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Constant Allain qui, à 18 ans, à l'arrivée des troupes allemandes en juin 1940, sur la route de Rennes près de Saint-Aubin-du-Cormier, avait abattu à la mitrailleuse deux officiers supérieurs ennemis et pris des papiers importants, réussit à devenir secrétaire au Commissariat à la main d'œuvre pour l'Allemagne, [[rue des Dames]] à Rennes, où il fit entrer plusieurs membres de son réseau. Fiches égarées, fausses annotations, identités changées, permirent à des milliers de jeunes Bretons requis d'échapper au S.T.O. mais, en janvier 1944, Radio-Londres ayant décerné un "prix d'honneur du sabotage" à l'administration qui l'employait, il fut arrêté dans son bureau par la Gestapo, 48 heures plus tard, le 20 janvier 1944.<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/biogr/allain-lt-c.htm</ref>
Constant Allain qui, à 18 ans, à l'arrivée des troupes allemandes en juin 1940, sur la route de Rennes près de Saint-Aubin-du-Cormier, avait abattu à la mitrailleuse deux officiers supérieurs ennemis et pris des papiers importants, réussit à devenir secrétaire au Commissariat à la main d'œuvre pour l'Allemagne, [[rue des Dames]] à Rennes, où il fit entrer plusieurs membres de son réseau. Fiches égarées, fausses annotations, identités changées, permirent à des milliers de jeunes Bretons requis d'échapper au S.T.O. mais, en janvier 1944, Radio-Londres ayant décerné un "prix d'honneur du sabotage" à l'administration qui l'employait, il fut arrêté dans son bureau par la Gestapo, 48 heures plus tard, le 20 janvier 1944.<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/biogr/allain-lt-c.htm</ref>
[[Fichier:Appel_aux_travailleurs.gif|300px|left|thumb|Les travailleurs sont récalcitrants : le Feldkommandant menace dans l'''Ouest-Eclair'' du 27 février et du 1er mars 1943]]
[[Fichier:Appel_aux_travailleurs.gif|300px|left|thumb|Les travailleurs sont récalcitrants : le Feldkommandant menace dans l'''Ouest-Eclair'' du 27 février et du 1er mars 1943]]
[[Fichier:Gros_salaires.png|center|250px|thumb|La promesse de gros salaires pour pallier les absences de requis au STO (''Ouest-Eclair'' du 1er décembre 1943)]]
[[Marcel Callo]], né à Rennes en 1921, dans une famille nombreuse, ouvrière et catholique, élève de 1927 à 1934 dans une école de la [[rue de Dinan]], entre apprenti à l'imprimerie Simon et devient ouvrier typographe. Il adhère en 1935 à la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne) après avoir été scout. Il se fiance. Il est réquisitionné au titre du STO le 19 mars 1943. Il est envoyé à Zella-Mehlis, en Thuringe où il continue l'action jociste. Il est arrêté le 19 avril 1944, emprisonné et déporté à Mauthausen le 24 octobre 1944 où il trouve Jean Courcier, jeune résistant communiste jugé à Rennes le 13 septembre 1941. Marcel meurt d'épuisement le 19 avril 1945. Il est béatifié en 1987 par le pape Jean-Paul II.
[[Marcel Callo]], né à Rennes en 1921, dans une famille nombreuse, ouvrière et catholique, élève de 1927 à 1934 dans une école de la [[rue de Dinan]], entre apprenti à l'imprimerie Simon et devient ouvrier typographe. Il adhère en 1935 à la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne) après avoir été scout. Il se fiance. Il est réquisitionné au titre du STO le 19 mars 1943. Il est envoyé à Zella-Mehlis, en Thuringe où il continue l'action jociste. Il est arrêté le 19 avril 1944, emprisonné et déporté à Mauthausen le 24 octobre 1944 où il trouve Jean Courcier, jeune résistant communiste jugé à Rennes le 13 septembre 1941. Marcel meurt d'épuisement le 19 avril 1945. Il est béatifié en 1987 par le pape Jean-Paul II.


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