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'''Le 31 janvier 1969''' est la date du dernier passage à Rennes du général de Gaulle. Arrivé en Caravelle à l’ [[Aéroport de Rennes – Saint-Jacques]] sous la pluie, il gagne le centre par la [[rue de l’Alma]], passe par les quais et monte à la préfecture. Le lendemain il prend un bain de foule place de la Mairie. A l’hôtel de Ville H. Fréville affirme que « nous ne séparons pas dans nos affections la Bretagne de la France. Dans sa réponse le général constate que « Rennes, métropole, grande ville industrielle, universitaire et technique lie la péninsule bretonne au reste du corps de la patrie» et il annonce qu'elle sera le chef-lieu d’une région officiellement reconnue comme les autres régions de France ( c’est une des mesures prévues par la réforme constitutionnelle qui sera mise au référendum et repoussée avec toute la réforme, ce qui amènera le général à démissionner de la présidence de la République). Sur la place, parmi les applaudissements, on entend des cris : »Libérez la Bretagne ! » et « Le fascisme ne passera pas ». Puis, pendant une demi-heure le général survola en hélicoptère l’agglomération pour prendre la mesure des efforts universitaires | '''Le 31 janvier 1969''' est la date du dernier passage à Rennes du général de Gaulle. Arrivé en Caravelle à l’ [[Aéroport de Rennes – Saint-Jacques]] sous la pluie, il gagne le centre par la [[rue de l’Alma]], passe par les quais et monte à la préfecture. Le lendemain il prend un bain de foule place de la Mairie. A l’hôtel de Ville H. Fréville affirme que « nous ne séparons pas dans nos affections la Bretagne de la France. Dans sa réponse le général constate que « Rennes, métropole, grande ville industrielle, universitaire et technique lie la péninsule bretonne au reste du corps de la patrie» et il annonce qu'elle sera le chef-lieu d’une région officiellement reconnue comme les autres régions de France ( c’est une des mesures prévues par la réforme constitutionnelle qui sera mise au référendum et repoussée avec toute la réforme, ce qui amènera le général à démissionner de la présidence de la République). Sur la place, parmi les applaudissements, on entend des cris : »Libérez la Bretagne ! » et « Le fascisme ne passera pas ». Puis, pendant une demi-heure le général survola en hélicoptère l’agglomération pour prendre la mesure des efforts universitaires (Baulieu), en matière de logements ( Maurepas et amorce de la ZUP sud) et pour l’industrie ( Citroën qui fournit déjà 8000 emplois). | ||
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