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Cette voie | Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 11 Décembre 1931 et prolongée par délibération le 29 Juillet 1949. | ||
== Biographie de Emile Combes - Homme d’Etat <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> == | == Biographie de Emile Combes - Homme d’Etat <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> == | ||
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Emile, Justin, Louis Combes est né le 6 Septembre 1835, à Roquecourbe (Tarn), issu d’une famille modeste de dix enfants, dont le père est simple tailleur. | Emile, Justin, Louis Combes est né le 6 Septembre 1835, à Roquecourbe (Tarn), issu d’une famille modeste de dix enfants, dont le père est simple tailleur. | ||
Son parrain, curé de campagne, le fait étudier au petit séminaire de Castres (1847-1851). Après avoir pris l’habit ecclésiastique, il entre au séminaire des Carmes à Paris de 1851 à 1853 où il obtient une licence | Son parrain, curé de campagne, le fait étudier au petit séminaire de Castres (1847-1851). Après avoir pris l’habit ecclésiastique, il entre au séminaire des Carmes à Paris de 1851 à 1853 où il obtient une licence ès lettres. Il accepte ensuite d’entrer au grand séminaire d’Albi, à condition de préparer, parallèlement, un doctorat ès lettres. Ses supérieurs le jugent ‘’excellent’’ au plan intellectuel, ‘’ordinaire’’ pour la piété et jugent sa foi insuffisante pour accéder à la prêtrise. Il enseigne alors dans un collège privé de Nîmes. En 1860, à 25 ans, il est reçu docteur en théologie avec une thèse sur Saint Thomas d’Aquin. Sans argent, il accepte un poste d’enseignant au collège de Pons (17). | ||
Avant d’avoir reçu la tonsure, Emile Combes | Avant d’avoir reçu la tonsure, Emile Combes a une crise de conscience et perd la foi. Alors qu’il se promène dans la rue, Emile Combes a le coup de foudre pour une jeune fille de 15 ans, Angèle Maria Dussaud, il l’épouse un an plus tard, en 1862, ils auront cinq enfants. Voyant sa carrière bouchée et ayant promis à sa femme de rester à Pons, il s’oriente alors vers la médecine. Il obtient son doctorat en médecine et en 1868, il s’installe dans la cité médiévale. | ||
Il entre en franc-maçonnerie, se lance, à 40 ans, dans la politique et devient un des chefs de file les plus écoutés du Parti Radical. En 1869, il devient conseiller municipal de Pons et en est élu maire en 1876, il le reste jusqu’en 1919. | Il entre en franc-maçonnerie, se lance, à 40 ans, dans la politique et devient un des chefs de file les plus écoutés du Parti Radical. En 1869, il devient conseiller municipal de Pons et en est élu maire en 1876, il le reste jusqu’en 1919. | ||
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Consciencieux, il étudie à fond ses dossiers, ses discours sont de qualité. Il devient le spécialiste de l’enseignement et de 1892 à 1894, en Algérie, il mène une enquête pour le Sénat. Il défend la justice, la liberté, le progrès social et est pour le maintien du droit de propriété. | Consciencieux, il étudie à fond ses dossiers, ses discours sont de qualité. Il devient le spécialiste de l’enseignement et de 1892 à 1894, en Algérie, il mène une enquête pour le Sénat. Il défend la justice, la liberté, le progrès social et est pour le maintien du droit de propriété. | ||
En 1894, il est vice-président du Sénat, un an plus tard, il est nommé | En 1894, il est vice-président du Sénat, un an plus tard, il est nommé ministre de l’Instruction Publique, des Beaux-Arts et des Cultes (1895-1896), dans le gouvernement de Léon Bourgeois. Il réforme l’enseignement qui passe sous la tutelle exclusive de l’Etat et crée une chaire de philosophie positiviste au Collège de France. Il s’oppose au Vatican pour la nomination des évêques. Les radicaux sont conscients qu’il faut écarter la mainmise de l’Eglise sur la jeunesse et qu’il faut conforter l’esprit public pour affermir pleinement la République. Il faut donc rejeter les congrégations hors de l’enseignement. | ||
Ardent Dreyfusard, il est un des principaux dirigeants du radicalisme. | Ardent Dreyfusard, il est un des principaux dirigeants du radicalisme. | ||
Emile Combes préside la commission du Sénat qui prépare la future loi 1901 sur les associations qui va réglementer la création et la fonction pédagogique des congrégations religieuses, ce qui va avoir pour effet la fermeture de plus de deux mille cinq cents établissements d’enseignement religieux. | Emile Combes préside la commission du Sénat qui prépare la future loi de 1901 sur les associations, qui va réglementer la création et la fonction pédagogique des congrégations religieuses, ce qui va avoir pour effet la fermeture de plus de deux mille cinq cents établissements d’enseignement religieux. | ||
Entré à la direction du Parti Radical, il prépare les législatives de 1902 avec pour objectif de supprimer la loi Falloux (1850) qui laisse l’école primaire à l’Eglise alors qu’en 1830 les prêtres-enseignants avaient été écartés de l’enseignement. Jules Ferry s’était déjà attaqué aux problèmes de l’enseignement avec les lois de 1881, 1882 et 1886, avec obligation et gratuité du primaire. | Entré à la direction du Parti Radical, il prépare les législatives de 1902 avec pour objectif de supprimer la loi Falloux (1850) qui laisse l’école primaire à l’Eglise alors qu’en 1830 les prêtres-enseignants avaient été écartés de l’enseignement. Jules Ferry s’était déjà attaqué aux problèmes de l’enseignement avec les lois de 1881, 1882 et 1886, avec obligation et gratuité du primaire. | ||
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En Janvier 1905, le gouvernement d’Emile Combes tombe à la suite de ‘’l’affaire des fiches’’ dans laquelle le ministre de la Guerre avait laissé ficher les officiers, en y indiquant l’appartenance politique et religieuse, dans le but de réserver l’avancement à ceux qui étaient républicains. | En Janvier 1905, le gouvernement d’Emile Combes tombe à la suite de ‘’l’affaire des fiches’’ dans laquelle le ministre de la Guerre avait laissé ficher les officiers, en y indiquant l’appartenance politique et religieuse, dans le but de réserver l’avancement à ceux qui étaient républicains. | ||
La rupture avec le Vatican conduit, le 9 décembre 1905 à l’adoption de la loi instaurant la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Cette loi met fin au Concordat de 1801 (qui rétablissait, après la Révolution, la paix religieuse en même temps que l’autorité du Saint-Siège sur l’ensemble des catholiques | La rupture avec le Vatican conduit, le 9 décembre 1905 à l’adoption de la loi instaurant la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Cette loi met fin au Concordat de 1801 (qui rétablissait, après la Révolution, la paix religieuse en même temps que l’autorité du Saint-Siège sur l’ensemble des catholiques français), elle proclame la liberté de conscience et garantit le libre exercice des cultes, créant ainsi, de manière durable, le principe de la laïcité de l’Etat en France (cette loi ne s’applique pas à l’Alsace-Lorraine qui, à l’époque, est annexée à l’Allemagne). | ||
En 1911 et 1912, il est président du Parti Radical. | En 1911 et 1912, il est président du Parti Radical. | ||
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Sources : Dictionnaire des Rues d’Angers, | Sources : Dictionnaire des Rues d’Angers, | ||
Lycée Emile Combes de Pons, | Lycée Emile Combes de Pons, | ||
Parti Radical de Gauche, | |||
Mairie de Rocquecourbe. | Mairie de Rocquecourbe. |
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