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A 11 h 35, la préfecture avait été informée, par téléphone du ministère, de la signature de l'armistice mais des bruits circulaient déjà dans la foule qui s'assemblait [[place de la Mairie]]. À 11 h 45, c'est le maire [[Jean Janvier]] qui, d'un balcon de l'[[Hôtel de Ville]], annonce la nouvelle et une immense acclamation éclate : "Vive la France ! vivent les Alliés !". Il rend hommage à la population rennaise qui a manifesté, pendant ces quatre années, fermeté et abnégation dans une union sacrée, sans distinction de partis et de classes. Il se réjouit de n'avoir plus à annoncer aux familles les morts pour la France et espère une ère qui permettra les réalisations entrevues avant guerre. | A 11 h 35, la préfecture avait été informée, par téléphone du ministère, de la signature de l'armistice mais des bruits circulaient déjà dans la foule qui s'assemblait [[place de la Mairie]]. À 11 h 45, c'est le maire [[Jean Janvier]] qui, d'un balcon de l'[[Hôtel de Ville]], annonce la nouvelle et une immense acclamation éclate : "Vive la France ! vivent les Alliés !". Il rend hommage à la population rennaise qui a manifesté, pendant ces quatre années, fermeté et abnégation dans une union sacrée, sans distinction de partis et de classes. Il se réjouit de n'avoir plus à annoncer aux familles les morts pour la France et espère une ère qui permettra les réalisations entrevues avant guerre. | ||
[[Fichier:Menu_des_Alli%C3%A9s173.jpg|right|250px|thumb|Menu humoristique (carte postale)]] | |||
L'''Ouest-Eclair'' qui avait affiché la nouvelle [[rue du Pré Botté]], envoie des automobiles munies de grandes pancartes annonçant la nouvelle et, sans plus attendre, les Rennais qui ont des drapeaux, sans songer à déjeuner, s'empressent de pavoiser tandis que les autres dévalisent les magasins pour ce faire et bientôt "de toutes les fenêtres claquent joyeusement les couleurs alliées." | L'''Ouest-Eclair'' qui avait affiché la nouvelle [[rue du Pré Botté]], envoie des automobiles munies de grandes pancartes annonçant la nouvelle et, sans plus attendre, les Rennais qui ont des drapeaux, sans songer à déjeuner, s'empressent de pavoiser tandis que les autres dévalisent les magasins pour ce faire et bientôt "de toutes les fenêtres claquent joyeusement les couleurs alliées." | ||
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