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Il fut de 1860 à 1894 professeur de zoologie et botanique à la faculté des sciences de Rennes | Il fut de 1860 à 1894 professeur de zoologie et botanique à la faculté des sciences de Rennes, doyen de la faculté des sciences à partir de 1969 et pendant 25 ans, ainsi que conseiller municipal de Rennes de 1881 à 1899. Cet archéologue contribua à faire passer cette activité de la sphère des curieux et des historiens à celle des scientifiques. | ||
Il mena des fouilles de manière rationnellement moderne, notamment au Mont-Dol du 12 juin au 30 septembre 1872 et dans le courant de l’année suivante. Il mit à jour et étudia beaucoup d'outils et d'ossements, notamment 700 dents de mammouth. | Il mena des fouilles de manière rationnellement moderne, notamment au Mont-Dol du 12 juin au 30 septembre 1872 et dans le courant de l’année suivante. Il mit à jour et étudia beaucoup d'outils et d'ossements, notamment 700 dents de mammouth. | ||
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Il comprit que l’homme est depuis très longtemps en Bretagne et qu'il y chassa le mammouth, mais parler de « l’homme quaternaire » déclencha à l'époque des passions et les travaux de Sirodot sont vivement critiqués dans des pamphlets, parus en 1877 et 1880, de l’abbé P. Hamard, archéologue des Côtes-du-Nord. | Il comprit que l’homme est depuis très longtemps en Bretagne et qu'il y chassa le mammouth, mais parler de « l’homme quaternaire » déclencha à l'époque des passions et les travaux de Sirodot sont vivement critiqués dans des pamphlets, parus en 1877 et 1880, de l’abbé P. Hamard, archéologue des Côtes-du-Nord. | ||
Il légua ses collections à la galerie de Paléontologie du Muséum d’histoire naturelle et à la faculté des sciences de Rennes. Il avait aussi fondé une société d'horticulture et passionné par les fleurs, il en cultivait dans son jardin de la [[Mabilais]]. | Il légua ses collections à la galerie de Paléontologie du Muséum d’histoire naturelle et à la faculté des sciences de Rennes. Il avait aussi fondé une société d'horticulture et passionné par les fleurs, il en cultivait dans son jardin de la [[Mabilais]]<ref>L'Ouest-Eclair du 13 janvier 1903, page 2</ref>, lui qui habitait alors au 8 [[rue Malakoff]] à Rennes<ref>L'Ouest-Eclair du 11 septembre 1918, page 3</ref>. | ||
Une école porte son nom au Mont-Dol. | Une école porte son nom au Mont-Dol. | ||
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Version actuelle datée du 16 novembre 2022 à 15:38
La rue Sirodot, située en limite ouest de Rennes, axée est-ouest, relie la rue de la Courrouze à la rue Charles Chassé. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 31 décembre 1928.
Elle rappelle :
Simon Sirodot
Naturaliste
(1825, Longeau, Haute-Marne - 1er janvier 1903, Rennes)
Il fut de 1860 à 1894 professeur de zoologie et botanique à la faculté des sciences de Rennes, doyen de la faculté des sciences à partir de 1969 et pendant 25 ans, ainsi que conseiller municipal de Rennes de 1881 à 1899. Cet archéologue contribua à faire passer cette activité de la sphère des curieux et des historiens à celle des scientifiques.
Il mena des fouilles de manière rationnellement moderne, notamment au Mont-Dol du 12 juin au 30 septembre 1872 et dans le courant de l’année suivante. Il mit à jour et étudia beaucoup d'outils et d'ossements, notamment 700 dents de mammouth.
Il comprit que l’homme est depuis très longtemps en Bretagne et qu'il y chassa le mammouth, mais parler de « l’homme quaternaire » déclencha à l'époque des passions et les travaux de Sirodot sont vivement critiqués dans des pamphlets, parus en 1877 et 1880, de l’abbé P. Hamard, archéologue des Côtes-du-Nord.
Il légua ses collections à la galerie de Paléontologie du Muséum d’histoire naturelle et à la faculté des sciences de Rennes. Il avait aussi fondé une société d'horticulture et passionné par les fleurs, il en cultivait dans son jardin de la Mabilais[1], lui qui habitait alors au 8 rue Malakoff à Rennes[2].
Une école porte son nom au Mont-Dol.