« Yannick Frémin » : différence entre les versions

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*[http://www.ina.fr/fresques/ouest-en-memoire/fiche-media/Region00377/m-fremin-syndicaliste-chez-citroen.html M. Frémin, syndicaliste chez Citroën - Archive de l'INA]
*[http://www.ina.fr/fresques/ouest-en-memoire/fiche-media/Region00377/m-fremin-syndicaliste-chez-citroen.html M. Frémin, syndicaliste chez Citroën - Archive de l'INA] (vidéo)

Version du 20 septembre 2012 à 10:25

Yannick Frémin est un ouvrier de l’usine Citroën de la Barre-Thomas, engagé à la CGT, aux Jeunesses Ouvrières chrétiennes et au PCF. Il est notamment connu pour son engagement et ses luttes dans les années 60.

En décembre 1966, il se retrouve licencié suite à un désaccord avec son chef d'atelier. On lui reproche d'avoir demander trop tard l'autorisation de distribuer des tracts à la sortie de l'usine. Le chef d'atelier le sanctionne pour "absence sans autorisation", mais la discussion se poursuit, le chef d'atelier à bout d'arguments finit par gifler le syndicaliste. Suite à cet incident, Yannick Frémin est licencié pour injures, un licenciement approuvé par le CE composé en majorité de non syndiqués.

De nombreuses voix s'élèvent contre ce licenciement abusif, dont celle du Cardinal Paul Gouyon qui demande expressément à la direction de l'entreprise de le réintégrer. L'entreprise sera condamnée par les Prud'Hommes pour entrave au libre exercice du mandat de délégué et atteinte aux libertés syndicales. Dans le même temps, la CGT porte plainte pour coups et blessures contre le chef d'atelier qui sera condamnée par le tribunal correctionnel.

A Rennes, un square porte le nom de Yannick Frémin.

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