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La '''rue Alain Gerbault''' se situe dans le quartier 2 : Thabor, St Hélier, Alphonse Guérin, une voie parallèle à la [[rue Saint-Hélier]], le long d'un bras de la Vilaine, face à [[la Californie]]. Cette voie fût dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953. | La '''rue Alain Gerbault''' se situe dans le quartier 2 : Thabor, St Hélier, Alphonse Guérin, une voie parallèle à la [[rue Saint-Hélier]], le long d'un bras de la Vilaine, face à [[la Californie]]. Cette voie fût dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953. | ||
== Alain Gerbault == | |||
(17 novembre 1893, Laval - 16 décembre 1941, île de Timor) | (17 novembre 1893, Laval - 16 décembre 1941, île de Timor, Indonésie) | ||
D'une famille d'industriels, Alain Gerbault effectue une scolarité brillante à Laval et Paris, se préparant aux concours d'entrée aux grandes écoles à la veille de la première guerre mondiale. | D'une famille d'industriels, Alain Gerbault effectue une scolarité brillante à Laval et Paris, se préparant aux concours d'entrée aux grandes écoles à la veille de la première guerre mondiale. | ||
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Poursuivant sa route, il s'engage dans le détroit de Torrès, double le cap de Bonne Espérance pour rentrer triomphalement au Havre le 26 juillet 1929. | Poursuivant sa route, il s'engage dans le détroit de Torrès, double le cap de Bonne Espérance pour rentrer triomphalement au Havre le 26 juillet 1929. | ||
Dès son retour, ce personnage digne d'un roman de Melville ou Stevenson déroute ses contemporains, refusant de se comporter en héros docile, tentant vainement d'exposer en France la situation menacée des insulaires d'Océanie. | Dès son retour, ce personnage digne d'un roman de Melville ou Stevenson déroute ses contemporains, refusant de se comporter en héros docile, tentant vainement d'exposer en France la situation menacée des insulaires d'Océanie. Gerbault navigue de longues années à travers la Polynésie, s'efforçant à chacune de ses escales de faire revivre les traditions locales, les chants et les danses interdits par l'Eglise et l'Administration. Il s'efforce de créer une émulation sportive et introduit le football pour lutter contre l'alcoolisme, menant par ailleurs d'importantes recherches ethnologiques et linguistiques. Voguant d'île en île, mais revenant toujours à son port d'attache de Bora-Bora, il mène dans les années trente, un idéal de vie très en avance sur son temps. | ||
Gerbault navigue de longues années à travers la Polynésie, s'efforçant à chacune de ses escales de faire revivre les traditions locales, les chants et les danses interdits par l'Eglise et l'Administration. Il s'efforce de créer une émulation sportive et introduit le football pour lutter contre l'alcoolisme, menant par ailleurs d'importantes recherches ethnologiques et linguistiques. Voguant d'île en île, mais revenant toujours à son port d'attache de Bora-Bora, il mène dans les années trente, un idéal de vie très en avance sur son temps. | |||
La seconde guerre mondiale force Alain Gerbault à quitter la Polynésie Française : son dernier voyage est une fuite désespérée à travers tout le Pacifique pour échapper aux menaces de guerre. Epuisé physiquement et moralement, il touche les Samoa, les Tonga, puis finalement l'île de Timor en Indonésie. Miné par la malaria, il y meurt le 16 décembre 1941 après plusieurs tentatives infructueuses pour gagner la haute mer. | La seconde guerre mondiale force Alain Gerbault à quitter la Polynésie Française : son dernier voyage est une fuite désespérée à travers tout le Pacifique pour échapper aux menaces de guerre. Epuisé physiquement et moralement, il touche les Samoa, les Tonga, puis finalement l'île de Timor en Indonésie. Miné par la malaria, il y meurt le 16 décembre 1941 après plusieurs tentatives infructueuses pour gagner la haute mer. | ||
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En 1947, ses cendres sont transférées par la Marine nationale à Bora-Bora, où il repose, selon son vœu le plus cher.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> | En 1947, ses cendres sont transférées par la Marine nationale à Bora-Bora, où il repose, selon son vœu le plus cher.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> | ||
==Sur la carte== | == Sur la carte == | ||
{{#display_points: Rue Alain Gerbault, Rennes |width=450|zoom=14}} | {{#display_points: Rue Alain Gerbault, Rennes |width=450|zoom=14}} | ||
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[[Catégorie:Voie de Rennes|Gerbault]] | [[Catégorie:Voie de Rennes|Gerbault]][[Catégorie:Quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin]][[Catégorie:Rue de Rennes|Gerbault]] |
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