« Yves Milon » : différence entre les versions

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Mobilisé, il est cité à l’ordre de la division le 26 novembre [[1917]] et est décoré de la Croix de guerre avec étoile d’argent à Verdun. Blessé grièvement et intoxiqué à l’ypérite dans la Somme, il est hospitalisé jusqu’en 1919.
Mobilisé, il est cité à l’ordre de la division le 26 novembre [[1917]] et est décoré de la Croix de guerre avec étoile d’argent à Verdun. Blessé grièvement et intoxiqué à l’ypérite dans la Somme, il est hospitalisé jusqu’en 1919.


De retour à Rennes, il décide de ne pas reprendre ses études de médecine et s’inscrit en géologie. Grâce à deux certificats de licence obtenus en 1915, il devient préparateur en août 1919. En 1927, il devient chargé de cours. En avril 1928, il soutient sa thèse de doctorat et, en 1930, il est nommé professeur de géologie à l’université de Rennes : à 33 ans, il est alors le plus jeune de France. Il occupera cette chaire 38 ans. En [[1940]], il devient doyen de la Faculté des sciences, poste qu’il occupe jusqu’en [[1949]] (il avait décliné en 1941 le poste de recteur, par refus de se compromettre avec le régime de Vichy). Il fait construire un Institut de géologie en 1938, près du [[Parc du Thabor|Thabor]], qu'il fait décorer de fresques de [[Mathurin Méheut]] et d'[[rue Yvonne Jean-Haffen|Yvonne Jean-Haffen]], bâtiment actuellement occupé par la présidence de l’université de Rennes I et dont les toiles seront déplacées au campus de Beaulieu.
De retour à Rennes, il décide de ne pas reprendre ses études de médecine et s’inscrit en géologie. Grâce à deux certificats de licence obtenus en 1915, il devient préparateur en août 1919. En 1927, il devient chargé de cours. En avril 1928, il soutient sa thèse de doctorat et, en 1930, il est nommé professeur de géologie à l’université de Rennes : à 33 ans, il est alors le plus jeune de France. Il occupera cette chaire 38 ans. En [[1940]], il devient doyen de la Faculté des sciences, poste qu’il occupe jusqu’en [[1949]] (il avait décliné en 1941 le poste de recteur, par refus de se compromettre avec le régime de Vichy). Il fait construire un Institut de géologie en 1938, près du [[Parc du Thabor|Thabor]], qu'il fait décorer de fresques de [[rue Mathurin Méheut|Mathurin Méheut]] et d'[[rue Yvonne Jean-Haffen|Yvonne Jean-Haffen]], bâtiment actuellement occupé par la présidence de l’université de Rennes I et dont les toiles seront déplacées au campus de Beaulieu.


[[Fichier:Y._Milon.png|150px|right|thumb|Yves Milon, Ouest-Eclair du 7 octobre 1940]]
[[Fichier:Y._Milon.png|150px|right|thumb|Yves Milon, Ouest-Eclair du 7 octobre 1940]]
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Le nouveau conseil municipal s’attache à la reconstruction de la ville durement touchée par la guerre, mais Yves Milon cherche aussi à assurer le développement de Rennes au-delà de la reconstruction. Il fait appel à des urbanistes, qui ont été nommés officiellement par le ministère, et un plan d’urbanisme est adopté dès 1946 par le conseil municipal prévoyant d’importants équipements comme la cité administrative, la maison de la radio et la faculté des sciences.
Le nouveau conseil municipal s’attache à la reconstruction de la ville durement touchée par la guerre, mais Yves Milon cherche aussi à assurer le développement de Rennes au-delà de la reconstruction. Il fait appel à des urbanistes, qui ont été nommés officiellement par le ministère, et un plan d’urbanisme est adopté dès 1946 par le conseil municipal prévoyant d’importants équipements comme la cité administrative, la maison de la radio et la faculté des sciences.


Lors des élections municipales de 1947, il est réélu sous le sigle nouveau du RPF, bien que sa liste n'ait obtenu que 16 des 37 sièges du conseil municipal vu la montée en puissance du MRP, plus centriste, sur lequel Milon doit s’appuyer au cours de son deuxième mandat pendant lequel d'importants travaux sont réalisés : 650 logements entre 1947 et 1952, le quartier neuf de [[Maurepas]] programmé, des terrains réservés pour le développement de lycées à Bréquigny et aux Gayeulles.
Lors des élections municipales de 1947, il est réélu sous le sigle nouveau du RPF, bien que sa liste n'ait obtenu que 16 des 37 sièges du conseil municipal vu la montée en puissance du MRP, plus centriste, sur lequel Milon doit s’appuyer au cours de son deuxième mandat pendant lequel d'importants travaux sont réalisés : 650 logements entre 1947 et 1952, le quartier neuf programmé autour du [[parc de Maurepas]] , des terrains réservés pour le développement de lycées à Bréquigny et aux Gayeulles.


Il ne se représente pas aux élections municipales de [[1953]] ; [[François Château]], déjà maire de 1935 à 1944, qui mène la liste soutenue par le RPF, est cependant battu par une liste d’alliance entre le MRP et la SFIO menée par [[Henri Fréville]].
Il ne se représente pas aux élections municipales de [[1953]] ; [[François Château]], déjà maire de 1935 à 1944, qui mène la liste soutenue par le RPF, est cependant battu par une liste d’alliance entre le MRP et la SFIO menée par [[Henri Fréville]].
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