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Avenue du Mail-Donges

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L'avenue du Mail-Donges est une ancienne voie qui longeait la Vilaine à l'ouest de Rennes.

Le "tortillard" du T.I.V. devant la gare de Viarmes
La Cale Bossard. Carte postale Le Déley (ELD 108). Coll. YRG et AmR 44Z1208

« C’est la voie qui longe la rive droite du canal de la Vilaine, depuis le boulevard Saint-Méen jusqu’au port de Viarmes. Cette fois encore, l’orthographe officielle est erronée, et c’est à tort que l’on écrit Mail d’Onges. Avant la Révolution, il existait à l’entrée de la rue Hue, aujourd’hui rue de Paris, à peu près vis-à-vis de l’hospice des Catherinettes, un hôtel appartenant à la famille de Donges. Aspectés au sud, les jardins de l’hôtel descendaient vers la rivière, à laquelle ils communiquaient par un mail ou avenue plantée et bordée de fossés, d’une longueur de plus de cent toises (environ 200 mètres, NDLR). C’est en souvenir de cette promenade, disparue depuis longtemps, que tout le quartier situé entre la rue de Paris et la rivière a conservé le nom de ses anciens possesseurs. »

— Lucien Decombe
Origine : Notice sur les rues de Rennes. • Recueilli par Wikisource • 1883licence

Le Mail-Donges est devenu l'avenue Aristide Briand par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 1er avril 1932. Sur cette artère passait le T.I.V, avec arrêt à la gare de Viarmes.

La cale du Mail d'Onges

La cale du Mail-d'Onges, aussi appelée cale de Viarmes ou cale Bossard, existait jusqu'en 1911-1912 au niveau de l'actuel "Centre d'information et d'orientation" de Rennes, adressé au 1 quai Dujardin. Elle fut supprimée et exhaussée sous la municipalité de Jean Janvier, "pour le redressement de la voie des Tramways à vapeur d’Ille-et-Vilaine et pour éviter les accidents de toutes sortes qui se produisaient constamment à cet endroit"[1].

« Va-t-on supprimer la cale Bossard ?

Ce n'est pas d'aujourd'hui que la question est posée, mais jamais celle-ci ne s'était trouvée plus d'actualité qu'aujourd'hui. Car, non seulement on envisage présentement cette possibilité, mais on s'emploie à la réaliser.

Il y a longtemps, pour notre part, que nous demandons la suppression de cette cale, excessivement dangereuse pour la sécurité publique, depuis, surtout, qu'y passe le tramway à vapeur.

Plusieurs accidents très graves se sont produits à cet endroit, mais malgré cela, on avait tenu jusqu'ici aucun compte des réclamations du public, dont nous nous étions fait l'écho.

A l'heure où nous écrivons, des pourparlers sont engagés à ce sujet - tout vient à point à qui sait attendre - et la Municipalité a conféré de la chose avec M. Corbeaux, ingénieur en chef des ponts et chaussées, qui va étudier l'affaire et la soumettre au ministre des travaux publics.

La question du déplacement de ladite cale ne peut avoir lieu, en effet, que d'accord avec le ministère sus-nommé, la voie sur laquelle elle est établie étant nationale.

La difficulté est de trouver un terrain pour remplacer la cale Bossard. La ville propose d'agrandir la cale de la Barbotière[2] par l'achat de terrains appartenant à un gros commerçant de la place.

On exhausserait alors la partie de l'avenue du Mail d'Onges, où les entrepreneurs déchargent leurs matériaux, ce qui permettrait de mettre dans l'axe de la route la voie des tramways qui décrit à cet endroit une courbe des plus accentuées, qui est un danger constant pour les personnes venant en voiture, à cheval ou à bicyclette venant de la rue Richard-Lenoir. »

— L'Ouest-Eclair
Origine : Numéro du 15 février 1911 • Recueilli par Manu35 • 2018licence


« La Cale Bossard - C'était ainsi que les vieux rennais désignaient la cale du Mail d'Onges. Elle a vécu. Ainsi en ont décidé nos édiles. Il est vrai, qu'après la couverture de la Vilaine, qui va déplacer le commerce fluvial à Rennes, son utilité ne semble plus établie ; d'ailleurs à l'occasion la cale de la Barbotière y suppléera avantageusement. »

— La Vie Rennaise
Origine : Numéro du 30 juillet 1912 • Recueilli par Manu35 • 2018licence

Notes et références

  1. "Quelques souvenirs - Jean Janvier, Maire de Rennes", collection Mémoire commune, par Jean-Yves Andrieux et Catherine Laurent, 2000
  2. Voir rue de la Barbotière

Galerie cartes postales

voir : Avenue Aristide Briand



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