« Rennes en 1800 » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
929 octets ajoutés ,  13 juillet 2018
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 18 : Ligne 18 :
=== Séquelles de la chouannerie===
=== Séquelles de la chouannerie===


Rennes et les campagnes environnantes vivaient sous le coup de perpétuelles terreurs, en apprenant sans cesse de nouvelles atrocités.
Les guerres vendéennes étaient terminées par la signature d’un armistice. Mais si la convention était exécutée par les troupes républicaines dont les instructions portaient « de respecter la trêve quelles que soient les vexations exercées par les Chouans sur les habitants des campagnes et les contributions qu’ils leur imposent » , elle était loin d’être observée par l’autre partie qui ne profitait de cette suspension d’armes que pour se livrer à la préparation de mouvements insurrectionnels dont la conséquence fut la mise hors la loi des départements bretons. Des bandes se formaient dans les alentours et, ravageant le pays jusqu’aux portes de la ville, étaient pour Rennes une cause de perpétuelles alertes.
Le Corps municipal appela l'attention  des  consuls sur l’état troublé de la région et invoquait leur appui pour réprimer les désordres, derniers restes de la guerre civile, et faire renaître la sécurité.


Les guerres vendéennes étaient terminées par la signature d’un armistice. Mais si la convention était exécutée par les troupes républicaines dont les instructions portaient « de respecter la trêve quelles que soient les vexations exercées par les Chouans sur les habitants des campagnes et les contributions qu’ils leur imposent » , elle était loin d’être observée par l’autre partie qui ne profitait de cette suspension d’armes que pour se livrer à la préparation de mouvements insurrectionnels dont la conséquence fut la mise hors la loi des départements bretons. Des bandes se formaient dans les alentours et, ravageant le pays jusqu’aux portes de la ville, étaient pour Rennes une cause de perpétuelles alertes.
Le maire Parcheminier, l'un des juges les plus en vue de la nouvelle
magistrature rennaise, le 6 mars 1800,
justifie l'indignation qu'inspire à ses concitoyens une récente décision des
Consuls : en raison de la persistance des troubles liés à la chouannerie,
Bonaparte a placé plusieurs départements de l'Ouest, dont l'Ille-et-Vilaine,
« hors la constitution ». Ainsi est-on menacé des violences extrêmes
auxquelles on croyait avoir échappé aux heures les plus dramatiques de la
Révolution, puisque désormais l'armée est autorisée à se conduire ici
comme en pays ennemi. Parcheminier, à la tête de l'administration
municipale, de la garde nationale et d'une foule de citoyens, plaide la
cause de sa ville auprès du général Brune qui, avec l'aide de 13 000
hommes, est chargé de renouveler dans l'Ouest l'œuvre pacificatrice du
général Hoche : « Vous entrez, lui dit-il, dans une commune qui
s'enorgueillit de ses malheurs puisqu'elle le doit à son civisme ; elle n'a la
haine des ennemis de la République que parce qu'elle fut le berceau de la
liberté, qu'elle a toujours défendue avec courage ». <ref> ''Rennes berceau de la liberté, révolution et démocratie: une ville à l'avant-garde''. Michel Denis. Éditions Ouest-France- 1989 </ref>
''


Le 2 nivôse an VIII (23 décembre 1799) l’administration municipale qui, déjà le 23 pluviôse avait protesté contre la mise hors la loi, adressa une nouvelle réclamation aux citoyens consuls :
Le 2 nivôse an VIII (23 décembre 1799) l’administration municipale qui, déjà le 23 pluviôse avait protesté contre la mise hors la loi, adressa une nouvelle réclamation aux citoyens consuls :
24 939

modifications

Menu de navigation