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La '''rue Saint-Louis''' va de la place Sainte-Anne au carrefour Jouault à l'ouest, parallèlement à la place des Lices.
La '''rue Saint-Louis''' va de la place Sainte-Anne au carrefour Jouault à l'ouest, parallèlement à la place des Lices.
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En 1659 elle reçoit le nom de rue Neuve-Saint-Louis, nom de l'église du couvent fondé à cet endroit par les religieux Minimes et démolis à la Révolution, remplacé ensuite par la maison religieuse des Dames de Saint-Thomas de Villeneuve. Après l'assssinat à Paris du conventionnel  Le Pelletier de Saint-Fargeau, la rue porta un temps le nom de Le Pelletier. Elle porta à la fin du 18e siècle le nom de rue Saint-Aubin, et sa partie est celui de rue du Séminaire. <ref> ''Les rues de Rennes'', par Lucien Decombe. Alphonse Le Roy, éditeur- 1892</ref>.
En 1659 elle reçoit le nom de rue Neuve-Saint-Louis, nom de l'église du couvent fondé à cet endroit par les religieux Minimes et démolis à la Révolution, remplacé ensuite par la maison religieuse des Dames de Saint-Thomas de Villeneuve. Après l'assssinat à Paris du conventionnel  Le Pelletier de Saint-Fargeau, la rue porta un temps le nom de Le Pelletier. Elle porta à la fin du 18e siècle le nom de rue Saint-Aubin, et sa partie est celui de rue du Séminaire. <ref> ''Les rues de Rennes'', par Lucien Decombe. Alphonse Le Roy, éditeur- 1892</ref>.


Au n°12 se trouvait l'arrière de l'hôpital militaire. La salle du jeu de paume du 17e siècle, construit en terre et pans de bois et ceint de galeries eut une affectation moins bruyante en 1686 en devenant chapelle du Grand Séminaire, et ce bâtiment, derrière la salle de la Cité, garde un panneau mural de l'ancien jeu de paume. Au n° 11 s'élève l'hôtel Marot de la Garaye, construit vers 1675, à toit mansardé et fenêtres à encadrement de pierres de taille. Il appartint au couple Marot de la Garaye, lui apothicaire et chirurgien, elle infirmière, qui se retira en son château de Taden, soignant les malades et indigeants. Au n°13, au coin de la petite [[rue des Innocents]], on lève le nez pour admirer un magnifique toit en forme de fine carène renversée.
Au n°12 se trouvait l'arrière de l'hôpital militaire. La salle du jeu de paume du 17e siècle, construit en terre et pans de bois et ceint de galeries eut une affectation moins bruyante en 1686 en devenant chapelle du Grand Séminaire, et ce bâtiment, derrière la [[Maison du peuple]] construite en 1925 sous l'impulsion du maire [[Jean Janvier]], et la[[salle de la Cité]], garde un panneau mural de l'ancien jeu de paume. Au n° 11 s'élève l'hôtel Marot de la Garaye, construit vers 1675, à toit mansardé et fenêtres à encadrement de pierres de taille. Il appartint au couple Marot de la Garaye, lui apothicaire et chirurgien, elle infirmière, qui se retira en son château de Taden, soignant les malades et indigeants. Au n°13, au coin de la petite [[rue des Innocents]], on lève le nez pour admirer un magnifique toit en forme de fine carène renversée.


===références===
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<references/>
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Version du 28 novembre 2011 à 16:43


La rue Saint-Louis va de la place Sainte-Anne au carrefour Jouault à l'ouest, parallèlement à la place des Lices.

Elle remplace un ancien chemin qui allait au 15e siècle de Saint-Aubin au Bourg-l'Evêque

En 1659 elle reçoit le nom de rue Neuve-Saint-Louis, nom de l'église du couvent fondé à cet endroit par les religieux Minimes et démolis à la Révolution, remplacé ensuite par la maison religieuse des Dames de Saint-Thomas de Villeneuve. Après l'assssinat à Paris du conventionnel Le Pelletier de Saint-Fargeau, la rue porta un temps le nom de Le Pelletier. Elle porta à la fin du 18e siècle le nom de rue Saint-Aubin, et sa partie est celui de rue du Séminaire. [1].

Au n°12 se trouvait l'arrière de l'hôpital militaire. La salle du jeu de paume du 17e siècle, construit en terre et pans de bois et ceint de galeries eut une affectation moins bruyante en 1686 en devenant chapelle du Grand Séminaire, et ce bâtiment, derrière la Maison du peuple construite en 1925 sous l'impulsion du maire Jean Janvier, et lasalle de la Cité, garde un panneau mural de l'ancien jeu de paume. Au n° 11 s'élève l'hôtel Marot de la Garaye, construit vers 1675, à toit mansardé et fenêtres à encadrement de pierres de taille. Il appartint au couple Marot de la Garaye, lui apothicaire et chirurgien, elle infirmière, qui se retira en son château de Taden, soignant les malades et indigeants. Au n°13, au coin de la petite rue des Innocents, on lève le nez pour admirer un magnifique toit en forme de fine carène renversée.

références

  1. Les rues de Rennes, par Lucien Decombe. Alphonse Le Roy, éditeur- 1892