Huguenots bretons des 16e, 17e ou 18e

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Les huguenots bretons des 16e, 17e ou 18e siècle sont recensés dans le cadre d'un travail de recherche intitulé : Rennes huguenote, les origines[1].

Les « robes rouges » des magistrats du Parlement

Nous connaissons le nom de quelques-uns de ces huguenots conseillers au Parlement. Ils s’appellaient Chamballan, Le Maitre de la Garlais, Fumée, Brie, Chateautro, Croc, Grasmenil, Du Han, Hay, Loisel, Le Limonnier, Melot, ou encore Pinart.

Montbarrot et la France Équinoxiale

Les lieux de mémoire ne manquent pas comme l'Allée de Montbarrot, les gymnase et collège Montbarrot. Pourtant dans la capitale bretonne, peu d’habitants sont capables de se remémorer que René de Montbarrot, gouverneur de Rennes, lieutenant général de Guyane, a été chargé par Henri IV d’organiser une expédition vers la Guyane pour fonder la France Équinoxiale.

Du centre de Rennes à la périphérie bretonne à partir du 17eme siècle

Les huguenots et le Parlement en exil : deux réalités différentes de 1675 et 1685

1675 : Exil du Parlement de Rennes à Vannes

Cet événement marquant est la conséquence d’une décision prise par le roi Louis XIV, le 18 septembre 1675, pour punir la ville de Rennes et ses parlementaires de leur participation plus ou moins active à la révolte du papier timbré, mécontentement populaire contre la pression fiscale. Le Parlement, cour souveraine, est alors transféré à Vannes[2].

1685: Révocation de l'édit de Nantes

En 1685, Louis XIV publie l'édit de Fontainebleau, révocation de l'édit de Nantes. Sous l'édit de Nantes, les protestants se voient accorder certains droits civils. Le nouvel édit de Louis XIV déclara le protestantisme illégal et, après sa publication, des centaines de milliers de huguenots fuirent le pays.

De la périphérie bretonne à la périphérie du monde

Paul Revere (1735-1818), orfèvre américain, patriote de la révolution américaine. Son père Appollos Rivere — à l'origine Rivoire — est né dans une famille protestante qui a émigré aux États-Unis d'Amérique en 1715

Des origines géographiques très variables : vers une diaspora transatlantique

Jewett est la forme américanisée du français Jouet ou Jouët.

Le nom de famille Jouet est répertorié avec la variante Jouett dans le registre des ancêtres huguenots qualifiés de la National Huguenot Society (États-Unis).

Les huguenots bretons en Amérique du nord

Très solidement documenté, un ouvrage fait découvrir l'histoire très peu connue de ces Bretons et de leurs descendants, dont certains ont vécu des destins étonnants[3].

Les Jouett et la Révolution américaine

Une référence de la National Huguenot Society (États-Unis) semble concerner John « Jack » Jouett, Jr., né le 7 décembre 1754 à Albemarle (Virginie) et mort le 1er mars 1822 à Peeled Oak (Kentucky), homme politique et un héros de la Révolution américaine. Wikipédia mentionne, avec trois références qu’il serait Issu d’une vieille famille normande d’origine huguenote installée en Touraine et descendant en droite ligne de Matthieu de Jouhet, maitre de cavalerie de Louis XIII seigneur des Leveignac et lieutenant de la Maréchaussée du Limousin, dont le petit-fils, Daniel de Jouet, s’est établi, en 1686, dans la baie de Narragansett, dans le Rhode Island. Le grand-père de Jack, Jean, qui était le plus jeune fils de Daniel, s’est installé à Albemarle County, en Virginie [[Charles Henry Hart, « Kentucky’s Master Painter [archive] ». Harper's Magazine, vol. 98, décembre 1898-mai 1899. Making of America Project, 1899.]

Les trois premières référence sont

  • Samuel Woodson Price, The Old Masters of the Bluegrass : Jouett, Bush, Grimes, Frazer, Morgan, Hart, J. P. Morton & Company, 1902 (lire en ligne [archive]), p. 8.
  • Edward Asher Jonas, Matthew Harris Jouett, Kentucky portrait painter (1787-1827) [archive]. The J. B. Speed Memorial Museum, 1938.
  • Daughters of the American Revolution magazine [archive], t. 64, R. R. Bowker Co., 1930.

John « Jack » Jouett

Capitaine Jack Jouett connu sous le nom de « Paul Revere du Sud » pour sa chevauchée nocturne pour avertir Thomas Jefferson, alors gouverneur de Virginie, et la législature de Virginie de l'approche de la cavalerie britannique, qui avait été envoyée pour les capturer.

John « Jack » Jouett, Jr., né le 7 décembre 1754 à Albemarle (Virginie) et mort le 1er mars 1822 à Peeled Oak (Kentucky), est un homme politique et un héros de la Révolution américaine, connu sous le nom « Paul Revere du Sud » pour avoir sauvé, à l’âge de vingt-sept ans, la Révolution avec sa chevauchée nocturne pour avertir Thomas Jefferson, alors gouverneur de Virginie et de l’Assemblée législative de Virginie, de l’approche de la cavalerie britannique envoyée pour le capturer[4].

Sa famille fut très active dans la cause révolutionnaire. Pendant la guerre d’indépendance américaine, Jack Jouett, une « armoire normande » mesurant 1,93 m de haut et pesant 100 kg, a occupé le grade de capitaine dans le 16e régiment de la milice de Virginie. Jouett et son père, John Sr., avaient signé la Déclaration d’Albemarle, document signé par 202 citoyens d’Albemarle reniant leur allégeance au roi George III. Au cours de la Révolution, le père de Jouett a fourni l’armée en rations de viande et les trois frères de Jouett ont servi dans l’armée, dont un qui fut tué à la bataille de Brandywine.

Daniel Jouet

John “Jack” Jouett III (1793-1876)

Il faut toujours se méfier des prétentions à la noblesse et la particule « de Jouet » est suspecte. Le migrant primitif est un Daniel Jouet « tout court », sans particule, artisan voilier, fils d’un autre Daniel Jouet, sans particule non plus. Il émigre avec son épouse Marie Coursier et leurs deux fils Daniel et Pierre [donc pas de fils aîné nommé Jean]. Et la famille est originaire, selon Baird, non pas de Touraine, mais de l’île de Ré. [Baird, vol. 1 p. 306 et vol2 p. 298)] ils ont eu une fille en Angleterre et deux filles baptisées à New York. La famille s’installe d’abord à Narragansett, puis à New York, puis en Caroline du Sud. Pour remonter plus haut les origines françaises pour vérifier si les générations précédentes sont de l’île de Ré, il faudrait remonter les registres protestants, et peut-être voir les index de la Société d’Histoire du Protestantisme français.