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=== Séquelles de la chouannerie===
=== Séquelles de la chouannerie===


Rennes et les campagnes environnantes vivaient sous le coup de perpétuelles terreurs, en apprenant sans cesse de nouvelles atrocités.
Le Corps municipal appela l'attention  des  consuls sur l’état troublé de la région et invoquait leur appui pour réprimer les désordres, derniers restes de la guerre civile, et faire renaître la sécurité.
Le Corps municipal appela l'attention  des  consuls sur l’état troublé de la région et invoquait leur appui pour réprimer les désordres, derniers restes de la guerre civile, et faire renaître la sécurité.


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L’on a parfois cherché à disculper les Chouans des accusations portées contre eux, en prétendant que ces crimes étaient l’œuvre de malfaiteurs qui n’avaient rien de commun avec les anciens soldats des armées royalistes mais tout, dans les procédures, établit leurs antécédents : et les noms de guerre dont ils s’affublent tels que : l’Invincible, Monte-à-l’Assaut, la France, Brise-Ville, Royal-Carnage, Cœur-de-Roy ; et le choix de leurs victimes prises parmi les anciens rebelles ayant fait leur soumission, ou parmi les partisans et fonctionnaires du gouvernement républicain ; et les manifestations auxquelles ils se livrent dans l’exécution de leurs forfaits : haine et mépris de la cocarde tricolore, bris de clôture aux cris de "Vive le Roy !" vols commis sous le nom de perception d’impôts au nom du Roy ; et leurs aveux enfin consignés dans leurs interrogatoires qui ne laissent aucun doute sur leur passé.
L’on a parfois cherché à disculper les Chouans des accusations portées contre eux, en prétendant que ces crimes étaient l’œuvre de malfaiteurs qui n’avaient rien de commun avec les anciens soldats des armées royalistes mais tout, dans les procédures, établit leurs antécédents : et les noms de guerre dont ils s’affublent tels que : l’Invincible, Monte-à-l’Assaut, la France, Brise-Ville, Royal-Carnage, Cœur-de-Roy ; et le choix de leurs victimes prises parmi les anciens rebelles ayant fait leur soumission, ou parmi les partisans et fonctionnaires du gouvernement républicain ; et les manifestations auxquelles ils se livrent dans l’exécution de leurs forfaits : haine et mépris de la cocarde tricolore, bris de clôture aux cris de "Vive le Roy !" vols commis sous le nom de perception d’impôts au nom du Roy ; et leurs aveux enfin consignés dans leurs interrogatoires qui ne laissent aucun doute sur leur passé.


Rennes et les campagnes environnantes vivaient sous le coup de perpétuelles terreurs, en apprenant sans cesse de nouvelles atrocités.<ref>''Rennes en 1800'', audience solennelle de la cour d'appel de Rennes, du 16 octobre 1900, discours de M. Denier, avocat général. Imprimerie rennaise, 5 rue Bourbon</ref>
<ref>''Rennes en 1800'', audience solennelle de la cour d'appel de Rennes, du 16 octobre 1900, discours de M. Denier, avocat général. Imprimerie rennaise, 5 rue Bourbon</ref>




===références===
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