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« Amand Bazillon résistant » : différence entre les versions

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Beaucoup plus tard, à Rennes, c’est en 1946, des proches d’Amand sont convoqués pour reconnaître le corps à partir d’une photo du visage, retrouvée et prise  après son exécution par Monsieur Fernand Bons,  alors maire de Vezin-le- Coquet. Celle-ci montre des traces d’ecchymoses qui confirment bien qu’il a reçu force coups avant d’être exécuté.  
Beaucoup plus tard, à Rennes, c’est en 1946, des proches d’Amand sont convoqués pour reconnaître le corps à partir d’une photo du visage, retrouvée et prise  après son exécution par Monsieur Fernand Bons,  alors maire de Vezin-le- Coquet. Celle-ci montre des traces d’ecchymoses qui confirment bien qu’il a reçu force coups avant d’être exécuté.  
Lors de la découverte du corps les autorités municipales ignorent  son identité car il avait été dépouillé de tous ses papiers. Amand Bazillon a heureusement pu conserver sur lui un livre pieux ''« L’imitation de Jésus-Christ »''. En effet, Amand Bazillon souhaitait être missionnaire chez les Pères Blancs une fois la guerre terminée. Or ce livre porte la signature d’un curé dont la signature  inscrite sur la première page a été déterminante pour identifier son propriétaire. Avec l’aide de l’archevêché de Rennes et grâce a l’enquête menée par monsieur Fernand Bons a t-on pu savoir que le mort est originaire de St Sauveur des Landes. Sa sœur qui vit encore à ce jour, a précisé que la semi identification de son frère, c’est-à-dire  seulement la localisation de son lieu d’origine,  lui a permis d’échapper à la faculté de médecine (sic). Il a donc été enterré provisoirement dans le cimetière de Vezin, près de l’église. Le cercueil et les frais d’inhumation ont été réglés avec une participation de la commune et aussi avec le fruit d’une quête faite dans le village. Je me souviens que mon père disait que Monsieur Fernand Bons, lui-même résistant, a fait poser après l’inhumation, sur la croix tombale, une petite cocarde tricolore. ''«mais  chut !!! disions-nous, c’est interdit par les allemands d’arborer les trois couleurs »…''le maire avait donc bravé cette injuste interdiction.
Lors de la découverte du corps les autorités municipales ignorent  son identité car il avait été dépouillé de tous ses papiers. Amand Bazillon a heureusement pu conserver sur lui un livre pieux ''« L’imitation de Jésus-Christ »''. En effet, Amand Bazillon souhaitait être missionnaire chez les Pères Blancs une fois la guerre terminée. Or ce livre porte la signature d’un curé dont la signature  inscrite sur la première page a été déterminante pour identifier son propriétaire. Avec l’aide de l’archevêché de Rennes et grâce a l’enquête menée par monsieur Fernand Bons a t-on pu savoir que le mort est originaire de St Sauveur des Landes. Sa sœur qui vit encore à ce jour, a précisé que la semi identification de son frère, c’est-à-dire  seulement la localisation de son lieu d’origine,  lui a permis d’échapper à la faculté de médecine (sic). Il a donc été enterré provisoirement dans le cimetière de Vezin, près de l’église. Le cercueil et les frais d’inhumation ont été réglés avec une participation de la commune et aussi avec le fruit d’une quête faite dans le village. Je me souviens que mon père disait que Monsieur Fernand Bons, lui-même résistant, a fait poser après l’inhumation, sur la croix tombale, une petite cocarde tricolore. ''«mais  chut !!! disions-nous, c’est interdit par les allemands d’arborer les trois couleurs »…''le maire avait donc bravé cette injuste interdiction.
[[Fichier:Tombe d'Amand Bazillon -St Sauveur des Landes.jpg]]


Un petit mur sépare le cimetière communal qui entoure l’église, du potager du directeur de l’école, de là, je peux voir la tombe, je l’observe. Je sais que ce n’est pas le fruit de mon imagination, je distingue bien encore, comme une photographie, un petit ruban tricolore sur la croix de bois de cette tombe.  
Un petit mur sépare le cimetière communal qui entoure l’église, du potager du directeur de l’école, de là, je peux voir la tombe, je l’observe. Je sais que ce n’est pas le fruit de mon imagination, je distingue bien encore, comme une photographie, un petit ruban tricolore sur la croix de bois de cette tombe.  
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