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Voici que le juge d'instruction découvre un petit coffret en acier à secret contenant des valeurs en titres pour 104 000 F. et 3700 F et deux testaments sont aussi dans le coffret, avec legs de la moitié de sa fortune au Sacré-Coeur de Montmartre, l'autre à sa commune natale, Fismes (Marne). Deux montres en or et une boucle d'oreille "à cent sous",tel est le butin de l'assassin voleur, estimé à 250 F. On découvre aussi 300 000 F en banque ( environ 1 300 000 €). La piste de l'homme en noir est abandonnée, celui-ci ayant été identifié comme honnête homme. une ancienne femme de ménage qui avait travaillé quatre ans chez Mme Coulange la décrit d'une avarice extrême, mais charmante et instruite.
Voici que le juge d'instruction découvre un petit coffret en acier à secret contenant des valeurs en titres pour 104 000 F. et 3700 F et deux testaments sont aussi dans le coffret, avec legs de la moitié de sa fortune au Sacré-Coeur de Montmartre, l'autre à sa commune natale, Fismes (Marne). Deux montres en or et une boucle d'oreille "à cent sous",tel est le butin de l'assassin voleur, estimé à 250 F. On découvre aussi 300 000 F en banque ( environ 1 300 000 €). La piste de l'homme en noir est abandonnée, celui-ci ayant été identifié comme honnête homme. une ancienne femme de ménage qui avait travaillé quatre ans chez Mme Coulange la décrit d'une avarice extrême, mais charmante et instruite.


Le mardi, une foule considérable est massée devant le 13 rue de la Monnaie et le corbillard part, précédé du neveu et suivi par le clergé. Après la messe le cortège se rend à la gare où le cercueil est placé dans un fourgon à bagage. Une dizaine de personnes aspergent le corps et M. Delarbre d'Aron sert des mains. le fondé de pouvoirs à la Trésorerie générale affirme au juge d'instruction avoir vu la victime à 5 heures du soir, [[place de la Mairie]]. Deux personnes auraient vu quelqu'un à une fenêtre de l'appartement le mardi ou le mercredi. L'assassin ne pourrait-il pas être ce monsieur bien mis, entré chez une dame âgée qui lui aurait abandonné une somme importante  sur l'injonction :"Donne-moi de l'argent ou je te tue". Un ami de la famille, le commandant Coulance, révèle que la vieille dame jouait beaucoup à la Bourse et le conseillait. Le journal fait état des racontars : un camelot suspect, des religieuses prises pour des assassins travestis. "La terreur continue à Rennes" affirme le journal; un Rennais cherche à acheter à un officier de réserve son revolver d'ordonnance.
Le mardi, une foule considérable est massée devant le 13 rue de la Monnaie et le corbillard part, précédé du neveu et suivi par le clergé. Après la messe le cortège se rend à la gare où le cercueil est placé dans un fourgon à bagage. Une dizaine de personnes aspergent le corps et M. Delarbre d'Aron sert des mains. le fondé de pouvoirs à la Trésorerie générale affirme au juge d'instruction avoir vu la victime à 5 heures du soir, [[place de la Mairie]].
=== Des pistes ? ===
Deux personnes auraient vu quelqu'un à une fenêtre de l'appartement le mardi ou le mercredi. L'assassin ne pourrait-il pas être ce monsieur bien mis, entré chez une dame âgée qui lui aurait abandonné une somme importante  sur l'injonction :"Donne-moi de l'argent ou je te tue". Un ami de la famille, le commandant Coulance, révèle que la vieille dame jouait beaucoup à la Bourse et le conseillait. Le journal fait état des racontars : un camelot suspect, des religieuses prises pour des assassins travestis. "La terreur continue à Rennes" affirme le journal; un Rennais cherche à acheter à un officier de réserve son revolver d'ordonnance.


Le 2 avril, le journal constate que "le mystère angoissant n'est pas près de s'éclaircir" et rapporte des hypothèses imaginées : un homme connaissant la situation de fortune de Mme Coulange et ayant besoin d'argent... et le 3  un petit titre annonce :"Toujours rien de nouveau" et, le 4, "Toujours rien de neuf". le 5 et le 6, le journal fait état d'un mendiant anarchiste, vu chez plusieurs commerçants, qui ordonnait "Vous allez me faire la charité" et qui, sur le refus, aurait proféré :" Il y en a avec qui ça n'a pas traîné." Pourquoi ne suit-on pas la piste du mouchoir laissé par l'assassin ? suggère le journaliste de ''l'Ouest-Eclair'' le 7 qui est muet le 8, pour la première fois depuis 8 jours et le reste jusqu'au 15 lorsqu'il annonce l'arrestation d'un homme dénoncé par son amie emprisonnée à Mayenne comme l'auteur du crime de la rue de la Monnaie et le lendemain le journaliste se défend d'avoir inventé, et de même le 18.
Le 2 avril, le journal constate que "le mystère angoissant n'est pas près de s'éclaircir" et rapporte des hypothèses imaginées : un homme connaissant la situation de fortune de Mme Coulange et ayant besoin d'argent... et le 3  un petit titre annonce :"Toujours rien de nouveau" et, le 4, "Toujours rien de neuf". le 5 et le 6, le journal fait état d'un mendiant anarchiste, vu chez plusieurs commerçants, qui ordonnait "Vous allez me faire la charité" et qui, sur le refus, aurait proféré :" Il y en a avec qui ça n'a pas traîné." Pourquoi ne suit-on pas la piste du mouchoir laissé par l'assassin ? suggère le journaliste de ''l'Ouest-Eclair'' le 7 qui est muet le 8, pour la première fois depuis 8 jours et le reste jusqu'au 15 lorsqu'il annonce l'arrestation d'un homme dénoncé par son amie emprisonnée à Mayenne comme l'auteur du crime de la rue de la Monnaie et le lendemain le journaliste se défend d'avoir inventé, et de même le 18.
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