« Victor Colvez (1864-1932) » : différence entre les versions

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Ayant écouté l'appel du père Le Floc'h, qui veut fonder une colonie catholique pour faire reculer les protestants qui envahissent le Saskatchewan, le Rennais Victor Colvez, boulanger de son état, ''Au grand Four'' 22 [[rue Le Bastard]], et même président du syndicat des Boulangers en 1902 <ref>''Ouest-Eclair'', 18 juin 1902</ref>
Ayant écouté l'appel du père Le Floc'h, qui veut fonder une colonie catholique pour faire reculer les protestants qui envahissent le Saskatchewan, le Rennais Victor Colvez, boulanger de son état, ''Au grand Four'' 22 [[rue Le Bastard]], et même président du syndicat des Boulangers en 1902 <ref>''Ouest-Eclair'', 18 juin 1902</ref>
avait décidé de partir au Canada avec son épouse et ses cinq enfants car il semble ruiné. Le journal l'''Ouest-Eclair'' début 1904 fait état de démarches procédurales de faillite d'un Colvez. <ref> ''Ouest-Eclair'', 26 février 1904</ref> Pour avoir des chances d'être agréé, il est enregistré comme fermier. La famille quitte Rennes et, le 1er avril 1904, embarque à Saint-Malo sur le vapeur ''Le Malou'' en provenance de Marseille, pour une traversée spartiate pour les 183 passagers d'entrepont qui les amène à Halifax le 23 avril et, de là, par train à Montréal puis Winnipeg et Prince-Albert où les conditions  de vie sont lamentables.  Il est sans le sou et il écrit à des amis "Ne venez pas car ici pas plus qu'ailleurs on ne fait rien avec rien". Il quitte le père Le Floc'h.  
avait décidé de partir au Canada avec son épouse et ses cinq enfants car il semble ruiné. Le journal l'''Ouest-Eclair'' début 1904 fait état de démarches procédurales de faillite d'un Colvez. <ref> ''Ouest-Eclair'', 26 février 1904</ref> Pour avoir des chances d'être agréé, il est enregistré comme fermier. La famille quitte Rennes et, le 1er avril 1904, embarque à Saint-Malo sur le vapeur ''Le Malou'' en provenance de Marseille, pour une traversée spartiate pour les 183 passagers d'entrepont qui les amène à Halifax le 23 avril et, de là, par train à Montréal puis Winnipeg et Prince-Albert où les conditions  de vie sont lamentables.  Il est sans le sou et il écrit à des amis "Ne venez pas car ici pas plus qu'ailleurs on ne fait rien avec rien". Il quitte le père Le Floc'h.  
Après quelques mois comme cuisinier, il décide de monter 300 km au nord et bien lui en a pris  car il va devenir directeur d'un commerce de fourrures récemment installé  à ''Green Lake'' par la société ''Révillon frères''.
Après quelques mois comme cuisinier, il décide de monter 300 km au nord et bien lui en a pris  car il va devenir directeur d'un commerce de fourrures récemment installé  à ''Green Lake'' par la société française ''Révillon frères''. Dans la région de ''White Star'', «Parmi les premiers à s'y établir, citons Paul Legodin, Ernest Clavier, Jean et Henri Delhommeau, Jean et Joseph Guédo, Henri Barque, Gabriel Leroux, Laurent Lemoal, Victor Colvez, Jean Macé, Georges Lempereur, presque tous des Bretons.» <ref>  ''Les Français dans l'Ouest canadien, Saint-Boniface'' Frémont, Donatien, Les éditions du blé, 1980, p. 125.</ref>


La deuxième partie ethnographique : "Rookie Fur Trader" - décrit la vie de Colvez en tant que commerçant de fourrures. Elle comprend des anecdotes sur son adaptation au climat et son interaction avec les Métis rouges, l'apprentissage de l'anglais et les amis qu'il a rencontrés<ref>https://file.ac/bVVZ6WWFP10/SKHistory_Vol58_No2.pdf</ref>.
La deuxième partie ethnographique : "Rookie Fur Trader" - décrit la vie de Colvez en tant que commerçant de fourrures. Elle comprend des anecdotes sur son adaptation au climat et son interaction avec les Métis rouges, l'apprentissage de l'anglais et les amis qu'il a rencontrés<ref>https://file.ac/bVVZ6WWFP10/SKHistory_Vol58_No2.pdf</ref>.
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