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Le boulevard a connu ''les années folles de l'accordéon'' de l'après-guerre. Selon l'accordéoniste Michel Renimel, les bals organisés par des associations (cheminots, etc.) attiraient les foules tous les samedis soir ''près de la caserne Foch'' : jusqu'à huit cents personnes se pressaient au ''Bal de l'Arsenal''. ''Les gens arrivent une demi-heure avant et attendent devant le gros portail métallique. Parfois on doit refuser du monde.'' raconte-t-il dans le hors-série consacré en [[2005]] par le journal Ouest-France aux années 1950 en Ille-et-Vilaine. Ces rassemblements étaient la suite de bals musette confinés à quelques salles de café, comme celui du ''Lyra'', [[rue de Nantes]], selon ces mêmes souvenirs<ref>Michel Renimel précise encore que, face à la demande, le lendemain, des cars emmenaient les gens dans une salle à [[L'Hermitage]] et qu'il dédoubla sa formation en [[1959]]. Photo de son orchestre page 23.</ref>. | Le boulevard a connu ''les années folles de l'accordéon'' de l'après-guerre. Selon l'accordéoniste Michel Renimel, les bals organisés par des associations (cheminots, etc.) attiraient les foules tous les samedis soir ''près de la caserne Foch'' : jusqu'à huit cents personnes se pressaient au ''Bal de l'Arsenal''. ''Les gens arrivent une demi-heure avant et attendent devant le gros portail métallique. Parfois on doit refuser du monde.'' raconte-t-il dans le hors-série consacré en [[2005]] par le journal Ouest-France aux années 1950 en Ille-et-Vilaine. Ces rassemblements étaient la suite de bals musette confinés à quelques salles de café, comme celui du ''Lyra'', [[rue de Nantes]], selon ces mêmes souvenirs<ref>Michel Renimel précise encore que, face à la demande, le lendemain, des cars emmenaient les gens dans une salle à [[L'Hermitage]] et qu'il dédoubla sa formation en [[1959]]. Photo de son orchestre page 23.</ref>. | ||
Au n° 11, on remarque l'immeuble de qualité architecturale élevée, | Au n° 11, on remarque l'immeuble de qualité architecturale élevée, de Talma Raymond (architecte) et Perrin (architecte présumé) construit en 1934, illustrant l'ambition monumentale des immeubles des années 30. Il s'inscrit dans la deuxième grande étape d'urbanisation du boulevard après celle qui succède à sa création en 1861 | ||
s'inscrit dans la deuxième grande étape d'urbanisation du boulevard après celle qui succède à sa création en 1861 | (projet [[Ange de Léon des Ormeaux]]), à rapprocher du [[boulevard de la Liberté]], de l'[[avenue Janvier]] et des deux immeubles de la [[place de Bretagne]]. Cet immeuble fortement plastique et ambitieux illustre la production de deux architectes également auteurs de l'immeuble implanté à l'angle de la place de Bretagne et de la [[rue La Chalotais]] ou de celui, très intéressant du point de vue typologique, de la rue de Chicogné. Il est coté *** <ref>Notice du plan d'urbanisme de Rennes</ref> | ||
(projet [[Ange de Léon des Ormeaux]]), à rapprocher du [[boulevard de la Liberté]], de l'[[avenue | |||
[[place de Bretagne]]. Cet immeuble fortement plastique et ambitieux illustre la production de deux architectes | |||
également auteurs de l'immeuble implanté à l'angle de la place de Bretagne et de la [[rue La Chalotais]] ou de celui, | |||
très intéressant du point de vue typologique, de la rue de Chicogné. Il est coté *** <ref> Notice du plan d'urbanisme de Rennes</ref> | |||
== Animation == | == Animation == |
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