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Le développement du quartier Jeanne d'Arc dans l'après-guerre

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Article initialement publié dans Jeanne d'Arc, mémoire d'un quartier, écrit par Claude Rouleau.

Le patro se développe

A partir de 1945 le patro Jeanne d'Arc va développer les activités : basket, gymnastique, fanfare, cinéma, théâtre ping-pong etc ... , c'est d'ailleurs le 22 juin 1945 que le patro subi sa première modification pour devenir l'Association sportive Jeanne d'Arc qui sera agréée jeunesse et sport le 15 mars 1950.

La cour va être bitumée, un éclairage installé pour permettre les entraînements en soirée en attendant la construction d'une salle couverte, mais il faut penser au niveau du terrain qui présente une différence très importante (plus d'un mètre) pour se faire il sera fait appel aux sportifs afin d'effectuer les travaux de terrassement.

L'église Jeanne d'Arc est achevée

Pendant cette période d'après guerre, l'église Jeanne d'Arc va être achevée, afin de faire disparaître les traces du bombardement de 1940.

En 1951 M. Brunet qui succède à M. Lignel le 18 février 1951, en collaboration avec l'architecte Hyacinthe Perrin[1], va réussir à prolonger l'église Byzantine construite par Mr Regnault en 1924. Hyacinthe Perrin va s'inspirer du plan de l'église Sainte-Thérèse qu'il a construite en 1937.

La deuxième première pierre sera bénite le 25 octobre 1953 par le Cardinal Roques[2]. Et l'inauguration de l'église telle que vous la connaissez aura lieu le 25 décembre 1954.

Des nouveaux équipements sont construits

En 1950, le stade Courtemanche ouvre.

Les années 1955 à 1960 vont voir se construire de nombreux pavillons, deux immeubles HLM le long du nouveau boulevard Albert Burloud, un autre au nord du Collège Jeanne d'Arc, square René Le Bourdellès, plus au nord « Beaulieu, deux Lycées, une faculté, les immeubles boulevard Alexis Carrel qui va enfin relier le boulevard Raymond Poincaré à la rue Guillaume Lejean.

1961 : la salle de sport rue Guillaume Lejean voit elle aussi le jour et sera inaugurée en

1963 : construction du groupe scolaire Jeanne Jugan qui deviendra groupe scolaire Marcel Pagnol. Cette même année s'ouvre le Lycée Joliot-Curie.

1965 : création d'un comité de quartier qui sera bien utile dans les rapports avec la ville pour l'évolution des aménagements

1966 : première rentrée sur le campus de Beaulieu, création de la maison des jeunes et de la culture du grand Cordel qui sera ouverte en 1968.

1967 : construction de la rue Mirabeau (entre le boulevard de Vitré et la rue des Plantes)

1968 : le quartier qui a déjà une vocation scolaire et universitaire (la faculté des sciences de Beaulieu, le Lycée technique de Joliot-Curie, le Collège des Gayeulles) voit s'ouvrir le centre Saint Augustin construit courant 1967 et face à l'église un établissement qu i reçoit le nom de lycée Chateaubriant, le principal emportant avec lui le nom de celui qu'il dirigeait avant avenue Janvier.

L'extension au nord du quartier Jeanne d'Arc

Le quartier à changé en 50 ans il suffit pour ce la de consulter les plans de 1920 à 1970. En 1920 la campagne commençait au-delà du boulevard de Metz. De 1919 et 1970 l'habitat s'est développé au détriment des champs, entre les deux guerres. Le parc de Maurepas a été créé juste avant la seconde guerre.

En 1948 le quartier Saint-Augustin est toujours rural, le boulevard de Vitré marquant la limite de l'emprise urbaine. En 1970 le plan de Rennes mentionne Saint-Augustin, le complexe universitaire de Beaulieu mais au-delà du chemin des Gallets c'est encore la campagne.

L'emplacement de la M.J.C et du Grand Cordel est un point focal qui réuni les deux quartiers Jeanne d'Arc et les Longs- champs. En 1975 Mme & M. ROUX, qui n'ont qu'un fils unique handicapé, propriétaire d'un pavillon rue Danton et d'un terrain de 5000 métres carré, décident de léguer à L'A.P.F une parcelle de 1500 mètres carré sur sa propriété. Après bien des difficultés pour la mise en place de la structure pour handicapés, le Foyer Guillaume D'Achon sera ouvert en octobre 1981 et inauguré en avril 1989.

En 1979 Le quartier des Longs-Champs se précise par un village de 1100 logements construit autour de deux plans d'eau.

Note et références