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Léon Gautier

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Léon Gautier (27 octobre 1922, Rennes - 3 juillet 2023, Caen) est un des membres du commando Kieffer.

Engagé volontaire

Léon Gautier en juin 1944.
Revue du 14 juillet 1940, à Londres (Fondation C. de Gaulle)
Les 25 marins FFL le 14 juillet 1940 à Londres

Léon Charles Alexandre Gautier, né à Rennes, apprenti carrossier au début de la guerre, s'engage en février 1940, à 17 ans dans la marine, seule arme qui pouvait l'accepter à cet âge. Il est apprenti canonnier sur le cuirassé Courbet.

Léon Gautier, en juillet 2017, en 2021 le dernier des 177 du commando Kieffer.

Il apprend à la radio l'existence de la France libre, basée à Londres, décide de la rejoindre. Il s’engage dès le 13 juillet 1940 à Londres. Il participe au défilé du 14 juillet à Londres en présence du Général de Gaulle et de George VI. Il réalise des missions dans l'océan Atlantique sur le Gallois ; à bord du navire de commerce “Le Gallois” qui transporte du minerai à travers l’Atlantique, avant d'être affecté sur le sous-marin Surcouf pour des missions en Afrique et au Moyen-Orient.

En 1943, il est volontaire pour intégrer le commando de Philippe Kieffer et s'entraîne à Achnacarry en Écosse. Il a le grade de quartier-maître fusilier.

Le 6 juin, il débarqua avec le N° 4 Commando français face à Colleville-sur-Orne, dans le secteur Sword, avec pour objectifs initiaux de prendre le central téléphonique et le casino de Ouistreham, puis le secteur de Pegasus Bridge. Léon Gautier, l'un des 177 membres des commandos Kieffer, participa à la totalité de la bataille de Normandie, soit 78 jours. Il ne participe pas aux combats aux Pays-Bas à cause d'une blessure à la cheville[1].


Après la guerre, il épouse Dorothy Banks, une Britannique du corps des transmissions, rencontrée en Angleterre, avec laquelle il s'était fiancé en 1943 et ils eurent deux enfants.

Peu aidé par le gouvernement français et jalousé, il quitte l'armée et reprend son travail de carrossier en Angleterre, puis en Afrique (Cameroun et Biafra).

Il prend sa retraite comme expert automobile, après avoir repris ses études dans l'Oise. Résidant à Ouistreham, à proximité de l'endroit où il a débarqué le 6 juin 1944, il gère le musée du No. 4 Commando et est président de l'Amicale des anciens Commandos Kieffer (France libre) Wikipedia-logo-v2.svg. Il s'attache à entretenir le devoir de mémoire, notamment auprès de la jeunesse.

Il entretient une amitié avec Johannes Börner Wikipedia-logo-v2.svg, un ancien parachutiste allemand, également vétéran de la bataille de Normandie et installé à Ouistreham. Depuis le 17 avril 2021, date de la mort d'Hubert Faure, il est le dernier membre du commando Kieffer encore en vie.

Il obtient la Médaille militaire, la Croix de guerre 1939-1945, la Croix du combattant volontaire de la Résistance, la Croix du combattant volontaire 1939-1945, la Médaille de la Résistance, la Médaille commémorative des services dans la France Libre et la Médaille de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre.

Il est grand officier de l'Ordre national de la Légion d'honneur, membre de l'ordre de l'Empire britannique et chevalier de l'ordre des Palmes académiques. Il est décoré de la Médaille militaire, la Croix de guerre 1939-1945, la Croix du combattant volontaire de la Résistance, la Croix du combattant volontaire 1939-1945, la Médaille de la Résistance, la Médaille commémorative des services dans la France Libre et la Médaille de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre.

Avant la guerre, Léon Gautier était boxeur d'un bon niveau, il possédait une licence amateur à Rennes, catégorie poids léger. En 1942, à l’occasion d’une soirée de charité, au Liban, il bat le champion libanais Michel Ghaoui, qui sera quart de finaliste aux JO de Londres de 1948[2].

Références