pas un effort démesuré, elle est bonne pour la chambre à gaz. Dans un ultime effort, elle se dresse fièrement et échappe de justesse à la sentence. Fin 1944, avec ses camarades survivantes, elle est envoyée au camp de Bergen-Belsen, dans le même groupe que la jeune Anne Frank. Le 15 avril 1945, elle est libérée par les anglais. | ||
De retour à Paris, elle se refait une santé et du violon, elle passe au chant et à la guitare. Elle chante dans les cabarets de la rive gauche, où elle reprend les grands du moment ou interprétant parfois ses propres compositions. Après le mariage et la naissance de deux enfants, c'est le divorce. Elle se rend à Toulon où elle chante dans un cabaret avant d'y ouvrir un restaurant où, de temps à autres, elle se perche sur un tabouret et chante pour les clients. À l'âge de la retraite, elle parcourt la France pour aller témoigner dans les Collèges et les Lycées. A cette occasion, elle vient plusieurs fois à Rennes. Elle publie en 2005, une autobiographie pour les enfants : Les sanglots longs des violons de la mort : avoir dix-huit ans à Auschwitz. Une pièce de théâtre est adaptée sur son histoire "Vis au long de la vie". La Compagnie Patrick Cosnet à plusieurs reprise va lui rend hommage. | De retour à Paris, elle se refait une santé et du violon, elle passe au chant et à la guitare. Elle chante dans les cabarets de la rive gauche, où elle reprend les grands du moment ou interprétant parfois ses propres compositions. Après le mariage et la naissance de deux enfants, c'est le divorce. Elle se rend à Toulon où elle chante dans un cabaret avant d'y ouvrir un restaurant où, de temps à autres, elle se perche sur un tabouret et chante pour les clients. À l'âge de la retraite, elle parcourt la France pour aller témoigner dans les Collèges et les Lycées. A cette occasion, elle vient plusieurs fois à Rennes. Elle publie en 2005, une autobiographie pour les enfants : Les sanglots longs des violons de la mort : avoir dix-huit ans à Auschwitz. Une pièce de théâtre est adaptée sur son histoire "Vis au long de la vie". La Compagnie Patrick Cosnet à plusieurs reprise va lui rend hommage.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>. | ||
==Pourquoi nous-telle marqué?== | ==Pourquoi nous-telle marqué?== |
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