« Souvenirs du parc du Thabor » : différence entre les versions

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« Le Thabor a été bombardé. Combien de fois, je ne sais pas. Dès qu'on entendait les douze coups de la sirène, on allait s'abriter à la cave. »
« Le Thabor a été bombardé. Combien de fois, je ne sais pas. Dès qu'on entendait les douze coups de la sirène, on allait s'abriter à la cave. »


En 1944, <ref>[[bombardement du 17 juillet 1944]]</ref> Georges a 14 ans. Son ami Jacques Floch aussi. « C'était un camarade de lycée, on avait le même âge. Un soir, il rentre du Thabor et dit à sa mère : 'Je n'ai pas faim ce soir, je vais me coucher.' Le lendemain, il était décédé. Il avait reçu un éclat de bombe dans le bulbe rachidien.  
En 1944, <ref>[[bombardement du 17 juillet 1944]]</ref> Georges a 14 ans, son ami Jacques Floch aussi. « C'était un camarade de lycée, on avait le même âge. Un soir, il rentre du Thabor et dit à sa mère : 'Je n'ai pas faim ce soir, je vais me coucher.' Le lendemain, il était décédé. Il avait reçu un éclat de bombe dans le bulbe rachidien.  
Pendant l'occupation, des Allemands venaient se reposer au Thabor devant les serres. Devant, il y avait des tranchées couvertes. Ils s'y abritaient pendant les bombardements.
Pendant l'occupation, des Allemands venaient se reposer au Thabor devant les serres. Devant, il y avait des tranchées couvertes. Ils s'y abritaient pendant les bombardements.
Dès 18 h, chacun devait rentrer chez soi, couvre-feu oblige. Et aujourd'hui, je ne vais plus m'y promener. Enfin, j'y vais, mais mentalement... Je m'en souviens comme si c'était hier».  
Dès 18 h, chacun devait rentrer chez soi, couvre-feu oblige. Et aujourd'hui, je ne vais plus m'y promener. Enfin, j'y vais, mais mentalement... Je m'en souviens comme si c'était hier».  
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